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EAN : 9782812934827
334 pages
Editions De Borée (19/04/2018)
4.04/5   37 notes
Résumé :
En 2019, une journaliste et une brigadière de la gendarmerie tentent de découvrir la vérité sur une affaire de disparitions entourées d'un voile de surnaturel, survenues en 2014. En reprenant l'enquête, qui avait d'ailleurs mené à l'arrestation d'un présumé coupable, elles vont retrouver la trace du véritable meurtrier et tenter de démêler cette étrange énigme.
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Pour cette dernière masse critique, j'ai eu le bonheur de découvrir l'écriture de Thierry Berlanda. Sans fioriture, simple mais percutant. Un bon petit polar comme je les aime. Sans massacre ni sang à gogo mais des tordus oui.
Une bonne dose d'humour, de suspens, de fantastique. Des personnages attachant. Tout pour me plaire.
Le roman est en deux parties.
Au moment des faits en 2014, des événements très particuliers se produisent dans une petite commune de Moselle. Des quidams disparaissent dans de grands éclats de lumière. Aussitôt l'imagination déborde. Et c'est la découverte d'un manuscrit oublié, par Céline journaliste, ancienne junkie et désintoxiquée qui le découvre suite à un mail anonyme. Elle découvrira vite que c'est une policière en charge de l'affaire qui l'a mise sur la voie : Aurélie, brigadière de son état.
La deuxième partie se passe cinq ans après. Nos deux protagonistes sont réunies et vont effectuer un travail de fourmis. Remontant les pistes et surtout en se créant une solide amitié.
Une histoire qui peut paraître un peu bizarre au début, du polar, du fantastique. Une oppression dans le sujet, entre délire et rêve. On se demande où l'on va. Et puis petit à petit les pièces du puzzle sont réunis. le Duo mène l'enquête et va de découvertes en découvertes.
L'auteur nous a concocté là, un bon roman policier crédible, et très prêt du terroir. On visite la région de Creutzwald, commune de Moselle, près de la frontière franco-allemande. de tout un pan de son histoire avec l'exploitation des mines et leur fermeture.
Une belle découverte. Merci à l'équipe de Babelio et aux Éditions De Borée.
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C'est un bouquin que j'aurais normalement abandonné au bout de 50 pages, mais, parce qu'il m'a été aimablement offert dans le cadre d'une masse critique mauvais genres, me voila bien en peine de devoir expliquer pourquoi il m'est si souvent tombé des mains (alors qu'il est très bien noté sur Babelio et que j'ai pris soin de le lire sur l'autoroute de Metz - c'est que je prends très à coeur mon boulot de critique).
Alors, bien sûr, le défaut le plus évident et le plus rédhibitoire, c'est que c'est mal écrit. le livre est bourré de dialogues, ce qui est généralement une très mauvaise idée parce qu'il faut naviguer entre deux écueils. le premier qui consiste à croire qu'il suffit d'écrire comme on cause, avec force points d'exclamation et vulgarités lexicales. Au hasard, p. 122, 29 lignes police 14, 9 points d'exclamation, 3 points d'interrogation, 3 points de suspension, un « dégueulasse », un « magnez-vous », un « putain ». Sauf que personne ne parle ainsi, parce qu'il aurait aussi fallu supprimer les négations et élider plein de lettres, parce que c'est un roman et qu'on n'est pas dans un film où le talent des acteurs peut faire sonner juste des dialogues approximatifs. Deuxième écueil : l'auteur qui parle à travers ses personnages. Alors, trop souvent, les personnages s'expriment plus ou moins pareil (à un mot près. La prof de français se signale en disant « lémure », l'ado « téma » et le vieux « ma guéchotte ») et très mal, le réalisme pataud cédant à l'emphase amphigourique : « On aurait dit que son palais de la honte dégueulait la foudre par toutes ses ouïes ! »
D'accord, mais c'est un polar, me dira-t-on. Alors, le suspens? J'admets que le pitch est malin, cet histoire de tapuscrit ésotérique qui devient le support d'une enquête rationnelle. Mais pour me donner l'envie frénétique de tourner les pages, il aurait fallu des coutures un peu moins visibles que celles du genre, au fait, ça n'a rien à voir avec ce qu'on racontait jusque là mais vous êtes au courant, hein, que le témoin principal prenait des médicaments dont l'effet secondaire principal est de déclencher des hallucinations ?
La même maladresse m'a permis de comprendre qui était coupable bien des pages avant la fin, dès lors que ce qui n'était qu'un personnage secondaire fait incidemment l'objet de précisions inattendues : le voilà avec un passé, et qu'est-ce qui peut bien justifier ce traitement réservé aux personnages principaux, sinon sa culpabilité ?
Bon, alors, c'est au moins un roman noir engagé mettant au jour les horreurs de ce monde? C'est en tout cas un roman arc-bouté sur de solides principes idéologiques. Patron = salaud. Immigrés = gentils. Immigrés noirs faisant le sale boulot dans un hôpital = super-gentils. Et comme si ça ne suffisait pas, toutes les femmes sont des victimes et tous les méchants sont des hommes. Méchants et pervers. Dont le désir est de « saisir au cou l'ensorceleuse à portée de sa main et de lui fourrer sa bite en surchauffe dans la bouche. » Quant aux filles entre elles, elles se « font des câlins » et tout ce qu'elles sucent, ce sont leurs pouces.
Voilà. Je pourrais encore parler de l'hystérisation des sentiments, Quoi??? C'est dingue, figure-toi que le fils vit avec sa mère!!! Nan??? Ma chérie, c'est du lourd ce que tu as trouvé!!!! Mais je crois que j'en ai assez fait et que je peux reposer le dossier de « L'Affaire Creutzwald » le moral en berne quoique l'esprit en paix pour tenter de piocher dans ma pal une prochaine lecture moins daubesque.
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Je remercie l'auteur Thierry Berlanda et les Editions de Borée pour m'avoir fait confiance dans la lecture de ce livre.

