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EAN : 9782748508604
186 pages
Syros (27/08/2009)
3.22/5   9 notes
Résumé :
Marie-Liesse a reçu ce prénom à sa naissance parce que "liesse", ça veut dire "joie" Pourtant, l'ambiance n'est plus à la franche gaieté dans cette famille versaillaise de cinq enfants - tous surdoués - depuis que Wallerand, l'aîné de vingt-cinq ans, a été écroué en maison d'arrêt. Difficile, dès lors, de continuer à vivre comme si de rien n'était... Bravant les consignes parentales, Marie-Liesse et sa soeur Marie-Sidonie décident d'aborder de front le sujet interdi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
La famille de Kergolen est on ne peut plus "respectable" : versaillaise, catholique pratiquante, cinq enfants surdoués, les filles font de la danse classique et vont au conservatoire, les garçons sont scouts. Seule ombre au tableau : le fils aîné de vingt-cinq ans, Wallerand, est en prison. Il a "poussé" (seulement ?) sa compagne Sophie, elle est désormais dans le coma. Toute la famille rend visite à Wallerand au parloir le dimanche, sauf Marie-Liesse, la petite soeur de treize ans, qui refuse : elle ne pardonne pas cette violence à son frère. La mère en veut terriblement à la jeune fille, qui peut heureusement compter sur le soutien de sa soeur Marie-Sidonie, seize ans, dans cette famille où la discussion entre générations ne semble pas aller de soi...

Ce roman s'adresse aux adolescents à partir de douze ans. Il entend montrer que la violence conjugale se rencontre partout, qu'un dérapage est vite arrivé, quelle que soit l'éducation reçue et le niveau culturel... Je suis restée relativement étrangère à cet ouvrage pour plusieurs raisons. En premier lieu, ce style de famille particulièrement rigide me met mal à l'aise. Par ailleurs, je comprends mal qu'une mère puisse préférer un de ses enfants, et qu'un parent tienne rigueur à l'adolescent qui ne se plie pas à ses exigences au point de ne plus lui parler et même de l'ignorer pendant plusieurs semaines. le comportement des deux soeurs ne m'a pas convaincue non plus...
Cet ouvrage peut néanmoins expliquer aux ados qu'un drame familial peut aveugler les parents et les conduire à négliger temporairement leurs enfants.

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Un cactus à VersaillesBernard Maïté -
Syros Jeunesse – Août 2009- 192 p.
ISBN : 978-2-7485-0860-4 Prix : 5,90 €

Résumé :
Marie-Liesse, 13 ans 1/2 vit à Versailles dans une famille de cinq enfants. Elle a une soeur un peu plus âgée qu'elle, Marie-Sidonie, et deux jeunes frères jumeaux. La famille est complètement bouleversée par un drame récent : le frère aîné, Walleyrand, 25 ans, brillant ingénieur qui travaille au potager du roi, a violemment bousculé sa fiancée Sophie qui est désormais dans le coma. Il est emprisonné, mais Marie-Liesse, la narratrice, refuse de suivre la famille lors de la visite hebdomadaire au parloir de la prison et ses parents ne l'acceptent pas. Une chape de plomb pèse sur la famille depuis ce drame, mais les deux soeurs qui sont très proches, vont essayer de comprendre ce qui s'est réellement passé et obliger leurs parents à se soucier de nouveau de leurs autres enfants.
Mots- clé :
VERSAILLES/RELATIONS FRERE-SOeUR/VIOLENCE CONJUGALE/
Commentaires :
Certaines situations apparaissent quelque peu caricaturales au premier abord mais ne le sont peut être pas dans la réalité. le coeur de l'histoire est traité avec finesse sans que le récit baigne dans une atmosphère sordide. Cette famille très privilégiée permet de montrer qu'aucun milieu social n'est à l'abri de la violence conjugale.
Le drame vécu par la famille est bien analysé et il est intéressant de voir combien et comment tous les membres de la famille sont touchés par cet évènement.
Une lecture forte, riche d'émotions souvent contenues, pour aborder le thème de la violence conjugale.
Convient plutôt à des lecteurs de fin de collège.
Pistes de discussion :
• Comment prévenir la violence ?
• Comment une famille peut-elle surmonter un drame ?
• Les difficultés à accepter les réactions différentes au sein d'une même famille face à un drame.




