- Soit entre les mains de Fernand et de son père, soit dans l’atelier de M. Rossi ! acheva Gaby d’un ton catégorique. Personne d’autre n’a pu y toucher… » […]
- Rien d’autre ?
- Si ! Papa a pris le cheval par les deux pattes arrière et l’a vidé sur le dallage du vestibule ; il avait le ventre plein comme un oeuf. Papa ne voulait pas l’apporter à M. Rossi dans cet état-là.
- Nous y voilà ! s’écria Gaby en sautant sur ses pieds. Qu’y avait-il dans le cheval ? […]
- Un bout de chaîne à vache, un crochet, deux boîtes de sardines, une tringle à rideaux, un
réveil-matin, une branche de tenaille, une timbale, une vieille clef…
Pas Beau ,le grand , avait une sale tête de renard , dit-elle simplement. Pépé ,le plus petit une sale tête de bouledogue.Je ne blague pas :les gens ressemblent toujours plus ou moins à des animaux.
Le vieux Blache triait des nippes au fond de sa baraque, à la lueur d’une lampe à pétrole. Hiver comme été, le pauvre homme portait sur le dos deux pardessus en loques enfilés l’un sur l’autre, un chapeau ecclésiastique de couleur verdâtre enfoncé jusqu’aux oreilles, et sous le nez une curieuse barbe rousse et noire, en forme de hérisson, qu’il arrondissait tous les quinze jours à coups de ciseaux. Malgré sa saleté repoussante, il était brave homme et bien causant.
Ce sont des petites choses qu’on remarque, comme cela, par hasard, sans y attacher trop d’importance.
Il y a des choses qu’on ne peut pas vendre... Ces bouteilles appartiennent à tout le monde. Si j’ai mis le nez dessus, cela ne veut pas dire qu’on peut en disposer n’importe comment. À quoi ça ressemblerait-il de bazarder au vieux toutes les bouteilles ! Nous sommes des petits pauvres, je veux bien, mais pas des enfants de margoulins…
Il nous fait la réparation pour rien, et je ne peux tout de même pas lui demander d’aller plus vite…
Il y a comme ça des gens qui vous tombent dessus pour un oui ou pour un non.