Viens de relire ce livre, j'en avais oublié bien des bouts; le film est magnifique et le scénario aussi. Truculent, magique, théâtral, terrible et drôle. Bergman nous raconte une histoire qui est un peu la sienne, celle d'un enfant sensible et imaginatif; la comparaison doit s'arrêter là. Racontée par des enfants peut-être mais Bergman avait quand même déjà 59 ans quand il l'écrivit. Il n'avait pas perdu sa capacité d'émerveillement qui est le propre de la jeunesse et de la vieillesse qui, c'est bien connu, est de rester jeune. Takk Ingmar. Belle Époque!
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Je ne parle pas tout à fait de vous. Je parle des pauvres petites qui ont trouvé la mort dans cette eau noire. Madame a voulu les sauver, mais elle a été entraînée dans les tourbillons. On les a ensuite retrouvées près du pont de la cathédrale. Elles s'étaient agrippées les unes aux autres. Elles formaient un seul corps. Il a fallu leur scier les bras pour pouvoir les mettre chacune dans un cercueil. Madame Tander dit que depuis, le calme n'est jamais tout à fait revenu dans cette maison.
Je ne veux pas. Lâche-moi, lâche-moi. (Alexandre)
Sourire d'une nuit d'été, extrait 1