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EAN : 9782490155453
Éditions Emmanuelle Collas (27/08/2021)
4.02/5   52 notes
Résumé :
Une histoire d’amour dans un des lieux les plus outragés de la planète par l’intolérance religieuse, la guerre perpétuelle, la tyrannie meurtrière : le Proche-Orient. Tout commence quand se présente, à la frontière entre Turquie et Syrie, un étrange candidat au Jihâd, français et converti, du nom de Tammouz. Qui est-il, cet avatar du diable, aimé des chats et fâché avec son Patron? Parti à la recherche de la femme qu’il a follement aimée , il rencontre sur sa route ... >Voir plus
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Comment aborder ce roman situé dans un des lieux les plus furieux ,dangereux et diabolique de la planète : la Syrie contemporaine, un lieu de mort , de haine et de ruines entre le massacre des yasidis, adeptes d'une très vieille religion minoritaire, attachés au symbole de L'ANGE PAON , les fous furieux de Daech, les combats kurdes , les combattants américains dont Adam, pilote de drones , engagé avec le kurde Ferhat dans les forces démocratiques syriennes, l'enrôlement des jihadistes, les enragés de l'état islamique,, les coupeurs de têtes , violeurs de fillettes les enfants enlevés par Daech, Aran et Reben , à l'instruction insoutenable , mémorisation du Coran, vidéos de décapitation, flagellation ? .

Au coeur de cette folie meurtrière, cette terreur ambiante , le roman , audacieux , complexe , foisonnant , entremêle les péripéties de deux trios , une mère , Yésedie, : «  Les yeux, le visage , la chevelure , cette beauté extraordinaire qui ne se prémunit pourtant pas contre le malheur » ,la fameuse Zayélé , cherchant à sauver ses deux fils et un homme sans âge, personnage mythique , mystique , théâtral, ambigu , loufoque ,Tamouz , le personnage principal qui arrive un beau matin dans un petit village syrien, cet homme aux cheveux blanchis ne paraît pas vieux mais il est énigmatique , figure terrestre de l'éternité , il s'adresse au PATRON , qu'il supplie de temps en temps ,, mais à qui il est soumis corps et âme .

Qui est cet avatar , improbable , aimé des chats , personnage central, immortel qui traverse le récit en entier ?
Il est à la recherche de la femme qu'il a aimée , rencontre la belle Zayélé, puis Houda , artiste chanteuse , gaie et sensuelle à la voix miraculeuse , fragile , une voix d'or ,en sorte ,un ange qui chante et son amant Yassir , Sunnite .

Les personnages sont attachants , touchants , cette compassion qui nous étreint devant l'amour de ce couple qui a survécu à l'exécution , l'amour de Reben ——qui a subi au camp humiliations , coups et angoisse ,——- pour son frère Aran , handicapé , de l'amour fou au beau milieu de l'horreur, de la peur, des sentences de mort' ,des opérations suicide , des assassins , délateurs , lapideurs , violeurs , , bourreaux et exécuteurs .
Les deux garçons parviendront - ils à être modèles contre leur gré ?
À devenir les martyrs désignés ?
Le romancier , algérien, confronté aux violences qui secoue le Proche Orient nous livre un roman d'amour et d'aventures puissant, aux scènes tragiques , caustiques, parfois mystiques ..

Il fait preuve d'un imaginaire impitoyable dans la relation réelle et la crudité des faits et de compassion envers ses personnages..

Oeuvre Tragique , parfois drôle, cruelle , intense , complexe, universelle dans un chaudron , cette Syrie complètement folle !
Par la violence de certaines scènes et sa complexité il peut ne pas plaire !
C'est ma libraire de la Fabrique qui m'a incitée à choisir cet ouvrage !
443 pages chez Emmanuelle Collas.
La première de couverture est très belle .
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Quelque part à la frontière turco-syrienne en 2015.
Comment donner à tous l'envie de se précipiter sur ce livre juste génial ?
Je m'étais moi-même jeté dessus à sa sortie sans chercher de quoi il parlait, séduite par le titre qui faisait un charmant écho dans ma petite tête « L'amour au temps des scélérats », « L'amour au temps du choléra ». Et puis, les choses étant ce qu'elles sont, d'autres livres sont venus l'ensevelir peu à peu au point que je l'ai oublié.

Le titre est peut-être le plus simple fil à dérouler pour en parler.
Le théâtre de ce récit est la Syrie mais il aurait pu aussi bien être ailleurs : l'Allemagne nazie, l'Afghanistan, l'Amérique au temps des grandes découvertes...

