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Le Centre Galactique tome 2 sur 6

William Olivier Desmond (Traducteur)Gilles Goullet (Traducteur)
EAN : 9782207251997
544 pages
Denoël (28/03/2001)
3.54/5   26 notes
Résumé :
Bien des années après l'apparition des premiers signes d'intelligence extraterrestre aux abords de notre système solaire, un vaisseau terrien traverse l'espace à la recherche de vie. Aux abords de chacune des planètes susceptibles de développer une vie organique, la même constatation : une boule gigantesque en orbite satellitaire veille à ce que cela n'arrive pas, quand elle ne l'a pas purement et simplement détruit. Pourtant, des espèces ont réussi à tromper la vig... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
A travers la mer des soleils
Avant de commencer ce roman il faut penser à allumer vos neurones ( sourires ) .
Ce roman n'est pas mauvais mais il est aride et difficile mais c'est un remarquable moment de hard science .
Ce texte n'est pas forcément une partie de plaisir c'est clair ..
Mais il est bien écrit et c'est le second roman d'un cycle qui en compte trois autres en français et un dernier jamais traduit en anglais .
Les deux premiers se lisent séparément pour la suite il vaut mieux suivre l'ordre de publication .
Perso : j'ai eu un peu de mal avec ce roman non pas qu'il soit mauvais ( c'est tout le contraire ) mais il y a une crédible étrangeté dans la description d' une extrêmement autre forme de vie extraterrestre au destin tragique qui est hébergé dans un environnement inconcevable qui n'est pas facile à appréhender .
Un message provenant d'une forme de vie intelligente et extra-terrestre est décrypté .. un vaisseau est lancé « à travers la mer des soleils « pour aller à la recherche de ces autres avec un grand A ..
A l'arrivée l'expédition découvrira un monde théoriquement inhabitable ( apparemment ) .
Ses membres vont explorer cette planète en compagnie du lecteur et ils découvriront une lancinante tragédie qui pourrait bien infléchir vers le bas la courbe de la prometteuse destinée de l'humanité ..
Ce cycle brille à mettre en scène la thématique de la survie envers et contre l'acharnement de l'histoire et des évènements .
C'est une thématique qui me parle énormément et je suis très exigent quant à sa mise en fiction et tous les volumes de ce cycle le font de manière magistralement solide et évocatrice ...
Dans ce volume l'auteur nous propose d'explorer un environnement totalement hostile et inhabitable ... de l'explorer car il héberge un véritable mystère dont le percement s'avèrera être passionnant ....
Les implications s'avèreront grandioses et terribles ... TRAGIQUES ET ANGOISSANTES .
Donc oui .. : atermoiements .. difficultés .. questionnements ... aridité ... hard SF ... et : tutti quanti ..
Un texte solide et c'est vrai aussi aride que peut l'être ce corps céleste mais aussi émouvant et puissant que peut l'être la lutte pour la survivance ..
L'ennemi peut être rusé .. implacable ... déterminé .. mais il reste toujours le moyen de surmonter en partie les difficultés et de préserver une étincelle intacte pour l'avenir .
C'est la poignante leçon de ce cycle qui me passionne ...
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Décidément lire Benford n'est pas aussi fluide que la mer qu'il mentionne dans le titre.
J'avais déjà rencontré des récifs dans l'Océan de la nuit, et ça a recommencé. Heureusement, le fond de l'intrigue (caché dans les dorsales océaniques) m'intéresse bien et l'auteur parvient à suffisamment l'alimenter pour que je souhaite m'accrocher.

Premier écueil : je trouve le personnage principal, Nigel, particulièrement imbuvable. C'est monsieur-je-sais-tout qui méprise les avis différents du sien et passe son temps à court-circuiter toutes les voies hiérarchiques et tous les plans préconçus. Impossible pour lui d'avoir de vrais amis. Tout à fait le genre de mec que je déteste fréquenter. Une sorte de professeur Challenger de Conan Doyle, mais en pas drôle.
Bon, à sa décharge, Nigel a été pensé comme ça. Et il dispose d'une espèce de méta-compréhension des choses qu'il ne sait pas expliquer et qui l'isole. J'ai beau le savoir, il m'énerve.

Je trouve plus gênant certains effets de style de Gregory Benford utilise. Il aime faire avancer son histoire en décrivant des discussions à bâton rompues à multiples voix non identifiées. Cela donne l'impression de conversations de comptoir ou de bouts de discussion captées lors d'une soirée. Les phrases s'interrompent avant la fin ; on se coupe la parole ; ça fait gros brouhaha. Ces discussions ont souvent un caractère scientifique, et là le manque de vulgarisation fait que souvent on ne comprend pas les détails. L'auteur aime aussi écrire des paragraphes où il mêle science et lyrisme, pour un résultat que je trouve mitigé. Il fait de la hard science, ne l'oublions pas.

Mais les thèmes principaux de l'histoire me parlent : opposition vie organique intelligente et machines à un niveau galactique et communication avec des espèces extraterrestres. Les formes de vie intelligente que conçoit Benford sont fascinantes, et j'aime bien la façon dont les humains apprennent petit à petit, parfois violemment, à quoi ils ont affaire.
Je suis moins fasciné par le pendant « innovations sociales » qui intéressent aussi beaucoup l'auteur. Comme dans le premier tome, il en remet une couche avec les tensions internes à sa nouvelle triade sentimentale Nigel-Nikka-Carlotta, éléments qui sont découplés de l'intrigue principale. Benford passe du temps aussi pour décrire les innovations sociales qui sont développées par la communauté d'humains à bord du vaisseau « Lancer » (un vaisseau qui a l'air de fonctionner selon la même technologie que celle du vaisseau du roman Tau Zéro de Poul Anderson). Cela m'a un peu évoqué l'évolution de la communauté de savants qui vit dans le satellite d'observation autour de la planète Helliconia (trilogie de Brian Aldiss). Là encore, pas vraiment d'influence sur le thème principal.

