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3,66

sur 520 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Peut-être suis-je totalement passée à côté de cette oeuvre, peut-être mon avis ne vaut-il que tripette, aussi me bornerai-je à ne livrer que mes impressions de lecture, pour lesquelles, je puis tout de même formuler quelques certitudes.

Je me suis littéralement engluée dans cette lecture pro-religieuse, pas motivante, pas transcendante, pas aussi subtile à mon goût que certains avis me l'avait laissé espérer. Voici une brève description de la structure du roman avec ses trois parties très distinctes :

1) un assez long prologue, étrange mais plutôt tonique, qui retrace l'histoire houleuse d'une jeune fille de seize ans, Germaine Malhorty, surnommée Mouchette. Mouchette, fille d'une famille de notables du nord de la France en fin de XIXè ou au tout début du XXème siècle, découche et s'attire des ennuis auprès des siens. Son impulsivité et son non-conformisme qui confine parfois à la folie lui font commettre de nombreux impairs.

2) une "première" partie, contemporaine du prologue, où l'on fait connaissance avec le personnage principal du roman, l'abbé Donissan, présenté comme une force de la nature mais excessivement gauche, timide et de faible intelligence. Les quatre chapitres de cette partie m'ont parus interminables.

L'auteur force le trait à n'en plus finir sur le caractère soumis (vis-à-vis de sa hiérarchie cléricale), obtus, borné, ultra spartiate de l'abbé et ses incalculables auto-flagellations (au propre comme au figuré). Bref, c'est du lourd et pour la finesse, je la cherche encore et que dire de cette rencontre avec Satan lui-même, passage d'un pathétique à donner envie de refermer le livre pour ne plus jamais le rouvrir.

Donc, notre brave pâte d'abbé a vu Satan dans le blanc des yeux et arrive même maintenant à lire dans le fond des âmes comme dans son bréviaire afin de les délivrer de leur multiples péchés et tentations du mal. C'est ainsi que sa route croise celle de Mouchette, à laquelle il va faire toucher du doigt tout le côté obscur de sa conduite et la plonger dans le repentir, chose qui n'était pas son fort auparavant. Je vous laisse le bonheur de découvrir les détails si le courage vous prend de vous engager dans cette lecture.

3) enfin, une dernière partie faite de quinze très minces chapitres, situés environ quarante ans plus tard, avec l'abbé Donissan au crépuscule de sa vie, avec un épais passé d'exorciste et de saint local, désormais en proie au doute vis-à-vis du salut en général et du sien en particulier, très affaibli, et toujours aiguillonné par l'odieux Satan.

Pour faire court, le ministre du mal arrivera-t-il à faire ployer le saint homme ? L'abbé Donissan, en proie au doute changera-t-il de regard ? C'est ce que vous saurez si vous lisez le livre, mais très sincèrement, si vous ne le savez pas, peut-être n'est-ce pas, selon moi, si grave que cela, car ce n'est vraiment pas une lecture que je conseille, sauf à titre de curiosité, pour les esprits un peu torturés comme le mien, ou mieux, pour les vrais insomniaques qui ont besoin de meubler leurs nuits sans sommeil avec toutes sortes de lectures.

Que penser encore de l'intercession aussi inutile qu'inintéressante du personnage d'Antoine Saint-Marin, écrivain renommé, lui aussi au soir de sa vie, une vie faite quant à elle de jouissance et d'égoïsme, venu en " pèlerinage " dans la petite église de l'abbé Donissan à titre de curiosité et qui y trouvera finalement " la grâce "...

Je ne peux pas non plus m'extasier sur le style, pas désagréable dans l'ensemble mais pas franchement non plus à tomber à la renverse et qui se complique parfois d'une fâcheuse tendance à l'intrication, voire à l'obscur, quand il ne fait pas purement et simplement dans l'abscons.

Impressions de lecture, comme vous l'aurez deviné, sans appel, mais je le rappelle encore une fois, tout ceci n'est que mon tout petit avis, qui avec ses lunettes fumées ne sait que se dorer la pilule sous le soleil de Satan, c'est-à-dire, qu'il ne sait pas faire grand-chose.
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" Sous le soleil de Satan", est le premier roman publié par Georges Bernanos .
le personnage principal, central de cette oeuvre est l' abbé Donissan .Ce dernier, jeune prêtre, est tourmenté par la chair et par l' impiété de sa paroisse, une galerie de personnages brûlés par la souffrance et le mal. Mouchette,jeune fille broyée par le mal est devenue, après une rencontre de l' abbé avec le diable une nuit sur un chemin creux des monts d' Artois, la soeur que Dieu lui
donne, est une des figures les plus troublantes de ce récit .
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Ce n'est pas une crise de conviction qui torture l'abbé Donissan, sa foi lui reste chevillée au corps, mais bien une crise de conscience. Il se sait comme tout un chacun la cible de Satan, lequel est aux aguets du moindre défaut de la cuirasse du croyant, laissant les athées et autres agnostiques au désespoir de la sainte église.

