L'auteur : "Robert Charles Benchley (île de Wight, 15 septembre 1807). Embarque comme mousse sur le Florence J. Marble en 1815. Est arrêté pour bigamie et meurtre à Port-Saïd en 1817, libéré en 1820. Ecrit le Conte de deux cités. Epouse Anastasie, princesse de Portugal, en 1831, dont il aura un fils, le Prince Rupprecht, et plusieurs fillettes. Rédacteur en chef du mensuel féminin Godey's Lady's Book de 1851 à 1856. Ecrit La case de l'oncle Tom en 1850. Commence la rédaction des Misérables en 1870, achevée par
Victor Hugo. Disparaît en 1871. Repose à l'abbaye de Westminster." (
Robert Benchley par
Robert Benchley)
Si vous avez lu cette présentation de l'auteur par lui même sans froncer un tantinet les sourcils, soit vous n'avez pas assez de caféine dans le sang, alors foncez refaire le plein, soit ce livre n'est pas pour vous.
Notre homme est américain (1889-1943) et écrivait pour le New Yorker des nouvelles frappées au coin du nonsense.
Vous y apprendrez "Comment venir à bout de tout ce qu'on doit faire" [méthode : commencer autre chose] , comment dissuader votre épouse de vous faire demander des renseignements au cours des voyages (onéreux mais définitivement efficace), et comment empêcher des fâcheux de vous raconter leurs vacances ...
Sa nouvelle "Voyager avec des bambins" démarre par : "En Amérique, il existe deux classes de voyageurs: la première classe et la classe de voyageurs accompagnés d'enfants. "
Le thème des bambins revient aussi dans "L'étranger dans nos murs" : "Un des problèmes posés par l'éducation des enfants, que les livres traitant de ce sujet négligent généralement, est celui du petit-camarade-de-classe-en-visite. Que faire de lui, la loi étant ce qu'elle est?"
L'une des meilleures est à mon avis "Du temps où le génie demeurait votre humble serviteur", avec des extraits de correspondance d'Ulysse à Pénélope et de désopilantes missives de Clarissa Harlowe.
Tout citer serait criminel, car j'espère bien que vous allez découvrir
Benchley, qui nous apprend aussi que la ville de Budapest n'existe plus depuis 1802.
Dommage qu'il n'ait pas vécu au temps de l'ordinateur et du téléphone portable, quand on lit son "Un instant, ne quittez pas!"
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