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Citations sur Recherche femme parfaite (9)

Peut-être que le remède à l’existence, au fond, c’était de ne s’attendre à rien.
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je peux jurer que j’ai fait de nombreux efforts pour tenter d’élever mon fils Sylvain le mieux possible, c’est-à-dire faisant en sorte que, très vite, il n’ait plus besoin de moi. Et je considère lui avoir rendu service en acceptant que la société pose sur moi le regard indigné d’une mère approximative .........Mon fils est devenu un être plutôt heureux et équilibré, grâce à la distance que j’ai réussi à mettre entre nous. Je n’ai fait de lui, ni un être pour me distraire, ni pour me rassurer, ni pour me survivre. D’ailleurs je n’ai rien fait de lui. Il existe. Tout seul. Et ce n’est pas donné à tout le monde une chose pareille. Je le regarde mener sa vie sans avoir de compte à me rendre. Il ne sait pas et ne saura jamais quel sacrifice j’ai fait toutes ces années, en cachant au plus profond de moi-même l’immense besoin que j’avais de lui.
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Les gens de bon goût sont d'un ennui mortel et contagieux.
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"Mais personne ne te juge car personne ne te regarde vivre. Combien de fois s'empêche-t-on de faire certaines choses, disait Nana, à cause du jugement imaginaire de telle ou telle personne." "C'est idiot, enchérissait Jacky, le plus important dans le ridicule c'est d'aller au bout. Pour qu'à son comble, il se transforme en audace. Et tous ces affreux qui nous empêchent de vivre, parce que nous anticipons leurs railleries, ils ne prendront pas notre place dans la tombe – ils ne seront même pas là à notre enterrement."
- Chérie, me disait Belinda, il est grotesque ton amour.
- Et ton obstination est déraisonnable, ajouta Jacky.
- Mais il faut croire à la beauté, à la vertu du ridicule, m'encourageait Nana.
- Car, conclut Cobra, les gens de bon goût sont d'un ennui mortel et contagieux.
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les femmes doivent être modestes, elles doivent avancer timidement, réprimer tout mouvement d'orgueil, elles doivent être le porte-parole de leur propre faiblesse - pas de leur force. Il leur faut patiemment attendre que l'histoire daigne les reconnaître. Mais combien de peintres dont les peintures ne pourront jamais nous renverser ? Parce que leurs pères ont brûlé leurs tableaux. Combien de romans qui auraient pu changer nos vies ? Restés dans des tiroirs fermés à clé par des maris jaloux. Combien d'oeuvres empêchées, emportées dans la tombe, de romans cachés dans des caves sous des vieux journaux ? Combien de chefs-d'oeuvre de femmes, à jamais perdus ? Qui auraient pu bouleverser des vies entières....et même lorsqu'elles s'exposent, lorsqu'elles émergent, l'histoire de l'art omet souvent de parler d'elles.
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Tu sais ce que c'est la vraie marginalité ? Ne pas être référencé sur Google. Ne pas se montrer. Le vrai marginal, c'est un homme comme Michel, avec ses costumes en velours, sa collection de faïences et ses rêves de pharmacien. C'est lui l'antisocial. Il n'a pas de téléphone portable parce qu'il n'en a rien à foutre d'être joignable. La société d'aujourd'hui le rejette, le trouve ringard, mal habillé, pas connecté, pas baisable et pas admirable. Mais c'est lui le véritable héros de l'histoire contemporaine. Tu verras qu'un jour ce seront des hommes comme lui qu'on célébrera. Aujourd'hui tout le monde met en scène sa vie dans le seul but que cela soit "cool" sur les photos. Mais ce n'est pas plus intéressant que les générations précédentes qui voulaient que tout soit "joli" dans le cadre. On est passé d'une dictature du bon goût à une dictature du bon mauvais goût. Mais c'est exactement la même démarche. C'est pas ça, être libre. Etre libre, c'est faire des choses sans être regardé.
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"Mais personne ne te juge car personne ne te regarde vivre. Combien de fois s'empêche-t-on de faire certaines choses, disait Nana, à cause du jugement imaginaire de telle ou telle personne." "C'est idiot, enchérissait Jacky, le plus important dans le ridicule est d'aller au bout. Pour qu'à son comble, il se transforme en audace. Et tous ces affreux qui nous empêchent de vivre, parce que nous anticipons leurs railleries, ils ne prendront pas notre place dans la tombe - ils ne seront même pas là à notre enterrement."
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Germain nous parla de la nuit. De nos démarches et des odeurs. De notre voix comme d'une silhouette. Il expliqua son goût pour le téléphone, car dans cette situation, son interlocuteur est tout aussi non voyant que lui, obligé de restituer un monde à l'autre bout du fil.
-Si vous voulez vous imaginer les efforts que nous faisons pour reconstituer le monde, disait-il, pensez à ce que vous faites quand vous téléphonez. Nous sommes tous des non-voyants au téléphone, attentifs aux bruits, à un accent, à une façon de prononcer les phrases, à un certain vocabulaire, pour imaginer un âge, pour nous figurer mentalement un visage.
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Paul, mon mari le pasteur Wagner, murmura-t-elle, disait souvent qu'il faut accepter que chacun donne à sa mesure. Nous ne sommes pas tous armés de la même façon pour lutter contre les malheurs et nous ne sommes pas dotés des mêmes facultés d'aimer. Chaque don est un don, qu'importe son poids et ça mesure, il n'est pas une démonstration, mais une attention.
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