AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Pois0n


Onze jours ! Il m'aura fallu onze jours pour voir le bout des 200 pages de ce livre présentant une trentaine de biographies d'héritiers des lignées royales d'Europe, plus quelques-uns de leurs proches dans des encarts bonus. du moins, les héritiers à l'époque de la parution du livre, il y a quatre ans. Henri d'Orléans, par exemple, est décédé depuis...

Si certaines têtes sont très connues (y'a-t-il encore besoin de présenter Elisabeth II ?), d'autres, comme Leka Zogu, prétendant au trône d'Albanie, sont bien moins célèbres. L'occasion de découvrir comment une bonne partie de la haute noblesse d'Europe a grandi en exil, ou encore que nombre d'entre eux sont apparentés d'une façon ou d'une autre. Et pas évident de s'y retrouver au milieu de tous ces noms à rallonge !

Côté biographies, en quelques pages (dont certaines où les illustrations occupent une place non négligeable), ça va inévitablement à l'essentiel. Ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose pour ce type d'ouvrage « grand public » : on ne vient pas là pour y chercher une mine de détails, mais pour découvrir le sujet de façon abordable. Un sentiment que les illustrations d'Alban Guillemois viennent renforcer, avec un style proche de la caricature pour les portraits. Mais là où son trait devient bluffant de beauté, c'est bien dans les représentations des palais, avec des proportions déformées dignes d'un trip au Pays des Merveilles. Ça a un charme in-cro-yable.

S'il n'y a pas autant de choses à dire sur tout le monde, entre les plus vieux qui ont connu les guerres et les plus jeunes dont le parcours scolaire constitue l'essentiel du CV, sans oublier ceux qui ont su soigneusement préserver leur vie privée, globalement, ça se lit bien.

Dommage en revanche de trouver dans ce qui se veut être un beau-livre quelques coquilles en vadrouille ! Bon, c'est Hugo hein, on a l'habitude, m'enfin... ça serait mieux sans, quand même.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}