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3,09

sur 49 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai été très intrigué par cet ouvrage de type thriller historique/ésotérique, son auteur, le « Dan Brown » roumain, qui m'ont fait penser à mes lectures d'il y a quelques années. Sa traduction française publiée chez Fleuve Noir me rassurait sur le fait d'avoir en main, un roman de qualité et ce fut le cas même si…
Ce roman est un best-seller dans son pays d'origine et effectivement, il possède tous les ingrédients qui font en général le succès de ces récits, un professeur intelligent, charmant, érudit et au tempérament aventureux, l'enquêtrice, femme fatale, pleine de ressources aussi intelligente et aventureuse, une intrigue dans le présent mais qui remonte à des mystères anciens et une mécanique bien huilée mais sans réelles surprises à part une petite touche fantastique qui ne m'a pas déplu.
« La bible perdue » est donc pour moi un roman fait pour les amateurs de thrillers ésotériques et le seul vrai reproche à faire à ce récit est sa longueur, l'auteur, Igor Bergler, ne se prive jamais pour se lancer dans des descriptions interminables qui certes, enrichissent l'histoire mais cassent le rythme en nous faisant parfois un peu décrocher.
J'ai en tout cas bien apprécié le personnage principal Charles Baker dont ce n'est pas la première aventure même si c'est la première en français.

Lien : https://imaginoire.fr/2020/1..
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Je suis tombée sous le charme de la bible perdue avec sa magnifique couverture rouge sang, j'étais prête à affronter ce thriller ésotérique où Vlad Tepes devient Dracula. Un livre dense où l'on est amené à voyager dans toute l'Europe centrale et bien entendu en Transylvanie, du Moyen-âge à aujourd'hui. On va suivre le professeur Charles Baker tout au long d'une enquête époustouflante qui mêlent les genres du polar. On y trouvera des éléments dignes du Da Vinci Code avec énigmes à décoder, des secrets à décrypter. La part belle est faite au côté historique et c'est là que le bas blesse car cela à bien failli me causer une panne de lecture, non pas que je sois insensible au long travail de recherche que cela a dû occasionner mais je suis restée hermétique à toutes ces longueurs, ces montagnes d'informations qui m'ont coupé dans mon élan. Même si l'intrigue en elle-même est intéressante trop d'interruptions finissent par nuire et par lasser. Les chapitres sont courts et mis à part le défaut vu plus haut, le rythme est plutôt rapide. On enchaîne les rebondissements, les courses poursuites et beaucoup de suspense. La personnalité de Vlad l' Empaleur est suffisamment intrigante sans oublier la touche de fantastique qui est bienvenue. Alors même si les personnages principaux semblent de prime abord assez clichés, j'ai fini par les adopter. L'auteur ne manque ni de culture, ni d'imagination ce qui rend son roman inclassable tant il touche à tout mais comme on dit « le mieux est l'ennemi du bien » et je pense que ce roman aurait gagné en faisant plus dans la simplicité. Beaucoup de mouvements donc, pour ce roman qui tient la route avec une fin ouverte qui m'a laissée dans la frustration la plus totale peut-être y aura-t-il une suite. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Pour qu'un thriller ésotérique fasse mouche, il faut que l'auteur maîtrise le juste dosage entre les éléments réels (ou à tout le moins crédibles) et la fiction. En l'occurrence je serai assez tenté de dire que c'est là que le bât blesse avec le présent roman.

Imaginez une intrigue qui intègre, pêle-mêle, Dracula, Jack l'Éventreur, la Bible de Gutenberg, une ribambelle de références historiques et une conspiration de niveau international qui implique quasiment tous les puissants de ce monde… Comme la fosse, ça vous laisse sceptique ? Et vous avez bien raison de douter que la solidité de l'édifice !

Déjà le côté fourre-tout de l'intrigue ne joue pas en sa faveur, Igor Bergler, qui semble être un écrivain très populaire en Roumanie, devrait pourtant savoir que parfois le mieux est l'ennemi du bien.

Ensuite il faut bien admettre que cette histoire de conspiration, diligentée par un institut secret dirigé par un Conseil encore plus secret, n'est jamais parvenue à me convaincre de son existence potentielle… même en faisant de gros efforts d'abnégation, c'était juste too much.

L'auteur pêche aussi par une nette tendance à la digression quand il émaille son récit de références historiques. Trop de détails tue le détail ! Au bout d'un moment on perd le fil et on a envie de lire en diagonale la suite de l'exposé.

