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Calame tome 1 sur 2
EAN : 9791028103828
480 pages
Bragelonne (14/03/2018)
4.39/5   229 notes
Résumé :
Après un an de guerre civile, la rébellion contre le "Roi Lumière", le tyran de Westalie, est écrasée dans le sang. Son chef légendaire, Darran Dahl, est tué, ses partisans dispersés ou jetés au cachot.
Parmi eux, la jeune Maura, sa lieutenante. Le célèbre légendier D’Arterac lui propose un marché : son exécution sera suspendue le temps qu’elle lui raconte la véritable histoire du chef rebelle, ce mystérieux guerrier aux origines obscures, que l’on prétendait... >Voir plus
Que lire après Calame, tome 1 : Les deux visagesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (73) Voir plus Ajouter une critique
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Oyez, Oyez, David Gemmell est mort et ressuscité ! Je l'avais déjà annoncé avec "Le Septième Guerrier-Mage" et cela fait plus que se confirmer : nous tenons peut-être enfin notre auteur fantasy populares, car David Beorn / Paul Gemmell nous offre avec son diptyque "Calame" le chaînon manquant entre les deux époques de la quadrilogie Rigante ! Oh Yeah !!! (et pour ne rien gâcher c'est très fluide à lire malgré un texte un peu dense, grâce à un chapitrage qui fait alterner juste comme il faut le passé et le présent ainsi que le différentes POVs)
Après une sanglante révolution et une longue campagne militaire les rebelles du légendaire Darran Dahl assiègent la capitale du roi Erik (« qu'ils me haïssent, pourvu qu'ils me craignent »)... Mais ils sont trahis, les troupes d'élite du tyran étant dans la place et non à des semaines de marche, et pour triompher de ses ennemis le roi fait appel à la plus noire des sorcelleries... Fin de l'Histoire et début de l'histoire ou fin de l'histoire et début de l'Histoire ???


Tout est perdu, sauf l'espoir... Maura la jeune magicienne rebelle refuse d'abandonner et compte bien continuer la lutte, seule contre tous s'il le faut, mais encore faut-il s'échapper du quartier de haute sécurité dans lequel elle est emprisonnée (remember Edmond Dantès ! ^^). Tout en préparant sa grande évasion, elle se soumet aux interrogatoires du légendier d'Arterac, missionné par le roi pour transformer la légende dorée en légende noire et mettre définitivement fin à la rébellion, mais missionné en même temps par l'Eglise pour jeter de l'huile sur le feu tant que les braises sont encore chaudes et créer un martyr et une sainte pour que la rébellion reprenne de nouveau (ce dernier est pris entre le marteau et l'enclume sauf que légendier qui n'a pas le droit de mentir est pris otage car SPOILER)... du coup on a une narration à la "Mille et une nuits", Maura reprenant le rôle jadis dévolu à Shéhérazade puisque l'exécution de ses camarades de lutte est reportée tant qu'elle continue son récit, mais on se retrouve aussi avec un récit structuré en analepse comme "Le Nom du vent" de Patrick Rothfuss ou "Blood Song" d'Anthony Ryan...
Mais dès le premier flashback on retrouve à 100% le cahier des charges de la fantasy humaniste à la David Gemmell avec le relationship drama d'un guerrier blasé au passé tourmenté mais au grand coeur qu'il va falloir réveiller et d'une ado mal dans sa peau en guerre contre la terre entière, mais aussi avec la description d'une communauté isolée qui ne demande rien à personne, ses heurs et des malheurs, ses amours et ses haines, ses amitiés et ses rivalités, rattrapée par les réformes régressistes du nouveau roi qui souhaite diviser pour régner en rétablissant l'absolutisme, l'obscurantisme et l'esclavage, et qui soudée dans la douleur va se réunifier pour se transcender. Ni gentils ni méchants (y compris l'horrible tyran qui naguère a été un prince héroïque et idéaliste avant de basculer du Côté Obscur), rien que des hommes et des femmes pris au piège des événements et confrontés à un système ploutocratique persuadé qu'inégalité est synonyme de prospérité (pour eux hein, parce le reste du monde peut bien brûler eux ils n'en ont rien à secouer : allez au diable Chicago Boys, Reaganiens et Thatchéristes qui prétendent nous gouverner mais qui ne sont là que pour tous nous amener et dans les ténèbres nous lier). Morregan le paria alias Darran Dalh la légende prend sa hache et prend la tête des siens pour rattraper les négriers qui s'en sont pris à sa communauté (remember l'actionner "Druss la légende", et son détournement grimdark mais badass "La Quête des héros perdus" ^^) : tout le monde pense qu'il le fait uniquement pour retrouver son amante, mais en fait c'est pour retrouver SPOILER...
De fil en aiguille il prouve que le mal n'existe que par l'inaction des gens de bien, donc lui et les siens constituent un épine dans le pied des élites des mes couilles et leur TINA à la con qui sont bien contentes de faire du pognon facilement et tranquillement en professant un suprématisme à la noix. On a droit au twist sanglant à la GRR Martin, mais on n'est pas dans l'amoralité cynique et complaisante de GRR Martin : le miracle survient moins par la grâce du ciel que parce que les crevards dictateurs et les crevards terroristes se tirent dans les pattes, mais finalement les faits sont là et Darran Dahl le Vengeur, le fou à la hache, devient Darran Dalh le Libérateur, leader de la révolution mondiale...
Et ça, ce n'est que la première partie du récit dans le récit qui nous est raconté ici !
"Oui, fit la jeune fille, j'ai encore tant de chose à vous dire. Comment j'ai retrouvé ma mère. Comment nous avons vaincu trois armées. Et comment j'ai vu naître un dieu..."


