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Critique de Ziliz


A Saint-Pétersbourg au début du XXe siècle, la famille de Tania était plutôt aisée. Mais ils durent fuir au Japon après la Révolution Russe. Devenue veuve, Tania émigre pour la France. Las ! la jeune femme découvre que la vie n'est pas rose à Paris. Elle y retrouve de temps en temps deux-trois amies, reste sans le sou, survit de petits ouvrages manuels tout en cherchant des hommes à peine moins pauvres qu'elle, susceptibles de lui assurer le gîte et le couvert - alors qu'elle rêve de beaucoup plus...

Comme ce court roman est sombre ! On pense à Zola pour le désespoir, la misère des petits logements crasseux, les trois sous gagnés en se brûlant les yeux sur des broderies. La plume, l'art de raconter un destin à la fois vide et tragique rappellent Maupassant - deux fois évoqué dans l'ouvrage, d'ailleurs.

Jalousie, convoitise, déchéance, pauvreté, dépression, folie... soixante-dix pages suffisent largement pour imprégner le lecteur de cette ambiance sordide…

Bof, si le reste de l'oeuvre est aussi gris-noir, j'attendrai sans peine pour découvrir d'autres écrits.
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