Comme il existe à mes yeux des épreuves sportives insurmontables, l'ascension de l'Everest ou la traversée de la Manche à la nage, je me trouve confronté, parfois dans mes lectures, à la même impuissance. C'est le cas avec ce roman de
Jean-Louis Bergonzo, auteur qui m'était jusqu'à ce jour inconnu, que je n'avais acheté dans un vide grenier que pour l'unique raison qu'il était édité par Les éditions de minuit, véritable épreuve pour un lecteur adepte de
René Descartes.
J'ai attendu en vain un exposé des faits avec un minimum de logique. Il m'a été impossible de cerner les intentions de l'auteur, ne pouvant supporter l'obscurité dans laquelle je me trouvais depuis 40 pages j'ai renoncé à m'aventurer plus loin.
J'ai définitivement perdu patience.
Si vous avez franchi sans encombre l'
Ulysse de
James Joyce venez tenter votre chance.
Pour les autres la plus grande prudence est recommandée.