Alors que Dieu reste définitivement muet et inaccessible, faisant dire à Saint-Exupéry qu'un dieu qui se laisse toucher n'est plus un dieu, Satan quant à lui sait prendre figure humaine pour séduire celui dont la foi vacille. Ce sont les traits de Mouchette la jeune dévergondée qui séduit Pierre et Paul et les détourne du droit chemin tracé par les évangiles, ou encore les traits du maquignon qui se propose de remettre l'abbé sur le bon chemin alors qu'il est perdu dans la nuit. L'abbé Donissan doit compter sur la voix intérieure silencieuse que fait vibrer sa foi pour contrecarrer ces tentatives de séduction, elles bien audibles, du mal incarné.

Cette lecture est à l'image de l'abbé perdu dans la nuit. Elle tourne en rond et revient inexorablement à son point central d'obsession. Faisant de cet ouvrage un sempiternel combat spirituel du croyant dans toute la candeur de sa conviction. Un combat intérieur qui rend les événements, car il y en a quand même, marginaux au regard de cette claustrophobie spirituelle obsédante.

Une torture de l'abbé que Bernanos a bien communiqué au lecteur baptisé que je suis, me faisant de la lecture de cet ouvrage un véritable supplice chinois. Mais Satan ne m'a pas convaincu à l'autodafé auquel il m'exhortait dans le tuyau de l'oreille, je me suis fait le devoir d'aller au bout de ce chemin de croix. J'ai fait ma BA de l'année en matière de respect du travail de l'écrivain.

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La jeune Germaine, alias Mouchette, est enceinte. Un pur parjure pour une gamine de 16 ans non mariée dans la campagne du début du 20ème siècle. Son père soupçonne le marquis de Cardignan, lequel nie. Mais il est bien l'amant de Mouchette, tout comme le médecin Gallet...

