Calame, tome 2 : Les Deux Royaumes

J'ai toujours peur quand j'aime une série d'être déçue par la fin. Parce que la dernière impression est aussi importante ! Et là ouf, elle est à la hauteur, même si légèrement expéditive. On retrouve Maura, toujours enfermée dans la célèbre prison de Frankand, qui vient d'apprendre une nouvelle réjouissante. du coup elle ne pense plus à s'échapper tout de suite car elle compte délivrer quelqu'un en même temps. Son récit auprès du conteur se poursuit donc, pour mon plus grand plaisir !
Ce dernier tome tourne clairement autour de la magie du calame et ses conséquences, ses possibilités aussi pour sortir de cette prison d'où personne ne s'échappe. le récit est bien mené, alternant passé et présent, révélations et actions. On s'attache depuis le début à Maura mais aussi à certains personnages secondaires comme Alendro, Aedan, Breena, la beste....Ce sont des personnages qui ne sont pas parfaits, certes loin de la barbarie du roi Lumière mais parfois aussi reprochables. Ce qui est certain, c'est qu'ils vont me manquer, ainsi que cet univers basé sur une magie assez originale.
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J'ai eu un peu de mal à me remettre dedans dans la première moitié du tome, mais une fois que c'était fait j'ai tout autant apprécié cette seconde moitié que la première !

On est vraiment sur la suite de l'intrigue. le conteur, Jean d'Arterac, qui doit relater la vie de nos héros, Maura et Darran, continue à interroger les différents témoins pour savoir comment ils en sont arrivé la (c'est à dire dans la prison où on les suit depuis le début du premier tome)

Mais pendant ce temps la situation dans le royaume est vraiment instable et les choses se dégradent. Et bien entendu les prisonniers ont des secrets qui vont bientôt être dévoilés …

Difficile d'entrer plus dans les détails sans spoiler donc je m'arrête la pour le résumé.

Je crois que pendant la première moitié j'avais un peu de mal à m'intéresser aux péripéties racontée car elles n'avaient pas vraiment d'impact fort sur les événements du présent. du coup ça ne me semblait pas vraiment passionnant à suivre. Mais heureusement on fini par voir tout les liens et tout les éléments qui se mettent en place. C'est à partie de ce moment la que j'ai commencé à être vraiment prise dedans.

J'ai aimé le fait que finalement le message est que les haines doivent être laissées de coté même si elles sont justifiées parce qu'avec le temps elles finissent par nous bouffer. Tout les personnages qui restent dans leur mentalité de punition ou de revanche sont finalement ceux qui posent problème.

L'ensemble était toujours aussi touchant, triste, gai, plein d'espoir et de colère. Bref, je trouve que cette duologie est vraiment forte en sentiments qu'elle fait ressentir. On serre les dents devant l'injustice que subissent les héros, on souri quand tout va bien pour eux, on pleure quand il arrive une catastrophe, etc …
C'est vraiment très réussi, totalement dans la lignée du premier tome.

Dans l'ensemble malgré mon petit flottement du début, j'en garde un excellent souvenir et je lirai d'autres livres de l'auteur à l'avenir !
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Ce second et dernier tome du dyptique Calame reprend le récit là où il s'était arrêté dans le tome précèdent.

L'issu pour les prisonniers parait bien sombres, toujours retenus dans Frankland, ils seront tous exécutés lorsque l'illustre légender D'Arterac aura fini d'écrire l'histoire de Darran Dahl.
Cette fois, le conteur ne se contente pas du récit de Maura mais fait également appelle à d'autres participant de la rébellion ce qui apporte un nouveau souffle au récit.

Malgré cela, j'ai eu du mal à me relancer dans l'aventure, un peu lasse de découvrir les évènements du passés. J'avais envie d'action directe sans avoir en arrière plan la petite musique des survivants.
Le roman se lit très très bien, une fois bien lancée, j'étais impatiente d'avoir des réponses aux différentes questions que je me posais.
Paul Beorn a su éclaircir tous les mystères qu'il avait disséminés au fil des pages et c'est avec un immense plaisir que j'ai découvert le sort qu'il réservait à ses personnages. Il a un grand talent et une plume addictive.
L'univers crée par l'auteur est riche et mérite que l'on s'y attarde.

J'apprécierais un prochain roman dans le même monde que celui ci où peut être je pourrais croiser quelques personnages déjà rencontrés.

