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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un astéroïde percute la Lune en 2025, la face de la Terre s'en trouve, sans surprise, radicalement changée. C'est ce que nous découvrons d'abord à travers le journal de bord de Lucie, écrit avant, pendant, et après la catastrophe, alors que celle-ci, astronaute, effectuait sa première mission spatiale le jour où l'existence planétaire a basculé. C'est ce que nous découvrons également quatre-cents ans plus tard, en suivant Lisbeth, jeune habitante d'Erémos, cité où la chaleur et le jour constants règnent. Au fil des alternances entre les deux récits, nous découvrons de fait comment l'Humanité est parvenue à se reconstruire après la catastrophe, ce qu'elle est devenue, au « Nord », après plusieurs siècles de reconstruction.

L'ensemble du roman donne lieu à une alternance narrative entre les deux époques fluide, bien construite, qui distille intelligemment les informations permettant de comprendre les tenants et aboutissants de l'évolution de la situation. Fluidité et construction intelligente s'accompagnent qui plus est d'une plume agréable, sensible, recherchée, de fait plutôt adaptée à de bons lecteurs.

Je remercie les éditions Thierry Magnier et NetGalley de m'avoir permis de découvrir ce premier tome d'un diptyque, dont j'ai lu le deuxième tome dans la foulée de celui-ci.
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Deux personnages.
Deux époques.
Deux destins que l'on croit distincts et qui pourtant sont liés par le temps et le sang.

Lucie est celle qui vit en 2025 et qui voit le monde se transformer d'une façon brutale et inéluctable
La lecture de son journal m'a touché plus que je ne l'aurai imaginé parce qu'elle est assez proche de moi, de nous, de notre temps et de notre réalité.
Sont aventure bien qu'extraordinaire est construite sur les bases de ce que nous sommes aujourd'hui.
Il est facile de se reconnaitre en elle.
Le drame qui la frappe, d'une force comme jamais on n'aurait pu imaginer, va lui faire prendre conscience, et par là les lecteurs, de la chance que nous avons et de la fragilité de notre état.

Lisbeth était la plus éloigné de moi, de ma réalité.
Peut être parce que ce n'est encore qu'une jeune fille, que son quotidien et son monde n'ont rien à voir avec ce que je connais.
Bien que totalement étrangère à cette réalité, elle nous montre que si les temps changent, l'être humain reste indéniablement le même animal doué de volonté qui n'hésite pas à mentir, manipuler, tuer mais aussi rêver parfois.
Son monde est un cauchemar qui je l'espère n'existera jamais.

Pour ce qui est de la fin…
Oui mais laquelle ?
Celle de Lucie laisse espérer, envisager un mieux.
Celle de Lisbeth m'a trop laissé sur ma faim
Paradoxalement, c'est parce que c'était vraiment bien écrit et pensé que je trouve que ce n'est pas une bonne fin : j'en voulais plus !

Vous l'aurez compris, cette histoire happe assez facilement et donne largement envie de lire le prochain tome.

A suivre donc...
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j'ai trouvé ce roman passionnant! l'intrigue se déroule à travers deux personnages principaux séparés par des siècles, mais tout est lié. La construction du roman est excellente et permet une fluidité des deux histoires qui nous entraîne de surprise en surprise. ce qui est intéressant également c'est que ce texte démarre pour ainsi dire demain (2025) et permet pour nous lecteur d'entrer dans le récit facilement. Evidemment, la thématique principale (le changement climatique), fait froid dans le dos mais nous est aussi bien connue. recommandé pour tous les amateurs d'anticipation à partir de 14 ans.
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Érémos se divise en deux histoires séparées dans le temps entre le journal de bord de Lucie, astronaute à bord de l'ISS en 2025, et le récit du quotidien de Lisbeth en l'an 376 AGS au sein d'une communauté prônant le respect de ses règles et de sa religion. Si rien ne semble réellement relier les deux récits de vie, il est facile de comprendre, au fur et à mesure de la lecture, qu'elles vont finalement se rejoindre.

