Je viens d'arrêter ma lecture à la deuxième partie. Je n'ai pas adhéré à l'intrigue, ou plutôt à la crise existentielle de ce prêtre, qui m'agace un peu. Ce chanoine intellectuellement très brillant, écrivain, reconnu par ses pairs est dans le doute, l'acédie. Il a perdu la foi et le suicide semble la seule alternative. C'est magnifiquement écrit, avec un vocabulaire minutieusement recherché pour rendre compte des affres de la douleur intérieure dans lesquelles est plongé l'Abbé Cénabre. Ce roman, écrit dans les années 20 me semble inscrit dans le contexte de l'époque. le doute existentiel des prêtres pouvait encore justifier un roman. de nos jours, je n'en suis pas si sûr. En tous cas, pas de cette façon. Depuis avoir vu le film de Pialat «
Sous le soleil de Satan » avec Depardieu et
Sandrine Bonnaire, j'ai toujours voulu lire
Bernanos. Voilà qui est fait. J'aurai essayé.
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