De tous les livres lus jusqu'à présent de cette auteure, «
le mal noir » est sans doute celui qui m'a le plus touchée. Sans doute parce que son héros est englué dans une sorte de fatalisme et de chagrin qui le ronge jusqu'à l'os et qui fait de lui un être à part et attachant.
Pour immigrer aux Etats-Unis, Evguéni Petrovitch se résout à mettre en vente le seul bien qu'il lui reste de sa femme, une paire de boucles d'oreilles en diamants. Mais celles-ci lui apportent beaucoup moins que ce qu'il en espérait : l'un des diamants est gâché par
le mal noir...
Le mal noir est aussi quelque chose qu'il a en lui et que l'on découvre doucement au fur et à mesure de la lecture. Lentement, on pénètre au coeur et dans la tête du héros, sa quête est sans fond, sans frontière...
Une jolie parabole pour décrire l'absence, le manque, l'errance des immigrés russes à travers le monde.
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