Quelquefois, Anna-Karin se demande ce qui l'agace le plus : son grand-père qui ne juge jamais personne, ou sa mère qui juge tout le monde.
"Mais le terme de mort peut aussi signifier le changement, la mutation. Le fait de laisser une vie derrière soi et d'en commencer une autre. Renaître, en quelque sorte."
"Les gens ne sont pas si parfaits que ça quand on gratte un peu."
Si elle avait beaucoup d'argent, elle aussi ferait beaucoup de cadeaux. Le problème c'est que lorsqu'on n'a rien, on a aussi du mal à recevoir.
Sa mère lui a appris que tout le monde a des excuses pour être comme il est : un mélange de chimie, d'inné, d'acquis et d'évènements survenus pendant les premières années de l'existence.
(Minoo).
"Et elle se laisse envahir par un sentiment nouveau et mortellement dangereux : l'espoir."
Il ne faut pas garder tous ses soucis pour soi, ils finissent toujours par s'exprimer d'une façon ou d'une autre. Plus on essaie d'être maître de ses sentiments, plus la réaction est violente quand elle survient.
Sa mère affirme que le comportement des gens change ces nuits-là [nuit de pleine lune]. Elle prétend que si la lune a une influence sur les marées, il n'y a pas de raison qu'elle n'affecte pas aussi les gens, étant donné que le corps humain est à quatre-vingt-dix pour cent composé d'eau.
(Rebecka).
On peut payer très cher le fait d'être réduite à une simple image aux yeux de quelqu'un d'autre.
La rédemption existe, quand on a l'humilité de l'accepter.