Il est certain que la Syrie est le lieu idéal pour trouver des scélérats : Daech, les Syriens de Bachar al Assad, les Américains. Ce n'est pas ce qui manque et en termes de barbarie rien n'est épargné au lecteur mais surtout rien n'est épargné aux personnages qui sont plongés dans cet univers de folie.
Zayélé, Yézidie, est enlevée par Daech qui lui a pris ses deux garçons pour en faire des lionceaux de l'Etat islamique.
Houda, jeune syrienne dénoncée par son père, est condamnée à être lapidée avec son amant.
Adams, indien lakota, qui a piloté des drones meurtriers depuis la Californie pour le compte de l'armée américaine, vient chercher la rédemption aux côtés des Kurdes syriens.
Le seul qui traverse toutes ces horreurs avec flegme est le mystérieux thaumaturge, Tammouz, qui semble parcourir les millénaires sans trop savoir pourquoi le Patron l'a déchu (le Maître car il y a aussi des références à Boulgakov dans ce roman) et qui cherche des traces d'une femme follement aimée dans un passé lointain.

Chacun suit son destin au gré des rencontres heureuses ou pas, au gré de ces décisions, au gré des hasards. Chacun, même les personnages secondaires, est porté par l'amour d'un homme, d'une femme, de ses enfants, de son frère… de l'art…

Je suis contente d'avoir exhumé de ma PAL ce roman extraordinaire qui évoque la puissance de l'amour au milieu de la barbarie sur un ton grave certes mais pas que. Il y a une espèce de légèreté, de l'humour et c'est ce qui rend ce roman si lumineux au milieu de toute cette noirceur.
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Il a de l'imagination, c'est sûre; il raconte bien l'histoire, c'est certain mais il en fait trop. Il écrit trop. C'est long, trop long, ronflant et parfois ennuyant. L'histoire s'étire et s'étire tant qu'elle casse le fil. le texte perd alors de son énergie et donc de son intérêt. Mais c'est dure aussi. C'est la barbarie, la guerre en Syrie. Daech tue, assassine, torture, viole, capture, esclavagise. J'ai donc lu avec beaucoup d'appréhension, le coeur serré et nauséeux. Mais j'ai lu.


J'ai lu le sort des Kurdes de confession yézidie et, comme à l'accoutumée, j'ai remercié ma chance; une chance que n'ont pas mes compatriotes kurdes restés au pays. Pour eux, j'ai une peine immense car ils endurent tout ce que je n'ose imaginer pour ma famille et mes enfants. Je suis triste pour ces tués par centaines, pour ces familles décimées, pour ces femmes et enfants capturés, violés, vendus et tenus en esclavage. Je suis triste pour eux et je remercie l'auteur de les rappeler à notre mémoire car elle oublie toujours, éternellement. 


En revanche, gros bémol, je l'invite à revoir sa copie pour ce qui concerne les personnages kurdes du YPG. Ils manquent cruellement de crédibilité et je dirai même - si je n'étais pas aussi gentille - qu'il s'agit là d'une pure propagande anti-YPG comme on la retrouve dans les interventions de journalistes "anti-kurdes". Je l'ai déjà dit ici, la fiction n'autorise pas tout. Quand elle se confronte à la réalité, elle ne peut s'extirper de la question de la vérité. Elle doit donc avoir le soucis de la justesse et de la justice dans son propos. La guerre en Syrie étant une guerre contemporaine, le mouvement kurde ayant une existence réelle, l'auteur ne peut écrire tout et n'importe quoi sous le sceau de la fiction. Je ne peux donc laisser dire que le YPG soit capable d'immoler un ennemi et de filmer cette barbarie. La pratique, celle de Daech, est interdite au sein du mouvement kurde qui prohibe tous les comportements inhumains et dégradants. le YPG fait la guerre, oui, mais il tente, dans cette guerre barbare et indigne, de maintenir le sens de la dignité humaine. Il en va de sa morale, de sa philosophie et de la conception qu'il se fait de l'humanité. Il faut ne pas connaître le YPG pour oser écrire pareille connerie.


