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EAN : 9782847423600
280 pages
PASSAGE (11/05/2017)
3.56/5   8 notes
Résumé :
Felicity Jones n’est pas d’accord. Nous sommes en 1810, à Buenos Aires, dans le vice-royaume du Rio de la Plata, et si quelqu’un s’y connaît en matière d’étiquette, c’est elle. Que les Padilla aient laissé un vase en cristal violet dans le salon un jour de deuil est une sérieuse faute de goût, mais un cadavre dans la bibliothèque, c’est inacceptable !
La bibliothèque étant fermée de l’intérieur, la police du Cabildo voudrait rapidement conclure à un suicide, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
De Maité Bernard je ne connaissais que la série Ava, que j'avais particulièrement beaucoup aimé - j'en regrette même la fin! Aussi quand Babelio et les éditions le Passage ont proposé ce nouveau roman destiné à un public plus adulte lors de la dernière Masse critique, j'ai tout de suite coché la petite case à côté du titre. Même si mon coeur reste fidèle à Ava, ses amis consolateurs et fantômes, ces quelques heures passées dans le Buenos Aires de 1810 en compagnie de Felicity Jones & co furent une sympathique découverte, et cela à plusieurs égards. D'abord, comme déjà souligné par d'autres lecteurs, pour le contexte historique qui met en lumière des événements peu ou pas connus pour la majeure partie des gens, mais aussi toute une société particulièrement hiérarchisée ou les actes de chacun sont dictés par leur place dans la société et par des conventions non écrites mais pourtant bien enracinées. D'autre part, par son personnage, Felicity Jones, qui n'est pas sans rappeler une certaine détective amatrice née sous la plume d'Agatha Christie. Là où une préfère son tricot, observer et poser les bonnes questions au bon moment, l'autre ne peut souffrir un manquement au bon goût et au bonnes manières mais n'hésite cependant pas à les enfreindre elle même pour mener sa petite enquête. Paradoxale Doña Jones? Un peu oui...mais c'est pour la bonne cause (et un peu plus de confort). Sous ses airs "d'écervelée", Luz est en fait une jeune fille désespérée par un mariage arrangé, avide de liberté et de vivre sa vie comme elle l'entend. Malgré ses nombreuses lacunes, elle ne manque pas de faire preuve de réflexion et nous offre quelques réparties savoureuses.
Une lecture distrayante qui me laisse cependant sur ma faim étant donné une fin disons quelque peu rapide. En effet que va-t-il advenir de Luz que l'on laisse à un moment crucial pour elle? Malgré le dénouement de toute cette affaire Felicity arrivera-t-elle à concrétiser son projet? Des questions nées de l'attachement aux personnages et auxquelles quelques réponses auraient été bienvenues...à moins que cela ne soit qu'un premier tome et que, comme avec Ava, nous retrouverons bientôt Doña Jones, son petit-fils et toute la bonne société de Buenos Aires dans une prochaine enquête?
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1810, Buenos Aires, Felicity Jones, 60 ans est connue pour donner des leçons de savoir-vivre dans cette "bonne" société, pétrie de convenances, préjugés, paraître et faire paraître. Alors que la famille, amis, connaissances se réunissent chez les Padilla, des notables de la ville, pour présenter leurs hommages à la suite du décès d'Anselmo, le cadavre d'une nourrice est retrouvé dans la bibliothèque familiale, s'invitant à cette réunion. Quel manque de goût ! Suicide ou meurtre ?
Dans ce pays au bord de la révolution, Félicity, Félix son petit fils et Luz la fille d'Anselmo, vont mener l'enquête tout en prenant garde à ne pas trop enfreindre les règles de bienséance.
J'ai trouvé l'histoire agréable mais sans prétention et parfois superficielle. La fin est un peu précipitée, pas de suspense insoutenable mais une écriture fluide et des personnages attachants. Il m'a semblé que l'auteure annonçait une suite.
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Je tiens à remercier Babelio et les éditions le Passage pour l'envoi de ce livre qui fut pour moi une lecture très agréable.
L'histoire se déroule à Buenos Aires dans une société en pleine mutation. La vice-royauté du Rio de la Plata, se voit menacée à l'aube du XIXe siècle par les révolutionnaires. Avec la vice-royauté, c'est toute l'aristocratie et ses règles de savoir-vivre qui sont menacées. Lors de la veillée funèbre d'un notable de Buenos Aires, un cadavre est découvert dans la bibliothèque. Si pour beaucoup de personnes la thèse du suicide semble plausible, ce n'est pas le cas pour Felicity Jones qui décide de mener son enquête tout en essayant de ne pas enfreindre les codes du savoir-vivre qui semblent être une nécessité absolue.
Cette lecture a été très agréable et j'ai beaucoup apprécié le personnage de Felicity Jones ainsi que celui de son neveu. L'enquête est plaisante à suivre et j'aurais aimer que l'histoire soit un peu plus longue pour faire durer le plaisir.