Et nous y voilà, tome 2, MAGISTRAL!
Le rythme du récit s accélère, saupoudré d une dose de suspens, Paul Beorn réussi à nous époustoufler.
Maura réussi grâce à sa magie à partir à la recherche dans la forteresse de Darran car elle découvre qu'il est bien vivant. d'Arterac interroge d autres témoins et l on découvre ainsi d autres voix qui racontent à leur manière les batailles menées par des femmes et son héroslégendaire Darran.
Du passé on arrive au présent et la lutte finale contre le roi Lumière dépend de la magie du calame, cette puissante renommée qui donne un pouvoir tel qui peut soit le dévorer comme pour le Roi Lumière soit le rendre indestructible comme pour Darran.
Les personnages secondaires du tome 1 prennent de l étoffe dans cette suite. Chacun a un rôle important à jouer dans l histoire.
Un tour de force qui conclu avec brio une histoire épique fantasy de très haute qualité.

Le vrai pouvoir, c'est de croire.
Les croyances donnent vies aux contes et légendes de tout temps. Il suffit d'y croire pour pouvoir.
Belle morale ! Très bon récit, belle plume.
Ça donne envie de lire toute sa bibliographie à ce cher Paul Beorn.
J'aime sa vision de la femme, de l'homme, de la vie, l'amour, le deuil et l'imaginaire.
Un final en beauté qui s'avère difficile à lâcher.
Panne de lecture assurée par la suite.
À lire !

Bon ben ce second tome confirme que Paul Béorn est un auteur à suivre.
Je retrouve dans celui ci toutes les qualités que j'évoquai pour le premier, et l'auteur fait preuve d'une maîtrise absolue pour nous proposer une fin mémorable.
Pourtant malgré les grandes qualités, j'émettrai tout de même une certaine réserve sur le traitement de certains personnages, et notamment concernant le thème, si je puis le dire ainsi, des retrouvailles. Il y en a d'importance dans le récit, celles ci en constituant même une grande part de l'intrigue, et pourtant l'auteur passe à côté, les reléguant au second voire même troisième plan. Ces retrouvailles, à deux reprises, sont expédiées en quelques lignes, là où, normalement elles auraient dû montrer toute leur intensité, et nourrir l'aspect dramatique du récit. Car celles ci sont essentielles à l'intrigue puisqu'elles concernent des personnages principaux...
En revanche, j'ai beaucoup apprécié le traitement des personnages qui incarnent la transition, la transmission ainsi que la mémoire. Que ce soit le Légendier royal ou le simple saltimbanque,chacun a une place et un rôle prépondérant dans et pour le récit. Ils permettent chacun à leur manière de ne pas oublier, et de faire le lien, avec l'histoire, le passé. Ces thèmes sont tellement importants qu'ils sont présents sans cesse jusque dans le type de narration qui oscille toujours entre passé et présent.
Enfin l'auteur propose une réflexion sur la vérité, qu'il traite, maltraite, torture sous toutes les coutures, pour bien nous montrer qu'on peut la manipuler, n'en montrer qu'une certaine facette ( il la présente d'ailleurs comme un diamant à plusieurs facettes, chacune étant légèrement différente l'une de l'autre selon l'angle de vue, mais constituant toujours la vérité dans l'ensemble) et qu'il n'est finalement pas si compliqué que cela d'obtenir ce que l'on veut en jouant avec elle.
Vous aurez sans doute compris le parallèle ainsi établi avec L Histoire elle même, non pas celle du livre, mais la nôtre, et la vérité. Certain(e)s pourront sans doute même y voir un parallèle avec notre actualité, selon comment ils ou elles auront interpréter les événements des deux dernières années... À bon entendeur...
Et à tout bon lecteur et lectrice qui aime la bonne fantasy, je ne saurai trop que de conseiller la lecture de ce dyptique, qui saura à coup sûr vous apporter une réflexion intéressante...

Ce deuxieme tome clôt la duologie écrite par Paul Beorn. Et j'ai vraiment apprécié cette série percutante qui ne s'éternise pas sur 25 tomes. Je trouve ça assez agréable de ne pas avoir à s'embarquer sur des mois de lectures.

Les personnages sont toujours aussi bien travaillés et gagnent en épaisseur. Maura grandit et gagne en maturité. Quel personnage intéressant! Les personnages secondaires ne sont pas en reste et ont une vraie identité.

