J'ai emprunté ce livre pour son chapitre consacré à
Madame du Barry. Comme j'avais auparavant regardé une émission « Secrets d'Histoire » sur la dernière favorite de Louis XV, je n'ai pas eu l'impression d'apprendre de nouvelles informations mais cela m'a permis de fixer l'essentiel. Ce qui m'a le plus marqué, c'est la guerre entre
Marie-Antoinette et elle, initiée par la jeune princesse du fait que
Madame du Barry soit une ancienne prostituée. J'ai lu beaucoup de récits sur l'épouse de Louis XVI et cette rivalité ne m'avait jamais marquée (peut-être parce que je ne connaissais pas la « comtesse »). Malgré tout, c'est bien elle qui inspirera à la reine son goût des belles toilettes et des coiffures sophistiquées !
A la différence de Madame de Pompadour,
Madame du Barry ne se mêle pas de politique mais « s'occupe des plaisirs du roi uniquement ». On voit bien que, au-delà de ses compétences sexuelles dont on fait grand cas, c'est une femme généreuse et sensible. Quel dommage qu'elle soit si mal connue et appréciée ! On sent que c'est une personnalité plus complexe qu'il n'y paraît. Ainsi, « à ses yeux, le luxe qu'elle accumule n'a rien de vulgaire. Il matérialise simplement son ascension sociale ». de même, le jeune Zamor qu'elle adopte et qu'on surnomme « le nègre de la comtesse » n'a pas pour vocation d'être son serviteur : il témoigne de son affection pour les enfants, elle qui n'en a jamais eu. Bien que choyé, celui-ci deviendra néanmoins « l'un de ses pires ennemis » à la Révolution…
C'est bien le sentiment qui ressort à la fin de ce chapitre succinct (même s'il fait le tour du personnage) :
Madame du Barry a été injustement réduite à « une catin royale » du fait de son milieu social…
J'ai également parcouru les autres chapitres (sur Marie Leszczynska, sur les filles de Louis XV) mais aucun n'a su retenir mon attention. La thématique est très intéressante mais le texte a tendance à se noyer dans les détails.
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