C'est donc une lecture en dents de scie que j'ai pratiquée. Mon intérêt pour le thème principal l'emporte et je suis toujours motivé pour lire la suite, qui semble se passer bien des éons plus tard.
A noter que Gregory Benford a réécrit la fin de ce tome en 1989, probablement afin de laisser une ouverture pour la suite qu'il n'avait peut-être pas envisagée au départ. le roman publié dans la collection Présence du Futur correspond à la première version (celle de 1984). Celui du Livre de Poche à la deuxième version.
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Ecrit 7 ans plus tard (1984) que Dans l'océan de la nuit : le Centre galactique le livre a malgré tout mieux vieilli.

On retrouve le héros du premier tome, qu'on avait déjà pas aimé. Les sentiments se confirment.
Toujours ce style, lent, pénible, plat qui a le don de faire passer une histoire ou une situation pour profondément inintéressante alors que l'idée de base est bonne.

On s'ennuie à chaque page, quand action il y a (j'entends par action, quand les personnages font autre chose qu'attendre, et digresser sur tout et rien) la narration est tellement plate, impersonnelle qu'on finit par lire en diagonale, pour simplement connaître la suite et cesser de lire du Benford.

Si vous n'avez pas aimé le premier tome, surtout n'achetez pas le second et fuyez absolument le troisième : le Centre galactique, tome 3 : La Grande Rivière du ciel
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Salut les Babelionautes
Presque un mois pour venir a bout de ce tome deux du Centre Galactique de Grégory Benford, c'est la première fois qu'il me faille autant de temps pour lire un livre.
Même si il comportait plus de 500 pages, c'est surtout les explications scientifiques qui m'ont rebuté.
de plus à part le personnage principal, Nigel Walmsley, il n'y a rien pour le rattacher au tome un.
En plus dans l'astéroïde transformé en vaisseau spatial, il y a une grande part dévolu aux interactions humaines et même des changement de sexes, et cela n'apporte strictement rien a l'intrigue.
Merci tout de même aux deux traducteurs, William Olivier Desmond et Gilles Goullet, cela n'a pas du être simple.
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A l'image du premier volet, il y a quelque chose de profondément scientifique dans la trame de ce roman. Je ne parle pas de la science en tant que tel, mais de l'angoisse du scientifique : est-ce que je me trompe ? Quand les indices sont tellement parcellaires que la théorie explicative est aussi fragile qu'un château d'allumette sans colle ; quand on est l'objet de la raillerie de ses pairs, d'autant que la sénilité vous gagne ; quand on cherche désespéramment à se tromper et à tromper ses pairs quand des faits déroutant font des clins d'oeil ; bref quand on est seul, même avec soi-même : voilà le défi de la vie de Nigel. Mais Nikka reste a ses cotés, car elle a foi en lui.

A quelques années lumières de là, sur Terre, naufragé en danger sur un océan, Warren a accès à toutes les explications au mystère qu'il partage avec Nigel ; il faut juste qu'il enseigne sa langue à ces invités qui menace l'humanité.

Ironiquement Warren et Nigel sont justes bien que séparés de quelques années, mais ils restent synchrone (ah ! la relativité restreinte). Et quand enfin, Warren s'est fait instruire la vérité, quand la théorie de Nigel triomphe, il est trop tard : l'humanité affronte son plus grand péril, bizarrement elle-même, sur Terre et en orbite autour d'une exoplanète autour de l'étoile Ross 128.

Fun fact : le roman a été écrit en 1985, la planète autour de Ross 128 a été découverte en 2017...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Nikka et Carlotta se lancèrent dans une conversation sur le nouveau poste qu'occupait untel ou untel, sur les nouvelles liaisons, et sur tout ce qui avait pu mériter, depuis cinq ans, d'alimenter les papotages et la médisance. Pour Nigel, cet échange se rapprochait un peu trop des commérages réchauffés que l'on peut entendre à longueur d'année dans les bureaux, et sa banalité le frappa. Qui aurait pu imaginer qu'un vaisseau interstellaire, parcourant les parsecs à une vitesse proche de celle de la lumière, devînt, dans sa dimension humaine, une vulgaire péniche bureaucratique ?
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— Te rends-tu compte, Nigel, que tu veux me faire introduire des informations fausses dans le système ?
— La vérité n'est qu'une opinion qui a survécu aux autres.
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Un océan englobait la planète d'un pôle à l'autre , et on ne voyait aucune terre émergée . Le spectre d'émission de cette mer unique comportait des aberrations chimiques ; la sonde vérifia et revérifia , puis dans une furieuse agitation cybernétique relaya ce message : cette planète baignait littéralement dans le pétrole .
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La vérité, c'est que les recherches et les crédits portaient plutôt sur des objets spectaculaires, hautement énergétiques - les pulsars, les quasars, les radio-sources. les petites étoiles rouges avaient quelque chose d'ennuyeux. On avait du mal à les voir, et elles menaient des vies plutôt ternes.
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Derrière la politique collective officielle du Lancer se dissimulaient toutes sortes de petits chefs aux instincts vieux comme le monde.
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