Les révélations pleuvent tout au long de ce tome 1, et sont toutes savamment dosées et orchestrées, bien amenées et bien exploitées car au final on finit par ne ne plus savoir qui croire et que croire : Darran Dahl était-il un héros ou un salaud ? Était-il un génie ou un fou ? Était-il un homme dépassé par les événements ou un homme tourmenté par les démons de son passé ? Était-il la Némésis du Roi, le bouc-émissaire de l'Église, le leurre ou la dupe de la Princesse Fantôme ? A grands pouvoirs grandes responsabilités : au bout du bout était-il finalement Dieu ou Diable ?
La magicbuiling est non seulement un élément clé du worlbuilding mais également du récit, les révélations faites à son sujet participant pleinement à sa construction. Les Gottarans inspirés par les dieux sont tous d'origine nobles, et les mindarans guerriers-nés et sorciers-nés qui sont tous suspectés d'être des deimonarans inspirés par les démons sont tous d'origine roturière , pourtant on nous montre d'un côté des généalogies entières de tarés royaux et de psychopathes aristos et d'un autre côté une flopée de magiciens de campagne qui eux se contentent de vivre leur vie quand ils ne viennent pas en aide à leur prochain... Lutte des classes ? Alors certes le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument, et d'autant plus facilement quand à la base tu es une crevure prête à tout pour être puissant et le rester, et au reste pour l'être davantage encore quitte à devenir un seigneur des cendres, mais nous sommes d'abord et surtout dans le même délire moorcocko-jungien que celui de Mark Lawrence dans son cycle La Reine Rouge ! ^^


Paul Beorn appartient donc bien au courant néo-classique de la fantasy qui puise pas mal dans la BD, la télé et le ciné... Et après Soeur Cage de Mark Lawrence, il nous offre une nouvelle super-héroïne révolutionnaire incarnation de la badassité ! Qui triomphera du Grand Capital, de la Bête Immonde, ou de la liberté, de l'égalité et de la la fraternité incarnées par l'espoir et l'amitié ? La réponse dans la suite et fin de ce chouette diptyque : To Be Continued !!! (putain l'attente va être longue ^^)


Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) 2018
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Voici une critique pour laquelle je suis bien embêté. J'ai passé mon temps à râler durant ma lecture, et une fois terminée je n'ai eu qu'une seule envie... lire la suite ! Pourquoi donc ?! Tout simplement grâce au personnage de Darran Dahl, figure ultra charismatique, tout droit sorti d'une légende gemmellienne, et que, rien que pour ce personnage, le bouquin vaut la lecture. Mais il y a beaucoup d'autres choses sympathiques : le phénomène du Calame, dont je tairai la teneur (même s'il apporte plus de questions que de solutions). La narration particulière, qui donne un intérêt à ce livre : nous commençons la lecture "par la fin" (ou presque) et nous suivons le récit des aventures passées par le biais d'interrogatoires des vaincus. le monde, intéressant, lui aussi, avec ses individus dotés de pouvoirs, d'autres "touchés" par le divin, l'opposition homme / femme marquée par les différentes politiques. Etc.
Mais j'ai également trouvé l'écriture déplaisante. Déjà, avec +/- 90 chapitres pour +/- 400 pages de texte, la narration est hachée (dans le seul but de gonfler le nombre de pages ? Car qui dit chapitre nouveau dit pages blanches et pages à demi remplies) ; ensuite, et surtout, le ton ne parvient pas à se fixer et à se trouver : parfois complètement jeunesse, voire enfantin (attention à ne pas dire de gros mots), le registre passe sans crier gare à du violent sans bride (et va que j'te coupe les bourses pour te les foutre dans la bouche ; et va que mon familier bouffe un pauvre garde sans que ça me fasse ni chaud ni froid), du sexe, ou les deux à la fois (gloups...).
Ce décalage est difficilement supportable, car le récit devient bancale quand on passe d'un style à l'autre. Peut-être que le public lycéen est parfait pour ce roman ; mais pour ma part, j'en sors avec beaucoup de regret.
À côté de ce style hétéroclite, on trouve tout de même une veine épique, des valeurs louables (on part de la simpliste opposition de genre pour arriver à quelque chose de plus complexe et moins manichéen), une intrigue simple mais efficace, et des questions auxquelles il faudra des réponses !
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Woah je viens de prendre une claque monumentale. Il y a bien longtemps que cela ne m'était pas arrivé...!
Alors voilà le truc, quand vous ouvrez ce bouquin, vous ne pouvez plus le refermer avant la dernière page. Rien que ça!
L'accroche contextuelle constitue la première des forces de ce roman. Paul Béorn pose un univers horrible dans lequel la femme est considérée comme un objet, sans âme, et donc sans aucun droit, un univers dans lequel toutes les femmes sont la propriété du roi, un univers dans lequel des foires aux femmes et aux épouses sont monnaies courantes pour l'homme qui se cherche une fidèle, serviable et aimante épouse.
Un univers dans lequel la religion est source de pouvoir, d'autorité et de massacres sanglants, un univers dans lequel seuls les sangs bleus sont investis de pouvoirs là où les roturiers ne sont bons qu'à gratter la terre, et si par malheur la nature dote l'un d'entre eux d'une quelconque capacité surnaturelle, celui ci est alors assimilé au diable, ou est considérée comme une sorcière si c'est une femme.
Il faut bien évidemment voir en cela une énorme critique de notre propre société, et l'auteur pose là la réflexion sur le patriarcat, la dominance de l'homme sur la femme, des inégalités entre les sexes mais également la dominance des riches sur les pauvres...
C'est dans ce contexte fort déplorable que s'insurge les deux personnages principaux que sont le guerrier né Darran Dalh et la jeune Maura, sous les dires de celle ci qui raconte mot à mot la légende du guerrier indestructible au légendier D'Arterac, un conteur un peu particulier qui ne peut que retranscrire la vérité.
La narration choisie par l'auteur fait de Maura la narratrice. C'est donc à travers ses souvenirs et le récit qu'elle en fait que nous sommes au fait de l'histoire du royaume, de ses peuples et de ce fameux guerrier légendaire aux pouvoirs fabuleux. Elle raconte son récit alors qu'elle est en prison, attendant son exécution et ce seul point est essentiel à l'histoire qui se déroule sous nos yeux. Car il y a plusieurs histoires en une, plusieurs intrigues sous-jacentes qui s'entremêlent pour donner un récit d'une extrême complexité et d'une véritable richesse.
Plusieurs sources alimentent les histoires.
D'abord les personnages que l'on découvre au fur et à mesure. L'auteur ne tombant pas dans le piège de la multiplication inutile et alourdissante, mais se concentrant réellement sur les protagonistes qui font le récit. D'une part en développant et affinant leur personnalité et leur psychologie, d'autre part en nous montrant progressivement leur importance dans les intrigues.
Ensuite par le biais des différents événements qui égrainent l'histoire de Maura, intimement liée à celle de Daran Dahl (le mot intimement prendra toute sa saveur et sa densité tout au long du récit), et qui nous dévoileront à la fois l'intrigue mais également tout le contexte. Ceux ci nous permettront également de découvrir progressivement le système de magie, qui est de par sa simplicité d'une ingéniosité absolue. Imaginez que, par touché par la grâce du dieu unique (ici le dieu aux deux visages), vous acquerrez la capacité de développer des pouvoirs surnaturels, dont la puissance est proportionnelle à la foi que les gens ont en vous. Vous comprendrez alors l'importance des conteurs et autres colporteurs et ménestrels dans cette histoire ainsi que celle de la religion et de ses représentants... Personnellement je n'ai pu m'empêcher de faire le lien avec notre propre société qui donne du pouvoir à celle ou celui qui parle le plus fort, qui se montre sans arrêt, qui est sur tous les écrans, ou d'une autre manière tous ses influenceurs qui acquièrent de la notoriété et donc du pouvoir sur tous les "followers" qui les suivent aveuglément et les encensent sans plus de réflexion qu'un moineau....
Je viens de vous donner, en gros, la définition du Calame, la magie qui régule cet univers.
Une fois dit tout cela, on se rend compte que tout est lié, rien n'est dit au hasard, tout a son importance et sa place, et tout est essentiel à la compréhension de la trame.
Paul Béorn fait preuve d'une maîtrise exemplaire à la fois dans son récit, dans le scénario ( le chapitrage rythme le livre avec des révélations tantôt importantes tantôt moindres mais qui ont toute leur place et qui font avancer l'intrigue), dans le développement des personnages, mais également dans la construction et l'implantation du contexte.
Tout cela donne un récit d'une richesse, d'une densité et d'une profondeur à couper le souffle, comme rarement j'en ai rencontré dans le genre.
Allez j'en garde un peu pour le tome deux parce qu'il y a encore tellement à dire....
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Un premier tome que j'ai adoré !! Différent du septième guerrier-mage mais tout aussi addictif, ça été un vrai plaisir de suivre Maura, jeune magicienne qui se retrouve emprisonnée dés le début du récit et commence alors le récit de sa vie. Enfin plutôt celle de Druss heu non pardon Darran Dahl, son chef et héros visiblement. Un vrai récit d'aventure comme je les aime avec un héros bourru mais attachant, une jeune fille dont on sent le potentiel de fou et de la magie, de la traitrise, des secrets et un univers plutôt fascinant ( le calame et les pouvoirs de certains personnages notamment). Je suis conquise par ce premier tome et je vais enchainer avec le tome 2.
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Une très belle découverte !

