Ce n’est jamais bon de courir deux lièvres à la fois.
Ce n’est pas parce que ce malheureux est affligé d’une femme à moitié folle qui préfère le fan-tan au bridge et court la nuit les quartiers interlopes qu’il faut le soupçonner d’abriter des pensées inavouables. En fait, son plus gros défaut est d’avoir une sale gueule, mais ça non plus ce n’est pas sa faute !
A s’occuper de trop de gens à la fois, on y perd le sens commun.
Les révolutionnaires sont tous comme ça ! Ils écrasent le bourgeois du haut de leur idéologie intransigeante mais dès qu’il s’agit de servir la Cause, ils sont prêts à faire n’importe quoi. Même à cirer les chaussures d’un capitaliste doublé d’un marchand d’armes.
Même si tu t’obstines à ne pas voir en elle une femme, c’en est une malgré tout. À vingt-deux ans elle a aussi le droit de rêver !
La patience, c’est l’art d’espérer.
L’homme le plus discret peut devenir bavard dès l’instant où l’on s’adresse à lui sur le ton qui convient.
Quand on veut quelque chose on peut accomplir des exploits.
Pour attraper certains poissons, il faut un appât de qualité, puis, avant de le sortir de l’eau, il faut se donner du mal, le fatiguer.
Après tout la concurrence ne peut pas faire de mal et, s’il s’y intéresse, cela pourrait la décider à surenchérir.