Piotr Ilitch Tchaïkovski. PIT. Ce nom, ces trois syllabes résonnent comme un accord musical léger, gracile, aérien. Comme les sons d'un piano sur lequel se posent un instant des doigts souples et délicats, effleurant à peine les touches d'ivoire pour jouer un air élégant et improvisé. Et du raffinement, il y en a eu tout au long de la vie de
Tchaïkovski, de même que de la douleur, des troubles, de l'émotion, de la peine, de l'angoisse, des doutes.
Tchaïkovski qui, dès son plus jeune âge, sera imprégné de piano par sa gouvernante - Fanny Dürbach - Française. Fanny qui, telle une seconde mère, prendra le petit Piotr sous son aile protectrice, parce qu'elle sentait qu'en lui germait, s'épanouissait, se développait déjà un génie artistique à la sensibilité exacerbée. Elle aurait tellement aimé que son petit protégé devienne l'égal de
Pouchkine. Mais un tel poète, il n'y en a qu'un seul !
La vie allait ainsi, bon an mal an, entre insouciance, peurs enfantines, découvertes merveilleuses, appréhension aussi. Sa rencontre - à l'adolescence - avec
Alexéi Apoukhtine, jeune poète connu de
Tourgueniev et de Fet, garçon arrogant, prétentieux, sûr de lui, à l'intelligence vive, précoce et doué, moqueur, blessant, cinglant, acide sera une vraie révélation pour Piotr
Tchaïkovski.
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