J'ai commencé par exposer quelques points négatifs, mais tout n'est pas à jeter dans ce bouquin. Même si on ne croit pas un instant à ce vaste complot, le bouquin reste globalement agréable à lire (en diagonalisant les looongs exposés historiques). On se prend malgré tout au jeu et l'on a vraiment envie de connaître le fin mot de l'histoire.

Force est aussi de reconnaître que le duo composé par Richard et Christa fonctionne plutôt bien, de même certains personnages secondaires sont vraiment bien exploités (je pense notamment au commissaire Ledvina). Malheureusement le grand méchant de service, Werner, cumule les clichés qui font de lui l'archétype du bad boy.

Les derniers chapitres finissent de dynamiter un édifice déjà bancal, l'intervention du fantastique porte lourdement préjudice à l'intrigue, d'autant que là encore c'est surjoué ; Igor Bergler multiplie les effets de manche qui tombent à plat. Jusqu'à l'épilogue qui, contrairement au reste du récit, manque cruellement d'explications.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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J'ai l'impression de m'être perdu dans cette bible perdue ...

L'auteur est certainement un puits de science historique, mais je n'ai pas aime ce roman ésotérique, trop tiré par les cheveux à mon goût ...

Un groupe d'hommes dominant la planète économique depuis plus de 500 ans, des confréries qui essaient de les contrarier, Dracula qui vient faire ses apparitions, un jeu de piste pas toujours compréhensible, quelques morts ... mais pas le liant qui permet à la sauce de prendre.

Bref, déçu.
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Igor Bergler, encore assez peu connu en France, est pourtant un auteur à succès dans son pays natal, la Roumanie. Son premier roman La Bible Perdue a été un best-seller dans plus de trente pays, chose rare pour un livre écrit en roumain. Il a d'ailleurs été salué par d'autres auteurs confrères, Mihai Iovănel et George Arion, tous deux auteurs de polars roumains. le roman appartient à la série Charles Baker, protagoniste principal de notre roman, qui contient également le Testament d'Abraham et Six histoires de démons (que je traduis librement puisque aucune traduction française n'est encore disponible), suites de la Bible Perdue.

Partons, le temps d'une enquête, en Europe de l'Est, au pays de Vlad l'Empaleur où Vlad Țepeș, autrement plus connu sous le nom de Drăculea, Dracula, fils du dragon en roumain, et surtout prince de Valachie. Car Igor Bergler a décidé de revisiter le mythe, ou du moins de l'utiliser pour capter et sans doute attiser la curiosité de son lecteur. Ne vous attendez pas à un roman, purement gothique ou fantastique, dans la lignée du Dracula de Bram Stoker, l'auteur s'épanche davantage sur les origines du mythe que sur le vampire en lui-même. Penchez-vous plutôt du côté d'Umberto Eco si vous cherchez une filiation et son incroyable le Nom de la Rose avec sans doute un peu de Dan Brown dedans.

Evidemment la Roumanie, évidemment la ville de Sighișoara, lieu de naissance de notre vampire à la réputation mondiale, aux confins de la Transylvanie, en plein centre du pays. Et notre protagoniste Charles Baker, donc, un universitaire américain, à mi-chemin entre un Indiana Jones des temps modernes, et un James Bond un peu gauche, accro non pas à sa vodka -martini au shaker, mais à ces whiskys précieux, vieillis en fût des décennies durant, et à d'autres alcools exquis (là, vous me voyez me renseigner sur la rareté d'un Champagne Clos d'Ambonnay… Et son prix.). L'enquête prend clairement et rapidement des allures de quête mystique, si vous pensez au Da Vinci Code, vous n'êtes pas loin des impressions que ce début de roman m'a laissé. Une épée, perdue ou cachée, à retrouver, un secret qui se transmet de génération en génération, des complots en cascade, l'auteur roumain a tiré toutes les ficelles pour fabriquer son roman, qui tient en haleine, sans aucun doute.

Si vous avez envie de dépaysement, si vous brûlez d'en savoir plus sur l'histoire de l'Europe centrale et de l'est médiévale, vous trouverez certainement dans ce roman de quoi vous satisfaire. L'auteur nous expose tout ce qu'il faut savoir sur les mythiques Vlad II Dracul – le Dragon – et son rejeton, Vlad III l'Empaleur, qui deviendra un vampire sous la plume de Bram Stoker. Nous passons par Bucarest, brièvement, pour aller à Prague, découvrir le légendaire Golem, pour finir à Londres: du beau monde, vous en conviendrez. Avec ça, une réelle érudition. Et, une imagination sans borne.