L'histoire commence alors que la rébellion menée par Darran Dahl vient été stoppée. Celui ci a été tué et son bras droit la jeune Maura est emprisonnée dans les geôles du château. En échange d'un sursis pour ses amis et alliés, sur le point d'être exécutés publiquement, celle ci accepte de raconter l'histoire de sa rencontre avec le héros tombé et la naissance de la rébellion à un conteur très réputé. Bien entendu elle compte bien utiliser ce répit pour tenter de s'évader ...


J'avoue qu'au tout début, quand j'ai compris le style de récit que ça allait être, en mode raconté par Maura, avec gros flashback, j'ai eu un moment de doute. Je sais que c'est une narration qui peut bien marcher, le nom du vent et Blood song en sont de très bons exemples, mais justement du coup c'est très risqué parce qu'on doit pouvoir supporter la comparaison.
Mais j'ai vite abandonné mes doutes et été vraiment prise dans le récit, du coup on peut dire que c'est une réussite.

En fait j'ai trouvé le rythme vraiment agréable. Les passages au présent sont nombreux et importants aussi pour la suite. Ils ne donnent pas l'impression d'interrompre du récit du passé et sont bien dosés.
Le fait de jongler entre les deux apporte pas mal de suspense dans les deux temporalités.

Dans ce monde il y a deux type de magie, d'un coté celle individuelle que peut ou pas posséder un être humain, et de l'autre le Calame, un gros secret que je ne vous dévoilerais pas pour ne pas spoiler. Et si j'avais déjà rencontré ce type bien particulier de magie dans de l'urban fantasy, c'est bien la première fois que je la rencontre en fantasy classique médiéval, du coup c'est vraiment original et ça lui donne vraiment un twist, une saveur unique dans sa façon d'être exploitée.

Plus que la magie qui joue pourtant un rôle central dans l'histoire, le thème principal dans ce live est vraiment la place de la femme dans la société. le monde étant médiéval c'est sur que de base on ne s'attend pas vraiment à ce qu'elles aient une place particulièrement importante de base, et pourtant on voit ici que ça peut être bien pire.

Petit à petit le récit nous raconte comment les femmes sont progressivement exclues et leurs droits se raréfient jusqu'à devenir inexistants au moment ou elles ne sont plus considérées que comme des meubles.
Le premier pas est franchi lorsque la religion en place remarque que dans les textes sacrés seul le mot "homme" est présent et ils déclarent donc que les femmes n'ont pas d'âme. du coup elles ne peuvent plus assister aux événements importants. Ni avoir de responsabilités, puis elles finissent ne pouvant plus pouvoir vivre sans appartenir à un homme qui a le droit de les vendre si il le souhaite.

