Moins d'une semaine. J'ai lu l'autobiographie de Laëtitia en moins d'une semaine et à la fin de cette lecture la seule chose qui m'est venue était : mais bon sang, cette femme est une machine de guerre !
Je connaissais déjà Laëtitia en tant que cavalière. Elle fut l'une des premières cavalières de sauts d'obstacles non-voyants à être médiatisée, on pouvait la croiser dans la presse spécialisée. Etant moi-même en situation de handicap visuel et cavalière, ça m'a bien évidemment intrigué. Je savais, ensuite, qu'elle était journaliste mais sans plus, et sa carrière de compétitrice n'étant pas son activité principale la presse spécialisée ne parlait pas d'elle si souvent que ça, du moins c'est l'impression que j'en avais à l'époque.
Bref, je savais que Laëtitia était cavalière et journaliste, mais rien de plus. Son autobiographie m'a permis de découvrir son histoire et son parcours et je ne vais pas faire l'affront de dire que ce livre est une « leçon de vie » (#validisme) même s'il y a de quoi le penser.
Laëtitia à eu son bac avec mention, a fait son année Erasmus en Allemagne, est allée à Science Po, a pratiquée le saut d'obstacle en compétition, a fait une école de journalisme, travaille actuellement comme journaliste à la radio, pratique le tandem, etc, et tout cela malgré son handicap.
C'est un beau message pour beaucoup de monde, la cécité n'empêche pas de vivre ses rêves même si Laëtitia à totalement conscience d'être une exception. Il ne faut pas oublier les problématiques vécues par les défiches visuels au quotidien et ne pas oublier, surtout, que Laetitia s'est beaucoup donnée pour arriver où elle en est aujourd'hui.
Je ne sais quoi ajouter si ce n'est de foncer lire cette autobiographie pour découvrir une femme formidable qui n'a pas froid aux yeux.
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Magnifique hymne à la joie !
Laetitia nous confie les difficultés mais également les moments de bonheur auxquels elle a fait face depuis sa tendre enfance.
Incroyablement bien entourée par sa famille, ses ami(e)s et ses collègues, Laetitia a fait de son handicap sa force. Son récit léger et plein d'humour nous fait découvrir son quotidien de personne mal voyante. Quotidien bien loin des préjugés véhiculés par l'imaginaire collectif.
J'ai eu la chance de rencontrer Laetitia, il y a une quinzaine d'année, dans le cadre d'entrainements d'équitation de saut d'obstacle, j'ai été émerveillée par sa capacité à affronter sa peur et la légèreté avec laquelle elle affrontait les épreuves de la vie. J'ai été marquée par sa joie de vivre qu'elle a su retransmettre sur le papier. La photo choisie pour la première de couverture illustre parfaitement le souvenir que je garde de Laetitia... tout simplement heureuse de vivre l'instant présent !
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C'est un livre plein d'humour où l'on suit le parcours d'une battante certes aveugle mais qui fait des choses que beaucoup de voyants ne feront pas dans leur vie.
On découvre aussi l'importance du soutien de la famille pour donner confiance et chercher la meilleure des situations ( des déménagements), des amis et des rencontres mais aussi l'incroyable force mentale et physique ( apparemment de nombreuses chutes !) de cette jeune femme.
Plaisant et à découvrir.
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Quand je commençais à pleurer en disant que j'étais "triste d'être aveugle", mon père tentait de me consoler par un : "Oui, mais dis toi qu'il y a des gens encore plus malheureux que toi, qui n'ont pas de quoi manger, ou pas d'endroit pour dormir..." Alors je pleurais encore parce que j'ais de la peine pour les plus malheureux! Au final, il optait pour un sobre et efficace: "Oui, c'est vrai, ce n'est pas facile, mais c'est comme ça, ça va aller."
Table ronde, carte blanche proposée par la CASDEN
Modération: Pascal BLANCHARD, codirecteur du groupe de recherches Achac
Intervenants: Laetitia BERNARD, journaliste à France Inter, Sandrine LEMAIRE, professeure agrégée en classes préparatoires à Reims, Thomas SNÉGAROFF, journaliste à Radio France et à France TV, Lilian THURAM, footballeur international, président de la Fondation Lilian Thuram, Georges VIGARELLO, directeur d'études de l'EHESS
Les Jeux Olympiques participent pleinement du processus contemporain de mondialisation et à chaque décennie on annonce « la fin des Jeux ». Quatorze pays étaient rassemblés à Athènes en 1896. Ils seront plus de 200 à Paris en 2024. Entre temps, l'espace olympique est devenu un lieu de combat politique permanent. Comme le sport avec sa médiatisation, c'est le premier espace pour porter un combat, engager un boycott, combattre pour les droits de l'homme en URSS et en Chine, lutter contre des invasions en Tchécoslovaquie, au Tibet ou en Ukraine, revendiquer contre le racisme, l'apartheid ou développer sa propagande (de l'Allemagne nazie à l'URSS, de l'Italie de Mussolini à l'Amérique…). le Covid, la guerre froide, la montée des extrêmes, la guerre froide, l'URSS et les spartakiades, le combat pour la parité, le tiers-mondisme et sa volonté de jeux alternatifs n'ont pas mis fin au modèle olympique qui a chaque fois va réussir à renaître de ses cendres.
Que seront les Jeux dans l'avenir ? Sont-ils condamnés à disparaître sous la forme que nous connaissons ? Les enjeux démocratiques, la volonté des populations, les enjeux économiques et écologiques remettent en cause l'idée même de ces grands rendez-vous mondiaux autour du sport ? Depuis Tokyo et la crise de la Covid, la question se pose avec cette édition spectrale, sans spectateurs. Que seront les Jeux dans les prochaines décennies après le partage sans concurrence entre Paris et Los Angeles des Olympiades des 2024 et 2028 ?
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