Aucun temps mort dans ce roman, Igor Bergler nous laisse à peine souffler lors de ses digressions historiques, nous bondissons de péripéties en péripéties, au gré des découvertes de Charles Baker, c'est une narration haletante, rythmée, où l'espérance de vie des personnages, hormis notre duo Baker-Wolf, ne dépasse pas la dizaine de chapitres, ou chaque énigme résolue laisse place à toute une flopée d'autres mystères, encore plus sibyllins et indéchiffrables. Malgré l'épaisseur du roman, ou peut-être grâce à la masse de la matière tant narrative qu'historique dont Igor Bergler abreuve son récit, c'est un livre, il me semble, qui serait facilement adaptable au cinéma, tous les éléments sont là, suspens, action, mystère, retournement de situations, avalanche de coups fourrés. D'ailleurs, l'auteur est également scénariste et réalisateur, il ne serait pas étonnant que cette optique soit sérieusement envisagée.


L'enquête que mène Charles, aidé par Christa, et qui commence brutalement par la découverte de trois corps mutilés, prend une autre dimension, internationale, à mesure que les pistes s'ouvrent. Je ne suis pas vraiment adepte des scénarios emberlificotés, sans queue ni tête, de sociétés secrètes, des illuminatis, francs-maçons, ordre de la rose, ou autres templiers, on a eu notre lot de mysticisme préfabriqué avec Dan Brown et tous ceux qui se sont engouffrés dans le filon, mais contrairement à ce que le titre peut le laisser entendre, le roman est loin de se résumer à cela. Des retournements de situation assez surprenants vous remettent sur les rails si tant est que vous ayez relâché votre attention au cours des multiples digressions culturelles, comme ces pages sur les armes d'hast d'Europe de l'Est. Je ne doute pas de l'intérêt de ces exposés mais à trop vouloir en faire, l'auteur pèche quelquefois par excès de zèle. Beaucoup, énormément d'informations fondent sur le lecteur, un peu trop peut-être, Igor Bergler a voulu faire un roman fouillé, la mission est certes accomplie, mais un peu de concision de temps à autre n'aurait pas été de trop. En revanche, j'ai apprécié l'éclairage d'Igor Bergler sur la personnalité de Vlad Tepes l'Empaleur et les faits qui ont mené à le considérer comme un monstre sanguinaire ainsi que ses explications sur l'origine du mythe qui a conduit Bram Stoker à en faire un vampire.

Ma thèse principale, dans les conférences que vous évoquez, mais également dans mes travaux, est justement que les vampires n'existent pas, et que le prétendu vampirisme de Vlad Tepes a été inventé bien avant la publication de Bram Stoker. Nous sommes devant un exemple classique de guerre de réputation, ou l'on commence par détruire toute la crédibilité de quelqu'un, puis par le transformer de personnage dangereux en créature démoniaque.

Avec, en sus, une ligne de réflexion menée sur l'omniprésence et la surabondance des réseaux sociaux, de ces géants informatiques qui s'infiltrent de partout, pour espionner nos vies par toutes les brèches possibles et imaginables par le biais de nos téléphones mobiles, tablettes et ordinateurs.

Qui aurait bien pu oser mélanger en une seule histoire, les trois singes japonais Mizaru, Kikazaru et Iwazaru, la Bible, Dracula, Franz Kafka, Golem, Interpol… Il faut avoir un bagage culturel plutôt solide, c'est certain, pour tenter l'expérience. C'est un roman inclassable, qui flirte avec plusieurs genres à la fois, on croit se plonger dans un pur roman policier, mais qui tourne au roman d'aventures, avec quelques passages de roman d'anticipation, de roman historique, roman fantastique, roman gothique, d'épouvante, de thriller ésotérique. On peut déplorer un excessif mélange des genres, pour ma part, je reste sur une bonne impression finale, car même si j'ai été submergée par la somme d'informations et par une intrigue plutôt nébuleuse au départ, on ne peut reprocher à Igor un manque d'inventivité ainsi qu'un manque de culture, c'est certain. Il n'en reste pas moins que La Bible Perdue est un roman aussi passionnant que captivant à lire.


