Intense.
Oui, si je devais utiliser un mot unique pour commenter le roman de Marie-Christine Bernard «
Autoportrait au révolver », intense est ce qui exprime le mieux la sensation éprouvée avec la lecture, sans interruption, des 217 pages que cette diablesse a tissées comme une dentellière.
Mais là où Marie Christine Bernard excelle, c'est dans la sobriété, le non-dit qui contraint le lecteur à combler le silence avec ses propres émotions, avec la douleur de ses cicatrices, avec les souvenirs secrets des blessures de tous ses âges accumulés.
Lorsque j'ai refermé le livre, je suis resté pensive. Muette. Troublée.
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