J'ai envie de dire 'whaou'... j'ai dégusté ce livre tout en m'imprégnant des faits et des rebondissements. L'auteur nous livre un roman avec une construction particulière: une première partie sur les faits relatés dans un rapport de police, une seconde où Céline, la journaliste, reprend l'enquête quelques années plus tard pour y mettre des certitudes.

Céline, journaliste quadra plutôt amochée par la vie, est contactée par Aurélie, membre de la Police, pour faire lumière sur une affaire ayant eu lieu plusieurs années auparavant et dont les conclusions laissaient planer un mystère teinté de surnaturel. le rapport de police est romancé, d'une plume si réelle que l'on a l'impression d'y être, de vivre les faits de l'intérieur. Céline reste dubitative sur la manière dont ce rapport a pu être rédigé. Elle n'en profitera pas moins pour le lire entièrement, ce qui nous permettra à nous lecteur de nous plonger dans cette histoire de fous pendant toute la première partie de ce roman.

Chaque élément est minutieusement rapporté: nous suivrons Alice dont l'ex beau-père disparait à ses yeux de manière hors norme. D'autres personnes en viennent à disparaitre en quelques heures. Aurélie Deletraz, la brigadière de police va mener son enquête avec un jeune stagiaire, Valbaume. Celui-ci, très ouvert d'esprit et très précis dans ses constatations, va les aider à y voir plus clair jusqu'à l'arrestation finale.

Une plongée complète dans ce qui est et ce qui a été, on revit les mines, on découvre ce pays de Lorraine d'avant et de maintenant. Tout en gardant à l'esprit que "quelqu'un" a rédigé ce rapport comme un roman. Lorsque nous avançons à la deuxième partie, Aurélie et Céline vont poser de manière cartésienne tous les faits et éléments ayant eu lieu. L'auteur nous les fait suivre pas à pas, analysant, disséquant les rouages les plus invraisemblables pour trouver une réponse acceptable.