Lien : https://tempsdelectureblog.w..
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Tout d'abord merci à Masse-critique de m'avoir fait découvrir Igor Bergler, je ne suis pas sûre que j'aurai choisi cette lecture de mon plein gré. J'ai noté mes réflexions au fur et à mesure de ma lecture pour pouvoir bien cibler le coeur de l'intrigue.
Première partie : où l'on apprend à faire connaissance avec les personnages. Au détour des pages on trouve des cadavres, des exécutions sataniques, des énigmes surnaturelles... Et deux enquêteurs légèrement dépassés.
Deuxième partie : où l'on se familiarise avec l'histoire de la Roumanie au Moyen-Age et à la Renaissance (et, en parallèle, avec Vlad Tepes, mieux connu sous le nom de Dracula), ainsi qu'avec l'invention de l'imprimerie par Gutenberg et son premier "travail" : l'impression de la bible... Et on commence à cerner la personnalité des enquêteurs.
Troisième partie : A Prague, où l'on apprend à mieux connaître les vampires, où l'on remonte le temps en compagnie d'une ombre maléfique et où l'on ne sait plus qui sont les bons et les méchants. Et l'on se demande quel est le lien qui unit les enquêteurs à cette histoire un peu rocambolesque.
Quatrième partie : À Londres, où l'on rencontre un éminent historien qui raconte l'histoire de l'Europe après les invasions barbares et qui nous remet en mémoire l'histoire des religions et en particulier celle de l'Inquisition et des croisades.
Cinquième partie : À Bologne, où l'on s'attend à tout comprendre, mais où l'on reste un peu sur sa faim.
Ce livre c'est : une quête, un jeu de piste, des cadavres oubliés, une plongée dans l'histoire et une vision atypique de l'ordre économique mondial. C'est également un polar et un document historique qui développe une théorie conspirationniste que j'ai eu un peu de peine à comprendre.
Malgré tout, je n'ai jamais eu la tentation d'abandonner ma lecture.
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Avant de parler du livre je remercie les Éditions Fleuve et l'équipe Babelio pour m'avoir permis cette lecture.

Alors qu'il donne une conférence à Sighisoara la ville de naissance de Vlad Tepes, le professeur Charles Baker est interrompu par la police qui l'emmène sur le lieu de découverte de cadavres. Les trois corps mutilés sont disposés en croix et mis en scène comme pour les protéger des vampires. Coïncidence, le professeur a écrit un livre sur les vampires. Les corps portent également des tatouages éphémères représentant un diable, une référence à la Bible du Diable, le Codex Gigas. Deuxième coïncidence, le même diable que sur la carte de visite du professeur. Mais c'est sur les traces d'un autre livre que va le mettre un soi-disant cousin avant de mourir de ses blessures, la première Bible imprimée par Gutenberg. Accompagné d'une enquêtrice d'Interpol, le professeur va se lancer dans un véritable jeu de piste.

Avec une Bible à retrouver ainsi que les sabres ayant appartenu à Vlad Tepes, une société secrète peu crédible et des confréries d'artisans perpétués depuis le moyen-âge, l'intrigue présente de multiples facettes : peut être un peu trop ! On a la nette impression que l'auteur a voulu en faire trop pour présenter un récit de qualité, mais c'est l'effet inverse qui s'en dégage à la lecture.

De surcroit, très souvent l'auteur se lance dans de nombreuses explications sur des différentes parties de l'Histoire, de différents types d'armes moyenâgeuses,... des explications qui ne font pas progresser l'intrigue et qui nuisent fortement à la dynamique de lecture. Et comme si cela n'était pas suffisant l'auteur s'épanche à plusieurs reprises sur la vie personnelle du protagoniste principal qui ne sert pas une fois de plus à l'avancée de l'intrigue. le lecteur est vite lassé par ces longueurs qui ne servent pas le récit et au bout de deux cent pages finit par sauter ces paragraphes au risque de laisser échapper une information importante.

Le duo de personnages principaux fonctionne plutôt bien ; les personnages de premier plan tout comme les personnages secondaires sont assez bien dépeints. Mais avec l'étalement de sa vie personnelle on a un peu de mal à s'attacher au personnage du professeur et c'est dommage car c'est celui qui devrait convaincre le plus le lecteur. le personnage du commissaire fait cliché.

Avec les nombreux passages explicatifs, et les descriptions des différents lieux la plume de l'auteur se veut quelque peu lourde. Ce manque de dynamisme jour sur l'attention du lecteur qui peut passer à coté de points essentiels au développement de l'intrigue.

Au final un sentiment plus que mitigé pour ce roman qui s'éloigne à certains du thriller et se rapproche plus du roman d'aventure mâtiné dans le final d'une pointe de fantastique qui là encore ne convainc pas. Une centaine de pages de moins aurait peut être pu donner une lecture plaisante.