Avec une écriture très agréable et fluide, Nathalie Bernard nous invite dans son univers apocalyptique dans lequel on prend plaisir à découvrir les fondements et les règles, que ses personnages ne vont pas hésiter à remettre en doute et à dépasser.

La société d'Érémos est particulièrement bien construite avec sa temporalité et ses règles propres, ses légendes, sa religion, ses obligations, etc… Ce premier tome se partage agréablement entre un récit catastrophe et une dystopie. le seul bémol serait le développement des personnages qui n'est pas assez poussé, Lisbeth, Lucie et les autres ayant finalement peu de corps. On s'en rend d'autant plus compte lors de leurs interactions, difficile alors de toujours être en empathie avec eux. Ce premier tome se lit avec plaisir malgré ce manque d'investissement que l'on peut ressentir pour les personnages.
Lien : https://entournantlespages.w..
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Demandé et reçu dans le cadre d'un partenariat, j'ai été enchanté à l'idée de lire un roman de science-fiction écrit par une femme ! le premier tome des Nuées se présente bien, en tout cas.

Le récit est double : nous suivons dans un premier temps Lisbeth, Hydros chargée de faire reculer le désert, qui se trouve face à la disparition de sa mère, Pêcheuse chargée de ramener du poisson pour la ville. Même si quelques indices nous font comprendre que l'on est bien sur notre planète Terre, on comprend très vite que celle que l'on connait aujourd'hui a disparu depuis longtemps. Ça, c'est la partie de Lucie, astronaute dans l'ISS, qui nous raconte la fin du monde connu depuis l'espace grâce à son journal de bord.
Une histoire en deux temps qui nous accompagne tout le long de notre lecture. J'aime beaucoup ce principe dans la littérature, cette dualité dans le fond et la forme. Cela offre une dynamique intéressante au récit, les passages d'abord calmes et contemplatifs de Lucie finissent par peindre les urgences du désespoir d'un chapitre qui se tourne. (Et quel chapitre !)

Si je n'ai pas trouvé de défauts dans la forme, le fond du roman m'a fait tiqué à plusieurs reprises. Les relations amoureuses ont été – à mon sens- mal intégrées au récit. Nous lisons que Lucie développe dès son arrivée à l'ISS un intérêt pour Anton, l'un de ses collègues, et l'argument qu'ils ont chacun une famille de leur côté est vite mis en travers du chemin de cette émotion. Un accent particulier a été mis là-dessus sans qu'il y est de réel développement et cela m'a dérangé dans ma lecture. Une impression d'inachevé.
De la même manière, lorsqu'un relation amoureuse ou intime se concrétisait, je les ai trouvé bancale, qui semble arriver comme un cheveu sur la soupe. Vraiment, tout l'aspect relationnel du roman est à mon sens raté, pas assez abouti. Il y a une maladresse qui rend tout étrange, hors de la réalité. Ce serait un point à retravailler, même s'il n'a pas gâché non plus ma lecture.

Un point me questionne également : Les Nuées aura un tome deux. C'est acté, c'est plié, c'est comme ça. J'ai pourtant trouvé qu'Érémos se suffit à lui-même. La fin est belle, elle offre une ouverture assez large pour nous faire rêver d'une suite mais également assez fermée pour que l'on finisse notre lecture le ventre rond. Je me retrouve donc à me questionner sur ce que l'autrice nous fera découvrir dans ce second tome et à craindre que la suite ne soit pas aussi passionnante qu'Érémos.
J'attends donc, plein d'impatience et d'inquiétude.

