Mon éducation religieuse n’a pas pris. C’est tout juste si je peux me rappeler un mot d’hébreu. Je suis incapable de dire une prière. J’ai passé plus de temps que j’ai envie de m’en souvenir à étudier les mathématiques et à écrire sur les sciences. Pourtant, le livre qui suit est, en un sens, une défense de la pensée et du sentiment religieux. Tout cela va bien au-delà des versets de la Bible.
Les matérialistes ont toujours espéré qu'en creusant plus loin, ils finiraient par atteindre le niveau ultime d'analyse, l'endroit où la nature révèle ses éléments ontologiques essentiels au moyen d'un nombre fini de particules élémentaires. C'est une question de foi. Il est tout à fait possible qu'il existe autant de particules élémentaires que d'argent disponible pour les étudier.
(p. 50)
Et pour autant qu'on puisse en juger, très peu de ceux à qui nous devons les horreurs du vingtième siècle se sont inquiétés outre mesure de savoir si Dieu voyait ce qu'ils faisaient.
(p. 31)
Après avoir comparé plus de deux milles échantillons d'ADN, un généticien moléculaire américain, Dean Hamer, a conclu que la capacité de croire en Dieu est liée à la chimie du cerveau. Rien que ça ! Et pourquoi pas à l'urine ?
(p. 18)
Ce qu'un physicien tient pour preuve n'est pas ce qu'un mathématicien accepte généralement comme tel.
(p. 46)