Excellent ouvrage qui, après un chapitre introductif très clair qui décrit le "greenwashing" dans lequel nous baignons, confie, par ordre alphabétique de sujets, à des spécialistes de terrain, la description des tenants et des aboutissants de ce greenwasing.
Finance durable, compensation carbone, RSE, développement durable, véhicule propre, tout est passé à la moulinette et vous laisse le sentiment de vivre dans un monde de somnambules, ignorant du désastre qu'il est en train de créer.
Le constat s'impose d'une accélération dans la "grande accélération" en cours depuis la seconde moitié du XXè siècle. Le moitié du CO2 émis depuis plus de deux cents ans l'a été après le premier rapport du GIEC (1990), ... et ce malgré les améliorations technologiques considérables et la mise en œuvre de politiques se disant soucieuses d'environnement. (p.25)
La surenchère technologique en matière de "véhicules propres" sert surtout à renouveler le parc automobile et à accroître la marchandisation du déplacement. Cet imaginaire purement techniciste fait oublier à quel point c'est à la fois d'un imaginaire et d'un système de vie fondés sur la surmobilité dont il faut sortir. (p. 222)
Quel mot concerne à la fois le métro, le papier, les arbres et les galères ?