Il fut un temps où la France découvrit un nouveau groupe issu de la téléréalité : les What 4. Jeu de mots bidon (les membres étaient quatre), musique à envier les sourds, tout le monde avait fini par se dire "effectivement, what for ?".
Quand on referme le livre de Bernanos, la même question nous frappe l'esprit, lequel est resté insensible tout au long de la lecture. Mais pourquoi ? Pourquoi j'ai lu ça ? Pourquoi cette histoire a vu le jour ? Pourquoi ce succès à l'époque de sa sortie ? POURQUOI GRAND DIEU POURQUOI ???
Dans un style plus ou moins amphigourique mais sans contexte exclusif, l'auteur nous balade dans un vide narratif où l'intrigue se cache avec vice, voire irrévérence. Soit disant que l'histoire parle d'une jeune dévergondée attirée par le Mal qu'un jeune abbé mis à l'épreuve par Satan doit remettre sur le droit chemin. Ce synopsis quasi mensonger que l'on peut trouver sur toutes les quatrièmes de couverture trie en réalité les rares évènements du livre et laisse de côté les 95% restants, un blabla nébuleux tantôt interrogateur, tantôt philosophico-religieux, tantôt introspectif, le tout dans un enchaînement traînant en longueur et alambique, une langue aux relents campagnards, une syntaxe toute personnelle et une construction soporifique.
Seule la première partie sort un peu du lot, bien qu'elle dépeigne une image de la femme hautement stéréotypée avec une jeune fille libertine hystérique, tentatrice et parano limite psychopathe. le personnage de l'abbé couve en outre lui aussi sa part de clichés, lui qui est sur-timide, sur-appliqué, sur-pénitent au point qu'on frôle le fanatisme...
Ainsi, il n'est pas aisé de suivre, pas facile de s'intéresser, pas évident de s'interroger sur quelconque point soulevé.
Pourquoi, oui pourquoi ? Et pour quoi ? Pour montrer que Satan est plus fort que Dieu ?? Que l'homme est faible face aux tentations ?? Que la religion n'apporte pas toutes les réponses ??? Ah nan je sais : pour prouver que Satan ne sera jamais "plus haut que tous les soleils qui manquent à tes rêves ou que toutes les étoiles qui brillent en toi." Oui, ça doit être ça...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Je ne savais pas que ce bon vieux Satan pouvait être aussi ennuyeux. Hé bien si ! Pourtant avec un prêtre qui voit le mal partout, Bernanos avait de quoi nous délivrer une oeuvre forte que l'on soit croyant ou non. Toutes ces longues tergiversations, ce curé neuneu, sont d'un ennuyant.  Pourtant cela commençait bien !!! 
Pour moi, malgré les explications que j'ai lu après, ce livre est à fuir au même titre que l'abbé Donissan. 
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Je suis atterrée!
Ainsi, pour Bernanos - le très grand écrivain très chrétien,- l'une des incarnations possibles du Mal, ce serait ça: une gaminette de 15-16 ans, adolescente révoltée, qui pour fuir son milieu étriqué se persuade qu'elle s'est amourachée du séducteur local.... Meurtrière par accident (mais ce n'est pas cela le plus grave, et le Bon Prêtre lui-même l'en absoudra).
De cette "Mouchette", d'autres écrivains, assurément, auraient fait une belle héroïne dévoyée, une "Ingénue" fièrement libertine... Mais chez Bernanos, non: une lointaine fille d'Eve, et qui revendique sa liberté! Donc coupable, forcément coupable - et néanmoins (bien sûr!) forcément pardonnée!...
Alors oui, de temps en temps, le souffle du surnaturel, de l'angoisse métaphysique . Par ailleurs, une belle écriture - presque trop belle, cependant, c'est-à-dire trop forcée, trop elliptique, et par moments ,sur certaines phrases, confinant presque à la charade.... (Que veut-il dire exactement?)
Mais bref, je m'étonne :
Juste après les grands charniers de 14-18, et sans prescience aucune des horreurs à venir, le Malin aurait donc eu du temps à perdre pour venir tenter un pauvre prêtre de campagne? C'est donc à cela qu'il s'amuse, le Diable, dans ces campagnes françaises en voie de déchristianisation? Il n'a pas bien d'autres choses à faire, des projets d'une bien plus considérable envergure, pour mener la pauvre humanité à sa perte?
"Sous le soleil de Satan"... Avec un si beau titre je m'attendais à la description ( tout au moins, le pressentiment) d'un troupeau sans dieu, voué à son propre anéantissement, dans un univers dévasté. Un regard sur cette humanité affolée, courant éperdument à l'abîme, telle qu'on l'envisage parfois de nos jours, et telle que les adversaires de la modernité pouvaient, je pense, la pressentir déjà en 1926, lors de la parution du roman. Mais non: rien d'autre que des préoccupations de soutane, de sainteté personnelle, de "directeur de conscience".
Cela semble si loin de nous, désormais: toute cette hiérarchie chrétienne, ce besoin forcené d'humilité, d'obéissance, et cette obsession du péché, qui certes structuraient toute la société... mais à quel prix!
En somme, un roman difficile à appréhender de nos jours, je le crains, sans une appétence mystique confirmée. Personnellement, je crois , et depuis bien longtemps, que j'ai perdu la clef....
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Premier roman de Bernanos, « Sous le soleil de Satan » nous entraîne dans l'éternel combat entre le Bien et le Mal, mené par un homme qui brandit comme arme sa foi en Dieu. Cet homme, c'est le jeune abbé Donissan qui débute son ministère sacerdotal dans le village de Campagne, dans le Nord de la France, dans les années 1880. Issu du monde paysan, l'abbé Donissan est un être rustique, peu doué pour les études, timide et maladroit. Mais pour son supérieur, Donissan est un être à part, voué à la sainteté. D'ailleurs, le jeune vicaire se démarque par une piété démesurée, obsédé par la lutte contre le Mal. C'est en la personne de Germaine Malorthy, dite Mouchette, jeune fille de 16 ans, que l'abbé Donissan va tenter de gagner ce combat. La jeune fille, par bravade, s'est donnée au marquis de Cadignan. Enceinte et menacée par son père, elle se réfugie chez son amant qui, inquiet pour sa réputation, la rejette. Lors d'une dispute, Mouchette tue son amant et s'enfuit.
L'abbé Donissan va se donner pour mission de sauver l'âme de la jeune fille.


L'aspect surnaturel de ce roman renvoie bien plutôt à un miroir naturaliste où l'homme apparaît dans la voie ordinaire de ses péchés. Lâche, affairiste, plus soucieux d'honorabilité que de rigueur morale, l'être humain pactise sans cesse avec le Mal. le personnage de Mouchette révèle également une lente et inexorable descente aux enfers, où la folie semble surtout guider ses actes. Toute la déchéance de la jeune fille semble incarner le Mal, véritable obsession pour l'abbé Donissan. Ce jeune prêtre tourmenté est lui-même en proie au paradoxe : dans sa répugnance au Mal, il le frôle plus d'une fois à son tour et est au bord du blasphème.