La rébellion part de la, de la lutte d'un homme contre des voleurs de femmes qui utilisent les villages peu défendus pour en capturer et en faire le trafic, les revendant plus loin ensuite à d'autres hommes aussi mal intentionnés.

Vous vous en doutez, avec un thème comme celui la, il y a forcement des passages difficiles, où on n'a qu'une envie c'est de prendre les armes avec la rébellion. Et c'était vraiment très bien fait parce que c'est très progressif. Je me suis du coup vraiment sentie impliquée dans le récit et je n'ai vraiment pas vu les pages défiler.

En fait le seul petit reproche que j'aurais à faire concerne le personnage principal de Maura. Malgré le thème fort, on ne peux pas dire que ça soit un personnage vraiment très sympathique, surtout au début, même si on fini par s'attacher à elle et à son combat au fil du temps.

Elle est assez brusque, pas mal égoïste, et elle a des réactions d'ado à certains moment qui donnent vraiment envie de la baffer. Il faut dire que quand l'histoire du passé commence elle est une paysanne sans aucune éducation, ce qui n'aide pas non plus à adhérer à certaines de ses réactions qui, si elles sont très réaliste de ce type de personne avec ce genre de mentalité dans un monde médiéval, la dessus c'est bien réussi, sont un peu exaspérantes. Heureusement que cette impression disparait plus on avance dans le livre.


Au final j'ai trouvé ce livre excellent, il m'a pris aux tripes avec son thème fort et m'a diverti en même temps. C'était vraiment très réussi et avec la fin je n'est qu'une envie : me jeter sur le suivant dès qu'il sortira !


17/20
Lien : https://delivreenlivres.blog..
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critiques presse (1)
Syfantasy
16 juillet 2021
En mêlant styles et points de vue différents, Paul Beorn nous sert un roman peu commun, dans la droite ligne d’une fantasy qui veut s’émanciper des codes et des clichés du héros arthurien. Avec Le Septième Guerrier-mage, l’auteur était incroyable, avec Calame, il est génial. Le récit nous tient en haleine et pose les bonnes questions sur des sociétés où l’homme régit la vie entière de la femme. Si le deuxième tome est aussi bon, voire meilleur (on l’espère), chers lecteurs, nous aurons affaire à une série que j’aime considérer comme « complète » : de l’action, des héros à l’histoire touchante et réaliste, de la magie et des questionnements sur notre monde.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Les femmes de chambre, les draps de soie et les desserts parfumés... toutes ces jolies choses ne donnaient pas aux enfants de nobles une vie meilleure que celle que j'avais eue, avec mon père et ma mère adoptifs dans notre petite cabane.
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Vous avez toujours vécu dans une grande cité, conteur. Mais dans un village, on vit en vase clos. Le hameau d'à côté, c'est déjà l'étranger. Ce qui se passe à dix lieues ou à mille, ça ne ferait aucune différences : ça n'existe pas vraiment.
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Et Darran le vengeur, qui s'enivrait de sang,
Répandait les cadavres, fautifs ou innocents,
Il poursuivait ses femmes, volées à son hameau,
Massacrant bêtes et hommes, jusque dans les berceaux.
Et Darran à la hache, le guerrier fou de rage,
Croyait voir ses femmes dans le moindre village.
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Breena ? La sorcière qui vivait dans une cabane des marais ? Je m'étais imaginé une vieille folle couverte de verrues, avec des bottes sales et des cheveux gris en épis, et je me retrouvais face à une vraie princesse de palais. Un peu défraîchie, peut-être, mais une princesse quand même.
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— Alors, dernière ville ? Dernière bataille ?
— Il n’y a jamais de dernière bataille.
Darran tendit la main vers une grande femme, armée d’une bâtarde et vêtue de cuir clouté, qui lui passa une torche allumée. Alors il se pencha vers Maura et chuchota :
— Ne meurs pas cette nuit, s’il te plaît.
— Moi aussi, je t’aime, murmura-t-elle trop bas pour qu’il l’entende.
Darran projeta la torche dans le ciel avec une telle force qu’elle fit un grand arc de cercle en tournoyant. Des reflets orangés dansèrent un bref instant sur des centaines de casques et de lames des rebelles massés autour d’eux. Aussitôt, avec un sifflement, les projectiles des balistes traversèrent la nuit comme des traits de feu et éclatèrent sur les murailles dans un vacarme assourdissant. Des débris incandescents retombèrent en pluie sur le chemin de ronde et des hurlements s’élevèrent de la cité.
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Vidéo de Paul Beorn
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