Cette complicité entre ces deux femmes, dont les parcours de vie sont chaotiques, permet au lecteur de s'attacher, de s'affilier leurs comportements relevant souvent de l'instinct. Elles paraissent à l'opposé: fantasque pour l'une et peu stable, absolument pas attachée aux biens matériels, tandis que l'autre est plus posée (de par son métier et son côté mère de famille) et semble prévenir les obstacles qui pourront se soulever sur leur chemin. L'humour leur permet également de contenir leurs sentiments dès qu'ils seront exacerbés.

Ces deux personnages centraux sont pleinement décrits, riches en émotions diverses mais également rigoureux dans leurs avancées. Cela en fait un roman dont on ne lâche la dernière page qu'avec tristesse tant j'ai été immergée dans ce qui a été nommé L'Affaire Creutzwald.

Thierry Berlanda est un de mes auteurs préférés, celui pour lequel lorsque le dernier écrit sort, vous arrêtez tout pour le lire. Je l'ai découvert par la trilogie du Boiteux, j'ai enchainé avec son policier/thriller 'Naija' et par son polar moyen âgeux "L'orme au loups". Chacun de ses romans est teinté par une plume rebondissante, changeante. On retrouve la patte 'Berlanda' mais elle s'adapte complétement au thème du livre en cours.
Dans "L'affaire Creutzwald", plusieurs fois j'ai eu le sourire aux lèvres alors que ce roman noir traite de faits particuliers, mais l'auteur a su contrebalancer avec des échanges fusionnels entre ses deux héroïnes, échanges empreints d'amitié forte et d'une solidarité féminine magnifique. La confiance entre elles n'est jamais remise en cause, elle leur permet d'assoir leur connivence.

Merci Thierry pour ce livre qui m'a ravie. Merci également pour cette belle dédicace au Salon du Printemps de Montaigu.

Enjoy!
Lien : http://saginlibrio.over-blog..
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En feuilletant une revue professionnelle pour mes acquisitions de romans au sein de la bibliothèque, j'ai été interpellée par cette couverture : un chevalement de mine ! Mon paysage quotidien. J'étais curieuse de lire ce thriller dont l'action se passe entre autres dans ma ville. Je ne connaissais pas du tout l'auteur, qui a écrit plusieurs romans avant celui-ci.

Céline une journaliste qui sort à peine d'une période personnelle un peu difficile est contactée par Aurélie, une flic du commissariat de Saint-Avold, au coeur du bassin houiller en Moselle. Elle a besoin d'elle pour rouvrir une vieille enquête, l'affaire Creutzwald. C'est dans la forêt de cette ville et dans ses alentours que plusieurs faits ont eu lieu. La lecture du rapport de police nous rapporte des évènements assez mystérieux datant de 2004, ce qui nous plonge alors dans un thriller à la limite du fantastique. Imaginez des disparitions soudaines précédées d'un halo de lumière vive.

Les deux femmes vont s'unir pour découvrir la vérité et démêler cette affaire. Au risque de se mettre en danger et de dévoiler une vérité qu'on aurait préféré garder enfouie. J'ai eu un peu de mal avec le personnage de Céline qui m'a bien agacée par moment, sans pouvoir trop vous expliquer pourquoi. le style de l'auteur est fluide, il a réussi à m'embarquer dans cette affaire. A aucun moment on ne peut présager du final. Ce qui pour moi est le gage d'un roman policier réussi.

A titre personnel, j'ai aimé lire ce roman qui se passe chez moi. C'est déstabilisant de voir les personnages emprunter les rues dans lesquelles on vit, décrire des paysages ou des endroits qu'on connait bien. Ma lecture en a été différente du coup, car je cherchais les incohérences, et certaines descriptions un peu biaisées m'ont fait tiquer. Mais j'ai gardé en tête qu'il s'agit d'un roman, et que l'auteur pouvait bien prendre toutes les libertés qu'il voulait.
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L'affaire Creutwald est le premier roman que je lis de Thierry Berlanda . Constatation n°1: l'auteur a une imagination débordante. Constatation n°2 : l'auteur sait l'utiliser à bon escient pour en tirer un roman passionnant! Verdict : une lecture très sympathique, j'ai hâte de lire le suivant !

