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EAN : 9782072755545
320 pages
Gallimard (14/11/2019)
4.5/5   1 notes
Résumé :
Je suis né le 14 novembre 1930 dans une école, à Arceau, sur l’île d’Oléron. J’ai vécu dans cette école jusqu’à l’âge de neuf ans. Je me demande si elle existe encore. Le dimanche, la cour nous appartenait. Ma mère a été mon institutrice. Je suis resté un an dans sa classe et ce n’est pas un bon souvenir. Elle se croyait obligée d’être plus sévère avec moi puisque j’étais son fils. Mais c’était une bonne enseignante, comme me l’ont assuré certains de ses élèves que ... >Voir plus
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Avait-il besoin de se confier ? Lui fallait-il, avant de mourir, mettre des mots sur ce qu’il fut, sur ce qu’il fit ? Dans les dernières années de sa vie, Pierre Bergé a voulu prendre la parole.
On connaissait de lui l’apparence : le grand patron de haute couture, l’ex-directeur de l’Opéra de Paris, l’ami fidèle de François Mitterrand, le fondateur du Sidaction, le militant du Mariage pour tous, le mécène qu’institutions, festivals, artistes n’hésitaient pas à solliciter. On savait qu’il était de ces esprits éclairés que beaucoup venaient consulter pour sa sagesse, son expérience, son intuition. Et aussi pour ces sonnets de Louise Labé, ces vers d’Apollinaire qu’il connaissait par cœur et glissait sans
prévenir au détour d’une phrase. Et encore pour l’originalité et la liberté de penser d’un homme qui disait fuir les gens normaux, exécrer le conformisme et préférer aux autoroutes trop monotones les chemins buissonniers.
Ce livre qu’il a relu avant sa mort, survenue le 8 septembre 2017, n’est donc pas une autoroute qui filerait en ligne droite.
Plutôt un entrelacs de voies dérobées qui mènent à l’intime, s’aventurent au-delà des clichés qu’il avait en horreur, loin du personnage public, médiatique et médiatisé.
C’est un livre accompli en deux temps et deux conversations. Elles ont convergé l’une vers l’autre pour finalement se rejoindre.
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À propos de Dickens, un jour que ma mère m’avait envoyé faire des courses à l’épicerie, je découvris avec émerveillement que l’épicière me rendait la monnaie qu’elle sortait d’une boîte à cigares qui portait le frontispice de Charles Dickens. Je n’eus de cesse qu’elle me la donnât, ce qu’elle fit avec une grande gentillesse, et je rentrai chez moi fier de ce trésor dans lequel je rangeai avec soin mes autres trésors. C’est‑à-dire quelques cartes postales, des lettres de ma grand-mère, des primevères que j’avais fait sécher. Puis survint la guerre et, en 1940, nous partîmes sur les chemins de l’exode chez mes grands-parents qui habitaient à côté de Royan. On devine que je n’ai pas laissé la boîte à cigares ni David Copperfield.
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