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Je suis assez perplexe à la suite de la lecture de ce livre. Content de certaines parties plutôt historiques même si l𠆚uteur est plutôt prolixe à ce niveau et nous embarque souvent dans des détails et considérations inutiles (a mon avis). Déçu de la teneur de l’intrigue qui, même arrivé au terme du livre, ne nous fait pas sauter au plafond ...
Bref je regrette presque de l𠆚voir lu et du temps passé sur ce livre.
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616 pages... Un peu déçu du contenu. L'auteur m'a complètement perdu lorsqu'il explique l'origine de la société des 12. Parfois on a l'impression que l'auteur cède à la facilité en intégrant des longueurs historique qui pour moi n'apportent rien à l'avancement du livre, si ce n'est noircir des pages.
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Par certains aspects, ce livre se rapproche du Da Vinci Code de Dan Brown. le personnage principal, Charles Baker, est un universitaire à la renommée internationale et qui va se retrouver impliqué dans des meurtres, il rencontre une jeune femme, membre des forces de l'ordre, qui lui vient en aide et le héros comprend au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue que son grand-père l'a "initié". Des références à ce roman, et à d'autres oeuvres ou théorie conspirationniste, parsèment d'ailleurs le roman.
Autre point commun, au début du roman, l'intrigue semble s'orienter vers la résolution des meurtres. Mais rapidement, rechercher le coupable ne semble plus être la préoccupation principale de Charles et Christa, les deux protagonistes. Les différents éléments constituants le début du roman se mêlent peu à peu ; le sabre recherché par Charles, la Bible du Diable, la Bible de Gutenberg, les meurtres... Tout est lié. Rien n'est dû au hasard, tant la venue de Charles en Transylvanie et les meurtres qui s'y déroulent que la rencontre de celui-ci avec la jeune enquêtrice d'Interpole.
La figure historique au centre de l'intrigue est Vlad Tepes, dit Vlad l'empaleur ; mais le Vlad Tepes historique et non le vampire qu'il est devenu sous la plume de Bram Stocker. L'Histoire (avec ses sources, véritable preuve de la réalité d'un fait ou d'un événement) se confronte aux mythes, légendes, et tentatives de discrimination (dès la fin du Moyen-Âge, les fake news étaient utilisées). J'ai d'ailleurs trouvé cela très intéressant.
Le livre est composé en quatre parties qui définissent quatre temps forts de l'intrigue et quatre lieux différents. Chaque partie est divisée en de nombreux chapitres courts, voire très courts. Cela donne beaucoup de rythme au roman et accentue le suspense. Chaque chapitre permet de suivre un des nombreux personnages.
Les personnages sont très intéressants mais, à mon goût, pas assez développés. Ennemi ou allié ? Tout au long du roman, je me suis posé la question pour un bon nombre d'entre eux. Malheureusement, les personnages ne m'ont pas semblé être exploités à leur plein potentiel. La psychologie des personnages ne m'a pas paru très développée. Les informations biographiques sur chacun d'eux sont livrées d'un seul coup et non parsemées au fil des chapitres. Ce processus donne au texte une impression de lourdeur qui contraste avec la rapidité des évènements et de leur enchainement.
Aucun de ces nombreux personnages rencontrés par notre héros n'est neutre, ils ont tous un intérêt dans l'intrigue ; intérêt plus ou moins clair, plus ou honnête, plus ou moins personnel. le bien de tous semble primer pour la très grande majorité des personnes impliquées dans les évènements dont le roman nous fait le récit.

Malheureusement, tous ces points positifs qui font de la Bible perdue un bon livre sont, pour moi, grandement contrebalancés par les connaissances encyclopédiques (très intéressantes au demeurant) que l'auteur nous transmet dans ce livre. Si le début et la fin du roman sont menés tambour battant, certains chapitres, au coeur du livre, sont, pour l'auteur, l'occasion de nous faire des inventaires de collections, des biographies de personnages... Cette somme d'informations, au milieu de l'intrigue, donne, certes, du réalisme à l'histoire, mais elle provoque surtout des longueurs dans le récit, coupant la dynamique de la narration. Je me suis souvent perdue dans ces chapitres et me replonger dans l'intrigue et la psychologie des personnages n'a pas toujours été évident et j'ai dû, à certains moments, me forcer pour reprendre la lecture.
La chute est surprenante et laisse à réfléchir. Elle m'a permis de terminer la lecture sur une note vraiment très positive.

Mon avis général reste mitigé. Je n'ai pas détesté cette lecture (bien au contraire pour certains passages) mais je ne peux pas dire non plus l'avoir grandement appréciée.
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