De même, il est peu probable que vous entendiez un membre du YPG tenir des propos vulgaires à propos des femmes yézidis tenues en esclavage sexuelle par Daech. Non, un membre du YPG chargé de la surveillance d'un camps de réfugiés pour les Kurdes yézidis ne dirait pas, devant une recrue étrangère de surcroît, qu'une femme yézidie est une « pute » qui a été « baisé par les chiens de Daech ». Sauf si ce membre est un « civil » qui n'a pas reçu l'éducation politique imposée au sein du mouvement. Et même dans ce cas-là, j'ai un doute sur la crédibilité du personnage. Enfin, pour finir, puisqu'il faut en finir avec les exemples, l'administration du Rojava ne considère pas les « lioncaux du Califat », surtout s'ils sont, comme dans le roman, des petits Kurdes yézidis, comme des « traitres » ou des personnes à « emprisonner ». Ils sont, au contraire, considérés comme des victimes et sont, à ce titre, pris en charge et soignés dans tous les sens du terme.


Alors, je dirai qu'il suffit ! Ça suffit de relativiser et de considérer que dans cette guerre syrienne tout le monde se vaut. Non ! La guerre menée par le YPG, quoi que l'on puisse penser de lui et de ses actions, n'est pas celle menée par Assad ou Daech ! La philosophie politique du YPG, ses valeurs, sa morale et ses pratiques se distinguent en tout point des autres mouvements armés et ne pas le voir c'est, au mieux, une ignorance crasse ; au pire une propagande anti-kurde détestable et méprisable. Alors désolée mais je ne peux conseiller ce roman.
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La première fois que j'ai entendu parler de ce livre, c'était lors d'un VLEEL avec Emmanuelle Collas. Son enthousiasme pour ce roman transparaissait par écran interposé et je me suis noté ce titre, clin d'oeil à Gabriel Garcia Marquez.

Le hasard faisant bien les choses, je l'ai trouvé peu après, alors que je flânais dans une librairie.

Et me voilà embarquée pour la Syrie. Terre maudite et ensanglantée depuis des années.

À la suite de Tammouz, un être sans âge qui cherche à retrouver le souvenir d'un amour perdu.

De Zayélé, mère de famille yézidie et de ses deux enfants.

De Houda et de Yassir qui s'aiment et doivent mourir pour cet amour hors mariage.

D'Adams qui veut réparer un crime qu'il a commis et recherche l'absolution en combattant au côté des YPG.

Il y a quelque chose de presque irréel à parler d'amour quand la guerre et les hommes ravagent tout. Lorsque les épreuves séparent les êtres qui s'aiment. Lorsque le temps déroule son flot entraînant irrémédiablement une fin tragique.

Pourtant dans tout ce marasme et ce chaos, c'est peut-être bien la dernière chose qui fait sens, qui rend la beauté à l'humanité. Qui fait déplacer les montagnes et commettre le pire. 

Ce roman est excellent. L'auteur réussit à tisser un roman sur un sujet difficile à traiter, de manière humaniste, réaliste mais sans pathos superflu avec une histoire dont on ne peut se détacher tellement l'empathie se créée pour cette galerie de personnages. 

La complexité de la situation syrienne est présentée ainsi que les atrocités commises par les belligérants. La cruauté des viols, des tortures, des enfants envoyés au suicide…rien n'est épargné au lecteur. Pourtant, ce roman est baigné d'une lumière, qui persiste, faible mais forte comme le lien qui unit deux frères, une mère et ses fils, un jeune couple…

Anouar Benmalek livre un roman parfaitement maîtrisé qui rejoint sans conteste la liste de mes plus belles lectures de l'année.
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Le roman d'Aouar Benmalek se dévore tant nous sommes pris dans un récit sombre aux légères touches de lumière. Les événements prennent place en Mésopotamie à l'époque sumérienne, et surtout au coeur du conflit en Syrie, jusqu'aux frontières turques et irakiennes. Nous découvrons les populations peuplant ces espaces et leurs croyances. Premiers monothéistes, musulmans sunnites et chiites (modérés ou extrémistes), yézidis. le travail de documentation de l'auteur sur les époques passées, les textes religieux, et le contexte géopolitique actuel se ressent d'ailleurs.

Le rythme extrêmement bien soutenu nous fait passer d'un protagoniste à l'autre et d'une époque à une autre. Brutalement au début, puis de plus en plus subtilement. Car si nous découvrons l'histoire des personnages par étape, certains destins finissent par se croiser. Nous rencontrons ainsi le personnage central de Tammouz, être divin ou diablotin, l'ami des chats faiseur de miracles, qui semble traverser les millénaires ; Zayélé et ses deux enfants Reben et Aran, des Yézidis de Syrie ; Yassir et Houda, les deux amants musulmans syriens rappelant Qaïs et Leïla ; Ibrahim Fawzi, musulman irakien tombé dans le djihadisme après des bouleversements psychologiques (l'invasion des Américains a privé son bébé de soins et il a subi la torture des troupes de Bachar al Assad) ;  Adams, l'Américain d'origine Amérindienne venu combattre auprès des Kurdes. Et puis les personnages secondaires, comme Pierre, le Français tombé amoureux de Zayélé, Ferhad, le Kurde binôme d'Adams, ou encore le djihadiste parisien. Tous particulièrement bien brossés puisque loin de l'écueil des "bons" et des "mauvais". La complexité humaine s'avère parfaitement retranscrite.

