Ma critique pourrait se résumer à "pauvres petites filles riches".
Si les problèmes des nantis (très nantis ) ne vous scandalisent pas au premier degré et ne vous font pas dresser les cheveux sur la tête, vous apprendrez comment les très riches épouses new yorkaises des années 50-60 occupaient leur temps en futilités, papotages, jalousies.
Vanité et vénalité au sommet de leur art.
L'étude de moeurs, assaisonnée de scandales et de trahisons ne manque pas de piquant ; véritable bal des courtisans et des hypocrites.
C'est le portrait de
Truman Capote qui m'a le plus intéressée et cette étrange relation amoureuse et platonique entre l'écrivain homosexuel et son amie Babe Paley, la reine des Cygnes et la moins antipathique de cette bande de mondaines.
"Il était exactement comme elle. Rare et exotique, mais aussi complètement paumé et ordinaire".
A l'évidence, ce roman n'est pas une lecture indispensable.
De
Melanie Benjamin, j'avais beaucoup plus apprécié tant par le sujet que par le style "
la femme de l'aviateur", magnifique portrait de madame Lindbergh.
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