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Critique de Jipi


Jipi
09 février 2020
Etre un illuminé dans un monde en pleine détresse ne peut être que salutaire pour un esprit ne désirant pas quitter le monde de l'enfance.

Seulement voila violences, indifférences et moqueries répétées ne font que métamorphoser un esprit aux comportements inquiétants mais encore inoffensif en une créature dangereuse, incohérente et imprévisible se nourrissant de toutes ses extravagances.

Une boite de Pandore formatée par un environnement indifférent, carriériste ou brutal accentuant quotidiennement ses possibilités en s'éparpillant dans un délire urbain de plus en plus incontrôlable faisant d'un être lassé de subir le nouvel emblème d'une société débridée sans aucune retenue.

Un univers devenu l'image d'une particule élémentaire libérée de tous concepts cohérents ou tout se déroule subitement et spontanément sans aucune logique ni préméditation dans un rire presque démoniaque, dont certaines vibrations à peine perceptibles, ne dissimulent que des sanglots d'impuissances devant un tel effondrement.

« J'irai comme un cheval fou ».

Un être naguère souffreteux et anodin devient un nouveau roi, une machine de guerre, un juge itinérant se mettant constamment en scène.

Appliquant des pénalités instantanées distribuées ça et la au coup par coup dans un délire soudain poussé à son maximum.

Terrorisant une société amorphe uniquement sous l'emprise de sa tristesse environnante, de son agressivité quasi permanente et de ses récupérations médiatiques.

Le royaume de l'euphorie démentielle et de l'émeute spontanée que l'on consomme avec délice jusqu'à la dernière goutte.

Le monde de demain que nous vivons certainement chaque jour s'en nous en apercevoir.

That life.

Joker Tod Phillips 2019.

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