AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de christinebeausson


Retour dans l'univers d'Alex Berg. En Allemagne, elle est connue pour sa série signée de son vrai nom Stéphanie Baumm avec l'inspecteur Armin Stahl non traduite. Seule la série signée sous son pseudonyme est éditée en français avec Valérie Weymann comme héroïne.
La marionnette est le deuxième titre, précédemment "zone de non droit" nous présentait les différents personnages.
C'est une écriture sèche, mettant en avant dans un premier temps juste les faits puis avec du recul, nous prenons conscience de la psychologie des personnages et la lecture devient plus agréable.
L'intrigue est très liée aux actualités internationales tournant autour des multiples zones de conflit de notre planète.
Les scènes d'horreur ne nous sont pas épargnées mais plus que la description précise du massacre, c'est les marqueurs qui restent présents dans notre conscience qui sont les plus pénibles car les plus lourds émotionnellement.
Un monument a retenu mon attention et ma curiosité, la porte de Brandebourg, ce symbole de la réunification allemande, l'un des plus emblématiques et chargés d'émotions d'Europe. (*)
Une lecture dense, qui lève des voiles sur les aspects purement économiques de certains conflits avec tout ce qu'ils ont de plus répugnants et d'une inconséquence folle pour la simple vie humaine.
Attention ... notre monde est en train de devenir fou !

PS
Un mot récurrent dans le récit, m'énerve ... laptop .... nom commun .... vient de l'anglais, mot composé de lap (genou) et de top (dessus). Il signifie ordinateur portable !

(*) Mejesaistout nous aide à découvrir un peu plus cet endroit devenu mythique :
L'histoire de la Porte de Brandebourg, cette énorme arche de grès en style néoclassique, est inextricablement liée à celle de Berlin et de toute l'Allemagne. Édifiée en 1791 pour marquer l'entrée dans l'avenue Unter den Linden, célèbre artère de Berlin, cette porte était à l'origine un symbole de paix. Elle s'inspire du Propylée de l'Acropole d'Athènes. Après la défaite des forces prussiennes en 1806, Napoléon s'offrit une marche triomphale sous la Porte de Brandebourg avant de s'approprier son quadrige, représentant la déesse de la Victoire sur son char. Il fut amené en France à titre de butin de guerre. le quadrige fut restitué par la suite et retrouva sa place d'origine, en haut de l'arc. 
La porte fut aussi instrumentalisée par les Nazis qui s'en servirent comme outil de propagande. À la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, le monument réduit en ruines se retrouvera sur la frontière entre la RDA et la RFA. C'est à cet endroit que le président américain Ronald Reagan prononça cette fameuse phrase en 1987 : "Monsieur Gorbatchev, abattez ce mur !". Fin décembre 1989, le mur fut enfin rouvert entre l'Est et l'Ouest à la hauteur de la porte, qui devint un symbole de l'unité allemande retrouvée. 
Avant de passer sous la porte, passez un moment dans la Raum der Stille (Chambre du Silence), une simple pièce où les gens de toutes confessions religieuses et d'horizons différents sont invités à se recueillir et se rencontrer. Et lorsque vous traverserez enfin les cinq imposants passages couverts de frises représentant les héros de la mythologie grecque de la porte, vous vous sentirez sans doute un peu intimidé, à juste titre, car le poids de l'histoire est palpable en ces lieux. Vous pourrez satisfaire votre curiosité en lisant les panneaux d'information qui retracent les 2 siècles d'histoire du monument et d'évolution de sa portée symbolique.
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}