Catherine, tome 3 : Belle Catherine

J'ai le coeur si plein d'amour, de joie et de douceur
Que la glace me paraît fleur et la neige verdure...

L'amour est frère de la mort. Dans les temps cruels qui sont les nôtres, ils sont les seules choses qui comptent.

La terreur de la damnation, l'antique effroi de Satan et du sorcier son serviteur ! Le grand seigneur, le guerrier sans peur disparaissaient, d'un seul coup, laissant seulement, à nu, l'homme aux prises avec la vieille peur ancestrales venue du fond des âges, l'angoisse de l'incompréhensible, née de l'humus des noires forêts druidiques sous l'éternelle menace des barbares deux du sang.

Les femmes de ce siècle, et cela quel que soit leur rang, doivent se battre tout au long de leur vie. Et aussi que, plus encore que la guerre, la peste, la mort ou la ruine, c'est l'homme qui est leur pire ennemi ! On se bat avec les armes que l'on possède. Et parfois mieux vaut plier la rage au cœur que s'opposer à la tempête au risque d'être brisée.

L'amour est frère de la mort. Dans les temps cruels qui sont les nôtres, ils sont les seules choses qui comptent.

Il est temps que le pouvoir revienne à ceux qui, par droit de naissance, doivent l'exercer, et non pas à quelque bergère en folie !

Les hommes d'armes ne sont pas toujours très intelligents. Il ne faut pas attacher d'importance à ce qu'ils disent.

Autant te présenter avec le maximum de dignité... et non pas faite comme une zin- gara !

Il faut prendre de la vie ce qu'elle offre, quand elle l'offre.

Même une belle dame a toujours besoin d'un chien fidèle.