Oui, oui et oui ! Je recommande Érémos malgré ses petits défauts. J'ai lu le livre d'une traite, désirant en savoir plus sur ce nouveau monde encore en construction, sur cet ancien monde qui s'auto-digère.
Lien : https://lamouchequilouche.wo..
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Après des polars et des romans historiques se déroulant en Amérique du Nord, Nathalie Bernard nous fait la surprise de nous proposer un récit entre anticipation et dystopie avec Erémos, premier tome d'une duologie. le roman nous invite à découvrir les récits entrecroisés de Lisbeth, jeune fille qui vit sur une Terre où le soleil ne se couche jamais et où la vie est parfaitement réglée pour chacun, et de Lucie, une astronaute de l'an 2025 qui effectue sa première mission dans l'ISS et nous raconte son quotidien. Mais cette même année, un événement terrible se produit, réduisant à néant toute vie sur Terre et faisant des astronautes les seuls survivants… Quant à Lisbeth, la disparition soudaine de sa mère va semer le doute chez elle, jusqu'à enclencher le début d'une rébellion.

De ces deux destins que des siècles séparent, Nathalie Bernard tisse un récit aussi haletant que passionnant. L'alternance des voix apporte un rythme et un attachement aux deux personnages tandis qu'on découvre avec curiosité leur évolution et les liens qui vont progressivement se faire dans la compréhension de ce nouvel environnement. Si la dystopie est un univers qui présente souvent une société totalitaire – et c'est le cas ici aussi – Nathalie Bernard nous invite à découvrir les prémices de sa formation, et comment les décisions d'une poignée de survivants animés par la volonté de reconstruction d'un monde – et de bien faire ! – vont les mener à celui de Lisbeth. Il nous faudra attendre le tome 2 pour en saisir toute la mesure, mais les indices et les conjectures sont déjà nombreux dans ce premier tome efficace. Un récit habilement mené, donc, à l'univers original et fascinant dans son hypothèse scientifique de départ, et des personnages qui nous accompagnent dans leur cheminement vers l'espérance ou la liberté et la vérité. Je suis personnellement très curieuse du destin de Lisbeth et de ce que nous réservent ces fameuses Nuées… Vivement la suite !
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2025. le journal de Lucie nous fait découvrir la vie de six astronautes à bord de l'ISS et nous fait assister à l'impensable. Tout le monde s'inquiétait des changements climatiques, de l'avenir de la planète Terre, mais ce qui va se produire est d'une brutalité et d'une rapidité qui font froid dans le dos.
Erémos, an 376 AGS. Un monde étrange, sous un soleil perpétuel, régi par un système de sabliers, de rotations, de Sonneurs, où la vie des habitants est totalement encadrée, divisée par métiers eux-mêmes divisés par rotations.
Le lien entre les deux apparaît progressivement.
J'ai aimé l'écriture de Nathalie Bernard et la manière dont l'alternance des deux récits en parallèle nous fait prendre conscience de certains points, de certaines interrogations.
La partie en 2025 est particulièrement oppressante (2025, ce n'est pas si loin !) et d'une violence psychologique effroyable pour ces astronautes.
J'ai aimé dans le journal de Lucie comprendre peu à peu certaines l'origine de certaines des règles arbitraires qui règlent la vie d'Erémos : plus qu'un régime politique, il s'agit plutôt une sorte de religion qui, comme beaucoup d'autres, se fonde sur un texte et s'y enlise.
J'ai aimé les inventions de Nathalie Bernard, à travers Lucie et ses compagnons, pour faire face à des situations inédites et jamais envisagées, comme le décompte du temps quand il n'y a plus de nuit.
Il s'agit du tome 1. le tome 2 nous fera-t-il découvrir d'autres cités, d'autres systèmes, d'autres organisations humaines ? Je l'espère.
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Ça faisait un moment que je n'avais pas lu de SF et j'ai aimé me plonger dans ce premier tome des Nuées.

On suit parallèlement le carnet de bord de Lucie, astronaute en 2025 et la vie de Lisbeth en l'an 376 AGS. Lucie va vivre depuis la station, la vague qui va détruire l'humanité entière et ils vont, après avoir digéré le choc, redescendre sur terre, et essayer de fonder une nouvelle population.

Lisbeth, elle vit dans ce futur, mais le monde est soumis à un endoctrinement bien particulier et intense. Leur vie est complètement régentée par les Aveugles et leurs maîtres.