En toile de fond apparaissent des questions existencielles relatives aux religions et aux conséquences terrestres qu'elles entraînent. Dieu ordonne-t-Il de tuer ? Ou est-ce une interprétation de l'Homme ? L'être humain se cacherait-il sinon derrière l'étendard divin afin d'assouvir ses ambitions de dominations ? C'est là toute la profondeur du récit : une fiction aux racines bien réelles, qui ouvre plus largement sur la question de la foi. Je préfère vous avertir : les faits abordés sont difficiles de par les sujets évoqués. Il est notamment question de conflits armés, de torture, d'esclavage sexuel (avec le rejet par déshonneur des femmes violées quelle que soit la mouvance ethno-religieuse), de pédophilie, de lapidation. Pour autant, l'auteur ne tombe pas dans des descriptions détaillées malsaines. Il dit des réalités sans aucun voyeurisme. de la vérité crue rendant compte de l'ignominie des comportements humains, particulièrement lorsqu'il est question de croyances.

Et au milieu de l'horreur, le fil conducteur bien mince de l'amour sous toutes ses formes. L'amour entre deux êtres (charnel ou platonique), l'amour d'une mère, d'un père, l'amour fraternel, l'amour empathique envers son prochain, l'amour de l'art. En somme, un livre qui secoue mais fait ainsi réfléchir sur l'humanité.
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Ça doit être ça, le second principe de la thermodynamique : on passe notre vie à mourir.
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De toute manière, ce pays est encore plus indéchiffrable que dans ses pires cauchemars : les enragés de l'Etat islamique se battent contre le régime de Damas et contre toutes les autres milices, islamistes en particulier, sans excepter al-Qaïda ; les chiites aléoutes se battent contre les sunnites de tous bords ; les Kurdes désunis luttent contre Daesh, contre les Turcs et, parfois, contre - ou avec, selon le jour de la semaine - le régime de Damas ; l'aviation des Russes soutient le régime en bombardant les rebelles, barbus ou non, sans épargner les civils ; les Saoudiens et les Emiratis financent sans vergogne des groupes salafistes ; les Américains, après avoir déclenché en Irak la "mère de toutes les catastrophes", montent des opérations tordues avec leurs alliés israéliens contre les Iraniens, eux-mêmes patrons du Hezbollah, accouru à toute vitesse du Liban ; les minorités encore plus minoritaires, comme les chrétiens, les Araméens, les Turkmènes, les Tcherkesses, les Chaldéens se retrouvent comme des fourmis sur un terrain où se battraient des éléphants furibards."
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«  Pendant des mois, il passa alors une partie de son temps dans l’édifice religieux à se construire une sorte de mosquée intérieure , dont la qibla était l’amour de sa femme et les murs l’exécration sans limites qu’il vouait désormais au pouvoir de son pays et à ces Assassins indifférents bardés d’acier et de munitions à l’uranium venus de l’autre côté de l’Atlantique détruire l’hôpital qui aurait pu sauver son bébé —— et son couple …. »
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« +En moi est entré le mal d’amour comme un poison mêlé de miel.
Je m’en suis délecté sans savoir, et dans ce délice était la mort » .(…….).

«  L’amour est un crocodile sur le fleuve du désir » ….
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«  Mon frère est un idéaliste , il rêve de se sacrifier depuis des années, il souhaite seulement et de toute son âme que sa mort au profit de notre religion soit entourée de beauté » ….
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Au coeur de la violence, il y aura toujours des êtres qui, dans un surgissement, opposeront à l'exil, à la terreur et au racisme, le plus beau visage de l'humanité. Anouar Benmalek "L'amour au temps des scélérats" (Emmanuelle Collas), Louis-Philippe Dalembert "Milwaukee blues" (Sabine Wespieser) et Konstantinos Tzamiotis "Point de passage" (Actes Sud). Animée par Alexia Kefalas, journaliste Interprète: Vaggelis Gikas
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