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Critique de Ubikson


A l'aide d'une formule magique - dont on ne saura rien, mais alors rien, parce que c'est un secret -, à l'aube de la mort, il est possible de franchir une porte, à l'aide d'une épée, de sept flambeaux et si possible d'un miroir sans tain.
Non, on ne bascule pas dans la sorcellerie et le fantastique, disons que cette méthode peu banale permet de voyager dans l'espace et le temps à condition... de mourir. Avec la quasi-certitude de retrouver le corps de ses 20 ans après l'expérience, et en gardant toute sa mémoire.
Le terme "Ailleurs" est paradoxalement mal choisi, puisque nos protagonistes veulent aller ailleurs, pour, une fois arrivés, être considérés comme venant d'ailleurs. En somme, ailleurs, c'est toujours ailleurs. Et demain, on rase gratis.

Alors que penser de cette aventure ?
Paul Béra parle aux vétérans de la SF, ceux qui ont déjà lu plein de livres, et à qui il n'est pas nécessaire de conter des détails et encore moins d'essayer d'expliquer quoi que ce soit. En bon habitué de la SF des années 70, on arrive sur une planète, on veut en prendre les commandes et bouleverser le système en place. Un peu comme si je voulais devenir Roi du Maroc après une semaine au Club Med de Marrakech.

Ceux d'ailleurs fourmille de bonnes idées, mais il faut avouer que c'est monté n'importe comment et sans réelle volonté de convaincre. Un p'tit paradoxe temporel est pourtant présent, et il aurait été intéressant de creuser de ce côté-là, mais non, ça va devenir trop compliqué alors faisons simple.
Aussi simple que la vision des femmes telle qu'elle est présentée dans le récit. Martha est au début du roman une femme d'un amour indicible, au point que le héros se tue pour elle (quand même), puis devient un personnage secondaire dont il faut se méfier, pour finalement devenir la traîtresse qui laissera notre héros meurtri.
C'est cher payé la semaine de vacances à Marrakech.

Au fond, à propos de notre héros meurtri mais victorieux, l'identification est tellement peu présente qu'on s'en fiche un peu qu'il soit meurtri, et même qu'il soit victorieux, car ce livre, Ceux d'ailleurs, une fois fini, on va le ranger dans la bibliothèque et il n'en bougera plus.
Sauf si, comme dans le cas présent, on retombe dessus sans aucun souvenir de l'histoire.
Merci Babelio de jouer au pense-bête et de m'empêcher de relire une troisième fois ce livre.
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