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EAN : 9782246812661
144 pages
Grasset (05/04/2017)
3.88/5   13 notes
Résumé :
Des portraits-souvenirs ? Des croquis à même le vif – ou le mort ?
Tels sont ces instantanés saisis par Pierre Bénichou au fil de sa curiosité, de son métier, de ses nuits…
Chaque fois, une « figure » de la chanson, des lettres, des affaires, est ici ressuscitée avec la baguette magique d’un grand style. On y retrouve, classés par ordre alphabétique – de Aragon (Louis) à Ventura (Lino) – Françoise Dolto et Simone Signoret, François Mitterrand et Jean ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Une belle plume, c'est ce que je retiens avant tout de ce livre. J'y ajouterai bien un franc parler, un brin d'impertinence mais surtout de la nostalgie, beaucoup de nostalgie. Et c'est tout ce qu'on attend pour un recueil de nécrologie. Certains personnages m'étaient étrangers ce qui m'a permis de les découvrir, mais la plupart m'étaient connus. J'ai beaucoup apprécié la tendresse de Pierre Benichou, on la perçoit dans la plupart de ces portraits et pour cause il y avait beaucoup d'amis ou de connaissance à lui ce qui personnalise l'écrit.
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recueil de portraits tout en sensibilité.
Très agréable à lire
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Journaliste atypique (presse écrite et audiovisuelle), ancien rédacteur en chef du "Nouvel Observateur", commandeur de la Légion d'honneur, Pierre Bénichou publie son premier livre. Un recueil de portraits-souvenirs, d'"instantanés" (classés par ordre alphabétique) où ce chroniqueur, étranger à la langue de bois, salue quelque vingt-cinq figures disparues. de certaines, il fut l'intime. Une plume ardente, un pinceau qui scintille au fil de pages écrites dans l'instant ou ces personnages se nommaient Aragon, Lino Ventura, Jean Cau, Cocteau, Coluche, Françoise Dolto, Marguerite Duras, Fellini, Léo Ferré, Serge Gainsbourg, Rock Hudson, Jean Marais, François Mitterrand, Helmut Newton et Charles Trenet. le chant émouvant d'un homme de coeur Il confesse : C'est dans ce temps hors du temps que je me suis efforcé, en journaliste, de retrouver le profil perdu de mes absents.
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En parcourant ce livre, la première impression qui me vient en tête prend la forme des premières paroles de la Bohème de Charles Aznavour : "Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître"... Les moins de vingt ans et je dirais même les moins de trente ans...
En effet, les articles du talentueux Pierre Benichou concernent le plus souvent des artistes appartenant à la génération de mes parents, voire de mes grands-parents (artistes que je connais tout de même pour la plupart).

Malgré cela, on peut vraiment apercevoir un vrai talent d'écriture au travers de ces articles, qui content la vie de toutes ces grandes figures, avec une plume tantôt tendre et nostalgique (pour Jean Cau ou Robert Scipion), tantôt acerbe (pour Simone Signoret ou Jean Marais), tantôt déroutante (pour Louis Aragon) mais toujours juste. de plus, les anecdotes, que l'on ne connaît pas forcément, sont toujours passionnantes.

On pourrait cependant regretter l'absence de grandes figures marquantes comme Michel Audiard, Bernard Blier ou encore Sim, par exemple, sur lesquels il aurait pu également écrire d'excellents papiers.

En bref, un livre que je recommande à tous ceux qui souhaitent faire un bond en arrière d'une vingtaine d'années et à ceux qui aiment Pierre Benichou.
Lien : http://leslecturesduprofesse..
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critiques presse (2)
LaCroix
01 juillet 2017
Célèbres ou oubliés, ces disparus défilent devant nous, tous traités avec talent et indulgence, soupçon d’envie aussi pour les vies qu’ils se sont autorisées dans leur somptueuse liberté.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Bibliobs
11 mai 2017
Pas de larmes ici, plutôt des sourires. Et une immense mélancolie, qu'il sait si bien cacher sous des plaisanteries.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
"Que reste-t-il de nos amours ?" Relisez ce vers, relisez-le deux fois, dix fois, et vous verrez Hamlet interrogeant le crâne, Proust devant les momies du "Temps retrouvé", Giacometti et son "Homme qui marche", Bacon défiguré. J'en rajoute ? Et après ? Ce n'est pas tous les jours qu'on perd un siècle.
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Pourquoi j'aime Cocteau...Parce que j'ai appris dans les poèmes de Cocteau à lire, à aimer, à haïr. Et à ne respecter que les hommes perdus.
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(Serge Gainsbourg) C'est la mort qui s'est chargée de mettre un terme à nos réticences de vieux gamins. Rêvions-nous d'un Gainsbourg bien convenable, d'un Coluche en costume trois-pièces, d'un Villon rasé de près ? Sommes-nous à ce point frivoles pour que deux clowneries et trois obscénités nous aient gâché les dernières images de ce poète rigoureux, de cet artiste à la main tremblante et forte ? Ou à ce point ahuris devant cette maudite télé qui n'en finit pas de nous flouer, pour avoir cru que les grimaces du clown masochiste qu'elle nous a montrées étaient plus vraies que la réalité d'un homme ? (p. 94)
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(Léo Ferré) Comment, là où Gabriel Fauré, Debussy, Reynaldo Hahn et tant d'autres ont échoué (avec le grand Verlaine notamment), un pianiste de bar a-t-il réussi ? Tout simplement parce que ce génial metteur en musique était aussi un fou de mots. Un poète en mineur, ce qui n'est pas du tout la même chose qu'un poète mineur ni qu'un faiseur de chansons. (p. 79)
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(Jean Marais) Il croyait à la chance, il ne croyait qu'à ça, il disait qu'il en avait trop et que c'était l'injustice même. Il le disait de sa voix impossible, jamais "placée", qui avait fait de lui un mauvais, si mauvais acteur. Et il passait sa vie à s'excuser de n'être qu'une star, un mythe de papier. Lucidité, sincérité de ce gigolo devenu Roi Lear. (p. 109)
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Video de Pierre Bénichou (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierre Bénichou
L'intégralité de la chronique https://bit.ly/2w141ya Disparition de Pierre Benichou. Hommage à l'homme de culture avec Philippe Labro.
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