Mais lorsque la mère de Lisbeth disparaît, engloutie par la mer des Nuées, Lisbeth n'a qu'une idée en tête se lancer à sa poursuite et comprendre ce qui est arrivé.

Je me suis laissé embarquer dans cette histoire post apocalyptique, qui fait froid dans le dos, dès les premiers chapitres. La fin de l'humanité comme décrite dans Les Nuées est clairement plausible ! J'ai trouvé qu'il y avait quand même quelques petits défauts, de comment les histoires s'imbriquent et la relation entre les différents personnages. Certains liens sont vraiment bizarres ou très rapides. Les relations amoureuses sont mal intégrées et argumentées.

Malgré cela, j'ai quand même envie de lire le tome 2 et d'en savoir plus sur la construction d'Érémos et d'avoir des réponses à certaines de mes questions qui sont restés en suspens.
Lien : https://aurenardlitteraire.w..
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Le roman débute en l'an 376 du Grenier Sacré. Lisbeth, jeune ouvrière en eau, mène une vie monotone au sein d'Érémos, cité circulaire et besogneuse éclairée par un soleil perpétuel. La disparition de sa mère, pêcheuse, au delà de la mer des Nuées, bouleverse cette routine. Déterminée à partir à sa recherche, l'adolescente devra s'armer de courage pour enfreindre les lois inflexibles de sa cité, et voguer à son tour jusqu'aux terres de Néro. Là où règne la nuit, effacée de leurs cieux depuis le cataclysme qui engloutit jadis leurs ancêtres. Quelques siècles plus tôt, en 2025, la terre, déstabilisée de son axe par la collision d'une météorite avec lune, est dévastée par de gigantesques raz-de-marée. En parallèle à l'odyssée de Lisbeth, à la découverte de sa planète, les journaux de Lucie, astronaute en mission à bord de la Station spatiale internationale et Chris, commandant de sous-marin nucléaire, témoignent des efforts des rescapés pour rebâtir de nouvelles sociétés sur les ruines de leur monde. Loin de l'héroïsme boursouflé des films catastrophe, le récit s'attache à décrire les mécanismes de naissance des civilisations. Les protagonistes se confrontent tant à l'organisation de la survie immédiate dans un environnement bouleversé qu'aux difficultés à maintenir des droits individuels en situation de crise, et, sur un plan plus symbolique, aux types de mythes qui façonnent une communauté. Il en résulte une lecture subtile et prenante et que je recommande dès la fin du collège à tous les publics.
Lien : https://leventdanslessteppes..
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On alterne le récit de Lucie, une astronaute envoyée pour une mission de six mois dans l'espace qui assiste impuissante à la destruction de toute vie humaine sur la Terre depuis la station spatiale internationale et dont on prend connaissance via son journal intime daté de 2025, et celui de Lisbeth, Hydro de la 3e rotation qui vit sur Érémos où le Soleil ne se couche jamais et qui vient de perdre sa mère, Pêcheur de la 1ère rotation, avalée par les Brumes de la mer des Nuées. Celle-ci a disparu en laissant un étrange mot à sa fille, sous la forme d'une seule et unique question « Où est la nuit ? ». Lisbeth va donc se mettre en quête d'une explication ou d'une réponse afin d'essayer de comprendre la disparition d'Ava. Pendant ce temps, après la catastrophe, les passagers de l'ISS décident de redescendre sur Terre pour essayer de sauver ce qu'il y a à sauver et de la repeupler si possible.
J'ai préféré le récit de Lucie (à laquelle je me suis sans doute plus identifiée) à celui de Lisbeth, même si les deux étaient intéressants et que surtout on comprend assez rapidement ce qui les lie. L'histoire est à la fois classique sur le thème et originale sur le traitement. J'ai notamment trouvé la fin très bien trouvée, jusqu'à ce que je me rappelle que ce n'était qu'un tome 1 et pas un tome unique, ce que je n'aurais finalement pas trouvé gênant. En tous cas ce fut une belle surprise et une bonne lecture.
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