Quant à l'histoire, celle-ci est toujours aussi prenante. On progresse avec les personnages dans la reconstitution de ce puzzle. Et le système de magie est tout à fait original, je ne crois pas en avoir déjà vu de similaire.

En bref, un sacré bon moment de lecture !

Immense coup de coeur pour le deuxième volet de ce diptyque. Paul Beorn a un talent fou.
Ce deuxième tome est dans la lignée du premier mais tout est amplifié et sublimé. Les personnages, leurs relations, la magie, le récit lui même, tout semble avoir encore plus de couleurs.
Ce tome 2 de Calame est à la hauteur de ce que j'espérais, mais Paul Beorn a réussi l'exploit de se surpasser et de transcender le premier tome.

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Après le tome 1 que j'avais adoré, y compris lors de ma relecture, j'avais très peur d'être déçue par ce tome 2 tant attendu et tant espéré... Finalement, mon seul regret, c'est de l'avoir lu si vite, j'aurais voulu le savourer davantage tant il est dense et riche en pépites !

Méfiez-vous quand même, depuis la fin de ma lecture, impossible de lire autre chose, dès que je commence un nouveau livre, je n'accroche pas...

Sans dévoiler trop d'éléments, je peux vous dire que j'ai adoré le concept de base, le calame, découvert dans le tome 1, et l'utilisation qui en est faite dans le tome 2.

Je me suis également beaucoup attachée aux personnages, en particulier Maura et le vieux conteur, et tous ces destins qui se croisent autour d'eux... Quelles personnalités ! J'aurais aimé connaître la version de l'histoire d'autres personnages, comme Breena ou Aedan, tous ceux qui ont accompagné l'histoire du début jusqu'à la fin. En fait, deux tomes, c'est trop court !
Quant à la fin ... Ce doit être très difficile pour un auteur d'écrire la fin de son histoire, à moins qu'elle ne vienne toute seule ? Mon fils l'a trouvée parfaite, je l'ai trouvée bien pensée, avec un petit pincement au coeur malgré tout parce que certains ne survivent pas. C'est la marque d'un excellent livre de rendre le lecteur triste pour des personnages imaginaires ... Mais ils me manquent !

Bref, lisez Calame parce que c'est un des meilleurs romans d'heroic fantasy existant, même quand on en a lu déjà énormément, c'est juste fabuleux !
Et en bonus, les couvertures sont superbes !

Pour adultes et ados à partir de 15 ans.
Lien : https://abrrracadabra.canalb..

Comme le premier, ce second tome de la duologie Calame est vraiment très bon. Si le début est un peu lent à se mettre en route, on retrouve toutefois la structure qui avait bien fonctionné dans le premier tome. Encore une fois, le conteur Jean d'Arterac interroge divers témoins, avec Maura en premier lieu, pour compléter la légende qu'il est en train d'écrire sur Darran Dahl. Les récits des événements passés relatés par différents personnages (Maura, La Beste, le kerr Owain...) sont entrecoupés d'événements se déroulant dans le présent. Peu à peu, on en apprend plus sur le déroulement de la révolte, mais aussi sur la folie du Roi Lumière et sur l'origine de son conflit avec Darran.

Une fois de plus, j'ai laissé la magie opérer, et je me suis laissé emporter. Calame est à mon sens une très bonne petite saga, qui plus est assez courte, ce qui se fait parfois rare en fantasy. Paul Beorn a un vrai talent de conteur et ses personnages sont attachants. C'est une bonne plume efficace dans la fantasy française, et au troisième de ses romans que je termine, je ne suis toujours pas déçue.

Je tenais à faire une mention spéciale à la fin du roman, dans les cinquante dernières pages, où tout s'accélère tambour battant à un tel point qu'il m'aurait été totalement impossible de lâcher ma lecture, même si je l'avais voulu. La cruauté du Roi Lumière prend une nouvelle dimension, on reste horrifié devant ce qu'il se montre capable de faire pour rester au pouvoir, et la quête des héros prend des accents désespérés jusqu'au dénouement. Un ou deux éléments de cette conclusion m'ont un peu pincé le coeur, mais cela reste une belle conclusion en fin ouverte, où on peut s'imaginer ce qui suivra. En bref, c'est une jolie saga d'une belle plume française que je recommande sans hésiter !