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EAN : 9782221133231
374 pages
Robert Laffont (06/09/2012)
4.1/5   5 notes
Résumé :
4° de couverture :
(Edition source : Robert Laffont - 09/2012)
ISBN : 9782221133231


"Quand, en 1997, j'ai rencontré Ben Laden, nous étions à l'extérieur de la ville afghane de Jalalabad, proche des montagnes de Tora Bora. C'est dans cette région, quatre années plus tard et quelques mois seulement après le 11 Septembre, que le chef d'Al-Qaïda allait mettre en scène l'une des disparitions les plus extraordinaires de l'Histoire, fa... >Voir plus
Que lire après Chasse à l'homme. Du 11 septembre à Abbotabad, l'incroyable traque de Ben LadenVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai aimé ce livre car il apprend beaucoup de choses sur le déroulement d'une opération anti-terroriste. J'ai trouvé cette histoire très intéressante, parce qu'elle explique tout les faits et gestes de chaques personnes. Ce livre m'a appris comment a agit le Président des Etats-Unis dès l'attentat du 11 septembre 2001. J'ai eu l'impression de lire un journal de bord d'une personne qui a vécu chaques moments de cette histoire. Ce que j'ai trouvé un peu dangereux c'est de raconter en détail comment ont agi les militaires Américains. Je conseillerai fortement ce livre pour les personnes intéressées par des faits réels et des interventions tactiques des forces spéciales de l'armée. Il retrace toute l'histoire du 11 septembre 2001, à la mort de Ben Laden à Abottabad là où il séjournait, du côté des forces armées Américaines. Je trouve aussi intéressant la carte situé au debut du livre sur Abottabad.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Tora Bora est une base idéale pour y mener une guérilla. Pendant les années 1980, les moudjahidin afghans s'en servaient pour lancer des attaques éclairs contre les Soviétiques et il leur était facile, ensuite, de prendre des chemins détournés pour rejoindre Parachinar, une région du Pakistan qui, tel un bec de perroquet, fait une saillie en Afghanistan. En 1987, Ben Laden avait mené sa première grande bataille contre les Soviétiques dans la vallée de Jaji, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Tora Bora. Cette région avait été la cible de plusieurs offensives de la part des Russes, dont une engageant des milliers de soldats, des douzaines d'hélicoptères de combat et plusieurs avions Mig, mais les caves creusées dans les rides des montagnes du Spin Ghar forment une défense si compacte que les Soviétiques furent repoussés par une petite centaine d'Afghans.
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Il avait épousé Khairiah en 1985, alors qu'il avait vingt-huit ans et elle trente-cinq, un âge particulièrement avancé pour le mariage d'une femme en Arabie saoudite. Les motivations de Ben Laden étaient en partie religieuses. Il pensait qu'épouser une « vieille fille » serait bien vu d'Allah et qu'il augmenterait le nombre des musulmans sur terre en faisant avec elle des enfants. Avant son mariage, Khairiah avait eu une carrière lui offrant une relative indépendance. Elle était enseignante auprès de jeunes sourds-muets. Elle avait aussi un doctorat, était issue d'une famille riche et distinguée qui prétendait descendre du prophète Mohammed. Elle avait accepté d'être la deuxième épouse de Ben Laden pour être mariée à un soldat de Dieu dont les exploits, lors des combats contre les Soviétiques en Afghanistan, commençaient à être connus en Arabie saoudite au milieu des années 1980.
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Désormais, Ben Laden vivait dans sa prison d'Abbottabad qu'il s'était fait construire. Il pouvait s'en consoler en pensant qu'il était loin des frappes des drones américains qui abattaient régulièrement ses anciens lieutenants, la crème de la crème d'Al-Qaïda, dans les zones tribales du Pakistan, quelque trois cents kilomètres plus à l'ouest. Et il n'était pas non plus tapi dans une cave humide, comme de nombreux « infidèles » l'imaginaient. Il ne souffrait pas davantage d'une maladie des reins, ainsi qu'on le racontait souvent en Occident. En fait, il était en bonne forme, alors qu'il s'approchait de ses cinquante-cinq ans, même si ses cheveux avaient blanchi et qu'il vivait au ralenti entre ses quatre murs. Père de famille accompli, il était content d'être entouré de trois de ses épouses et d'une douzaine de ses enfants et petits-enfants.
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Pour ses partisans, Ben Laden était un véritable héros, un homme qui avait rompu avec la vie de luxe à laquelle le fils d'un milliardaire saoudien pouvait prétendre. Il vivait au service de la guerre sainte, entre périls et pauvreté, et se montrait à la fois désarmant de modestie et fervent religieux. Les membres d'Al-Qaïda prenaient en exemple l'homme qu'ils appelaient « le Cheikh », buvant la moindre de ses paroles, et lui demandant la permission de parler quand ils voulaient s'adresser à lui.
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Bien que confinée, la retraite du leader d'Al-Qaïda fut confortable. Il pouvait satisfaire ses penchants pour la lecture et les informations, tout en continuant à suivre rigoureusement les principes de l'islam. Trois de ses épouses étaient à son service, bon nombre de ses enfants bien-aimés l'entouraient. Pour le fugitif le plus recherché de la planète, la vie, après tout, n'était pas si mal.
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