AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782268025254
155 pages
Les Editions du Rocher (13/03/1999)
5/5   2 notes
Résumé :
Le mythe du péché originel s'inscrit dans une représentation universelle des origines. au commencement était la perfection qu'un accident vint brutalement remettre en question. Depuis lors, l'homme n'a eu de cesse que de retrouver le paradis perdu. La pensée judéo-chrétienne désigne sous le terme de péché originel la faute commise par Adam et Eve et dont tout être humain est coupable en naissant. Cependant, le sens véritable du récit a été occulté. Les traductions d... >Voir plus
Que lire après Le mythe du péché originel : Une légende substituéeVoir plus
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Les kabbalistes établissent un rapport entre la relation consonne-voyelle, créatrice du sens, et la relation masculin-féminin, créatrice de vie. Le mot « masculin » se dit Zakhar. Les trois consonnes qui forment la racine de ce mot, Zaïn-Kahf-Resch, combinent les significations suivantes : souvenir, mémoire, mémorial, masculin, mâle. Les consonnes sont « masculines » parce que, limitées et définies une fois pour toutes, elles procurent les structures fondamentales, la mémoire, donc « les bases » du sens général. Le mot « féminin » se dit nekev, nekeva. La racine est constituée par les trois consonnes Noun-Kof-Beith qui associent les significations « trou, forer, percer, fixer, femelle ». Les voyelles sont « féminines » parce qu’elles autorisent, à partir du sens, la création de significations précises et nouvelles, à l’infini. La plénitude du sens est la semence qui recevra une forme précise. La consonne-mâle représente ce qui est et la voyelle-femelle représente ce qui est à être. La première est associée à la tradition, à la structure existante, la seconde au progrès, à l’infinitude du possible. L’une et l’autre ne peuvent exister séparément parce que l’acte de transmettre et celui de créer sont indissociables. Rien ne vient de rien. Pour les Kabbalistes, les lettres précèdent l’univers. Selon le Zohar, elles ont été pour le Créateur la matière première de son œuvre. (p. 32)
Commenter  J’apprécie          20

autres livres classés : pêcheVoir plus


Lecteurs (8) Voir plus



Quiz Voir plus

Viviane Moore, Le seigneur sans visage

Quel est l'animal de compagnie de Michel ?

une hermine
un chat
une salamandre
un chien

15 questions
810 lecteurs ont répondu
Thème : Le Seigneur sans visage de Viviane MooreCréer un quiz sur ce livre

{* *}