En 2019, la brigadière Aurélie Deletraz, découvre par hasard dans une sous-pente du commissariat de Saint-Avold, un carnet relatant une enquête hors-norme qu'elle avait elle-même menée cinq ans plus tôt : plusieurs personnes semblaient s'être évaporées dans une lumière surnaturelle mais l'enquête avait été classée sans suite. Intriguée, Aurélie contacte Céline Dumouriez une ex-journaliste et la persuade de reprendre les recherches sur ces étranges disparitions.

Le roman est divisé en deux parties. La première intitulée « Les Fantômes du Vernejoul » est le récit romancé d'un auteur inconnu de l'enquête menée en 2014 par Céline et Julien Valbaume, un stagiaire brillant et perspicace, fortement investi dans l'affaire. le style de ce récit intrigue car il ne ressemble en rien à un rapport de police. Nous découvrons donc les faits par l'intermédiaire de ce carnet, retrouvé dans les combles du commissariat : disparitions soudaines entourées de lumières vives, une note de fantastique qui dans un polar pourrait en dérouter plus d'un… Je vous avoue que l'association polar et surnaturel me fait tiquer, mais j'ai accroché dès le départ grâce aux personnages, je les ai suivi les yeux fermés pour savoir où l'auteur allait nous emmener, en me disant que si j'étais déçue par la tournure que prendrait l'histoire, je ne serai pas déçue des personnages, qui sont vraiment passionnants.

Et j'ai eu bien raison car dans la seconde partie plus cartésienne intitulée « le mystère du fort de Queuleu« , consacrée à l'enquête menée par Aurélie et Céline, l'auteur nous entraine de façon très habile sur de fausses pistes ponctuées de multiples rebondissements, nous balade à droite à gauche sans jamais nous perdre, et finit par nous livrer un dénouement des plus réalistes. Les lieux évoqués, le bassin minier lorrain, sont gorgés d'histoire, et cette énigme autour de « ce qui est et ce qui a été… » est l'occasion de nous plonger sur les traces du passé…

Cette enquête des plus sombres est donc servie par des personnages attachants auxquels je n'ai pas pu résister : deux personnages féminins forts se lient d'une belle et évidente amitié car toutes deux traversent une période difficile: Céline sort d'une cure de désintoxication, elle est fauchée, cherche le scoop pour être réhabilitée dans son équipe de presse… Aurélie est la mère désespérée d'un ado désoeuvré, dont le père l'a quittée pour la prof de français de ce dernier…. La relation de ces deux femmes est empreinte de complicité, les répartis font sourire, l'auto-dérision n'est jamais loin. Un pur régal ! Mention également pour le jeune stagiaire Julien Valbaume dont l'aplomb et la persévérance consterne et agace ses supérieurs, j'aurais aimé suivre ce personnage plus longuement!

Je remercie les Editions de Borée de m'avoir confié ce roman, je suis ravie de cette lecture que je vous conseille vivement !
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La vérité n'est pas une lubie, ce n'est même pas une passion, mais un démon: quand il s'est assis sur vos épaules, les jambes bien serrées autour de votre cou, il bourdonne sans cesse à votre oreille et ne relâche son emprise que lorsque son appétit est rassasié
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Chez moi, on dit : « Celui qui n’a jamais lutté, il lui est aisé de dire qu’il est fort à la lutte ! » Toi, je vois dans ton cœur que tu as beaucoup lutté.
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Construire une chapelle au milieu de ce barnum, Très Saint Père, je ne sais pas si c’est une bonne idée ! Oui, je sais bien qu’il faut que l’Église sorte un peu de ses palais, mais là… même en repeignant les poubelles aux couleurs du Vatican, vous ferez plutôt marrer les corbeaux !
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Se parler à soi-même au fond des yeux, c’est l’impossibilité de mentir ou d’enjoliver.
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Vidéo de Thierry Berlanda
Polars Urbains - enquêteur du Club VIP de BePolar - a rencontré l'auteur Thierry Berlanda, à l'occasion de la sortie de son techno-thriller "Cerro Rico" aux Éditions du Rocher.
© Polars Urbains - Juin 2019
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