Merci à l'éditeur
Francois Guérif d'éclairer notre lanterne en préambule, "un jardin à la cour",
La cour c'est bien sûr la cour d'assises, et le jardin, c'est le box !
Alors "un jardin à la cour", un récit inachevé, des phrases jetées à la suite les unes et les autres, à reprendre, à remachouiller, pour les recracher avec plus de puissance, plus de colère.
Cher Abdel, il t'aura manqué le temps pour pouvoir le faire avec plus d'efficacité, mais est ce important, je crois qu'il faut pour nous, tes lecteurs, t'accompagner dans ta dernière cavale.
A la suite de ce texte, il y a d'autres nouvelles, des textes courts, percutants qui font mal, très mal qui parlent du cul, des fantasmes, des ravages de l'enfermement,
et d'autres de la rue, des rues, celles des gosses de riches qui jouent à se faire peur, et celles des paumés qui se retrouvent là car ils n'ont nulle part où aller ailleurs,
De tes délires, de ton amour d'Erika qui t'a motivé pour avancer, pour ne pas t'embourber où les autres voulaient te condamner.
17 ans d'une vie derrière les barreaux, ça laisse peu de temps pour autre chose, la vie est courte, la vie est est très courte.... Il faut savoir en profiter.
Je n'oublierai pas ton souhait l'ami Abdel et j'essaierai modestement de faire passer tes mots pour que tu puisses encore te "faire conteur car il me plait !
En amicale fraternité.
En fraternelle amitié."
Porter loin et fort tes mots de colère et de bonheur sur ce qu'a été ta vie.
Et merci de tout coeur pour l'espoir que tu nous as donné et que tu continues à nous donner.