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Livre plaisant, dans un pays et à une époque de son histoire que l'on ne connaît que très peu.
L'intrigue est assez simple et le dénouement plutôt rapide. J'ai beaucoup apprécié l'héroïne, Felicity Jones mais j'aurai aimé qu'elle soit un peu plus incisive, moins en retrait même si l'époque et la société n'encourageait guère ce genre d'attitude chez une femme. Par contre, bien que carcan des convenances explique l'envie de rébellion chez Luz Padilla, je n'ai pas ressenti la moindre once d'empathie avec ce personnage, au contraire.
J'aurai également apprécié de voir davantage à l'oeuvre les codes sociaux plutôt que d'en lire les règles en tête de chapitre.
Néanmoins j'espère qu'il ne s'agit que d'un galop d'essai et que l'auteur poursuivra les aventures de Felicity.
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Reçu grâce à l'opération Masse Critique, je tiens à remercier Babelio pour l'envoi de ce livre.

Un livre distrayant qui se conclut un peu rapidement pour ma part.

J'ai eu un peu de mal à accrocher au départ et pour tout dire j'ai même failli l'abandonner.

Mais au fil des chapitres, on se prend à s'attacher, à Felicity et sa "curiosité" pour faire avancer son "enquête", à Luz et son côté rebelle.

En ce qui concerne le côté historique, il est intéressant mais n'apporte pas grand chose à l'histoire, je trouve.

Comme d'autres l'ont dit, je regrette la fin rapide et le fait que l'on ne sache pas via un épilogue ce qu'il advient de Luz.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Quand la faillite était venue, les créanciers s'étaient mis à réclamer leur argent à toute heure, mais cette époque était terminée aussi, car ils savaient bien qu'il n'y avait plus de rideaux aux fenêtres, plus de tableaux aux murs, plus de fauteuils confortables habillés de châles en cachemire, plus de guéridons recouverts de tout un tas de petits objets précieux, plus de piano, plus de violon, plus de vaisselle en porcelaine et de couverts en argent, ce qui tombait bien car il n'y avait plus à manger.
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Elle hésita en reconnaissant de la compassion sur le visage de Natanael. Il ne s’étonnait pas qu’elle puisse penser, mais elle restait quand même une femme, c’est-à-dire une personne guidée par ses émotions, et il n’avait pas l’air d’imaginer que son cerveau puisse s’être mis en marche dès qu’elle avait aperçu la morte. Tant pis, elle n’aurait pas d’autres opportunités.
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Une femme qui a beaucoup reçu maîtrise l'art de causer sans parler d'elle, et c'est ainsi, de phrases toutes faites en questions bienveillantes, qu'elle avança discrètement dans ce qui était le meilleur petit déjeuner qu'elle avait fait depuis au moins un an.
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- Un cadavre dans la bibliothèque ? tonitrua Leonardo. C’est ridicule !
Il s’avança en trois enjambées, mais recula brusquement quand l’esclave fit sauter la serrure dans un grand fracas. Quelques femmes crièrent. Leonardo poussa l’esclave, ouvrit la porte en grand, regarda à l’intérieur de la pièce Erie se retourna vers sa belle-sœur.
- Malgosia ! s’exclama-t-il sur un ton de reproche, il y a un cadavre dans votre bibliothèque !
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Félicity Jones, dont le nom était connu dans tout le vice-royaume du Rio De La Plata pour être la référence absolue en matière de savoir-vivre, n'avait plus dans sa cuisine, qu'une table, deux chaise, un seau, un faitout, deux tasses, deux assiettes, deux couteaux et deux fourchette.
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Interview de Maïté Bernard et Christophe Guillaumot pour la sortie de leur roman co-écrit à quatre mains, "Petits désordres", chez Liana Lévi.
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