Ténébreux, lugubre, glacial. “Sous le soleil de Satan” offre une lecture déstabilisante et nébuleuse. Plus d'une fois on cherche la lumière qui n'apparaît pas. Empreinte d'un très grand lyrisme, c'est une oeuvre particulière et puissante où le combat entre le Bien et le Mal symbolise pour ma part les éternelles contradictions et faiblesses de l'âme humaine.
C'est une oeuvre trop sombre à mon goût et j'avais hâte d'en terminer la lecture.
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J'ai eu du mal avec ce roman – le roman d'un écrivain catholique conservateur sur un prêtre qui atteint la sainteté, ce n'est pas ce que j'apprécie lire, je le savais. Il me manque de nombreux éléments sur la doctrine de la prédestination, la conception du Bien et du Mal selon Augustin, le jansénisme... J'ai cependant lu des aspects critiques sur l'oeuvre, j'ai écouté une émission de France Culture, les « Romans qui ont changé le monde » qui m'a apporté certains éclairages, mais je suis passée à côté. Je n'étais ainsi pas bien sûre d'avoir bien interprété la charge anticléricale contre certains prêtres vivant dans une forme de confortable mollesse, ou rapportant des ragots de séminaires, voire ne croyant pas à la sainteté. J'ai me suis plusieurs fois posé la question de la parodie ou du pastiche, ou, du moins, de l'excès dans l'écriture si mélodramatique qu'elle pouvait en devenir comique.
J'ai d'abord eu un problème avec la construction romanesque. Mouchette, seule personnage féminin si on excepte la bonne du curé qui n'a que quelques phrases, est une jeune fille révoltée contre les conventions, contre son milieu, contre certains hommes. C'est intéressant, c'est fort, oui. Elle pourrait se rapprocher des « diaboliques » de Barbey d'Aurevilly, autre écrivain catholique, sauf que sa force de vivre est très vite assimilée à de la folie, elle-même accepte de se voir comme une folle. Et, surtout, le prologue qui l'évoque n'est relié qu'indirectement aux parties suivantes.
J'ai eu du mal aussi avec l'irruption du fantastique dans le récit avec l'incarnation du diable. le curé est seul, de nuit, il se perd dans les chemins brumeux. Ce passage instaure une ambiance de malaise, on ne distingue plus trop le réel de la réalité, jusqu'à la représentation triviale du diable comme un vendeur de chevaux. Ce n'est plus la figure du diable inquiétant et tentateur de Milton ou de la Fin de Satan de Hugo, ce n'est qu'un maquignon sympathique et beau parleur, un homme du terroir. Je n'ai pas compris enfin l'intérêt du personnage de l'écrivain, un portrait en creux d'Anatole France semble-t-il, mais qui n'apporte que peu sur le plan purement romanesque.
J'apprécie l'excès, la folie, la destruction et la violence de Barbey d'Aurevilly, pas ce portrait hagiographique d'un homme si éloigné de moi.
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Lecture ardue pour un texte qui m'a souvent fait l'effet d'une douche froide. A quoi bon ces pages magnifiques ? Certains passages sont simplement époustouflants mais l'histoire, les personnages et le propos même du livre me restent totalement abscons. On se prend à relire 10 lignes deux fois ... juste pour le plaisir de sentir cette profusion de détails subtiles. Mais à force de subtilités on perd le lecteur qui comme moi n'a pas les capacités intellectuelles pour mettre ce puzzle bout à bout et en lire le sens. Si sens il y a...
Frustrant !
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Écriture complexe, singulière, irrégulière (avec des dissonances étranges en terme de conjugaison de temps, comme chez Mauriac). le thème, noir, crépusculaire, est dostoïevskien ; le récit, obscur, ambivalent. La prose est parfois belle, mais sans le raffinement, le lyrisme, l'aisance propres à Claudel. Tout est analysé (de manière théâtrale, excessive) à l'aune d'un conflit intérieur, d'un rapport de forces intime. Comme chez Huysmans (mais beaucoup plus encore), la foi est envisagée sous l'angle maléficieux et ténébreux. C'est déroutant et inquiétant. Certes, on peut (à la rigueur) y voir un récit de fin du monde stigmatisant l'effondrement des valeurs spirituelles en Occident (révélant par antithèse la face hideuse – sous ses aspects séduisants – de la société de consommation dans laquelle, depuis la seconde moitié du XX° siècle, le monde vit dans la seule préoccupation du pouvoir d'achat). Mais il n'empêche : fondamentalement, cet ouvrage apporte le témoignage accablant d'un esprit torturé, maladif, malsain.
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