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Marie-Liesse est la troisième de la fratrie de Kergolen, famille bourgeoise versaillaise. Ces cinq enfants-là seraient presque des caricatures : enfants précoces, bons sportifs, musiciens. Bref ce qu'on attend des clichés de la bourgeoisie. Pourtant, le beau tableau a des failles : Wallerand, l'aîné est enfermé depuis quelques mois en maison d'arrêt. Une dispute qui a mal tourné avec sa petite-amie Marie-Sophie, la jeune femme est dans le coma. Tous les dimanche, la famille de Kergolen rend visite à Wallerand à la maison d'arrêt, sauf Marie-Liesse qui refuse énergiquement d'y mettre les pieds. Une rébellion qui déstabilise encore un peu plus une famille déjà ébranlée par l'arrestation de l'aîné.
Si les visites à la prison rythme les semaines, inexorablement, le silence entoure toutefois « l'accident ». Un silence pesant qui n'empêche pas les interrogations, qui rend tout différent depuis ce terrible jour, qui éloigne la mère de ses enfants, qui rapproche aussi les deux soeurs de la famille, Marie-Sidonie et Marie-Liesse. C'est ensemble qu'elles décident, en cachette, de rendre visite à leur belle-soeur, clouée dans un lit d'hôpital et que, curieusement, plus personne n'évoque dans la famille.
Roman réussi, mêlant humour et gravité, sur le non-dit, la honte et le secret, Un cactus à Versailles explore aussi, à travers le personnage de Marie-Liesse, la fin de l'innocence d'une enfance protégée. Lorsque le cocon familial se fendille, il est des moments où l'on ne peut plus protéger ses enfants lorsque l'horreur que l'on n'aurait jamais imaginée vous tombe dessus.

Lien : http://lencreuse.over-blog.com
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Tout d'abord, nous devons dire que ce roman a été écrit par notre documentaliste, Maïté Bernard. Nous n'avons pas tellement l'impression que la cotoyer tous les jours et la connaître a changé notre lecture. Nous savons qu'elle a vécu à Versailles treize ans et nous nous sommes demandé si elle s'était inspirée d'une de ses élèves pour créer le personnage principal de Marie-Liesse, mais elle nous a dit que non. Et sinon, nous trouvons juste que parfois, l'héroïne, Marie-Liesse, parle comme Mme Bernard.
Nous avons apprécié l'originalité de ce roman. En effet, il traite d'un sujet peu commun en littérature jeunesse, la violence conjugale. Les personnages d'adolescents sont crédibles et leur quotidien est bien décrit, mais nous avons trouvé la mère trop injuste. Normalement, une mère n'a pas d'enfant préféré.
Pour finir, ça nous a rappelé un autre roman de la même maison d'édition, "Momo, le petit prince des bleuets"
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Ce roman était dans ma liste à lire car j'avais adoré d'autres romans de cette auteure ("Ava préfère les fantômes"...).
L'héroïne-narratrice de ce récit est Marie(-Liesse), membre d'une fratrie unie avec sa grande soeur (Marie-)Sidonie, ses petits frères jumeaux Bertrand et Baudouin et l'aîné Wallerand. C'est depuis l'arrestation de ce dernier - depuis qu'il a malencontreusement poussé sa femme qui est dans le coma suite à la chute - que la famille est en train d'éclater sous le poids du doute et des secrets.
J'ai beaucoup aimé les deux soeurs musiciennes et atypiques mais le rythme et le contenu de l'intrigue moins.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Même s’il n’y avait qu’un jour pour sur sept pour aller voir Wallerand, il distillait son poison sur tous les autres. Nous commencions à angoisser dès le vendredi, nous arrêtions de respirer le samedi et nous vivions en apnée jusqu’au dimanche après-midi. A l’heure où ils rentraient du parloir, ils étaient épuisés, affamés et, à table, seuls Bertrand et Baudouin parlaient, et encore, de moins en moins.
Le lundi nous faisait un peu de bien, mais il fallait du temps pour se remettre. On avait alors un foyer de jours un peu plus confortables, mardi, mercredi, jeudi. Et ça recommençait.
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- Dieu est au ciel, Louis sur son trône, et ton pelvis sous ta cage thoracique, m' a dit ma grand-mère.
Traduction, "Tiens-toi droite".
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- Je pense que Wallerand n'aurait jamais dû la pousser et je pense que Papa et Maman devraient le dire une bonne fois pour toutes, à haute et intelligible voix. Je pense que ça ferait du bien à tout le monde, notamment à Bertrand et Baudouin.
(...)
Quel exemple ça leur donne ? a continué Sidonie. Que c'est pas bien mais que ça peut arriver ? Qu'un homme peut avoir un moment d'égarement ? (p.72)
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Pour la plupart des gens, une semaine, c'est cinq jours de travail, deux jours de bonheur. je dis "la plupart" parce que je connais des familles où ça ne va pas, et où la semaine, c'est cinq jours de soulagement parce qu'on a de longues heures loin de chez soi, puis deux jours de stress. La mienne, par exemple. (p.101)
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Car jusqu'à ce... Je me suis rendu compte que nous ne savions même pas comment l'appeler. jusqu'à ce crime ? cet assassinat ? ce meurtre ? Quel était le mot quand la victime était dans le coma ? Disons jusqu'à ce drame. (p.93)
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Videos de Maïté Bernard (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maïté Bernard
Interview de Maïté Bernard et Christophe Guillaumot pour la sortie de leur roman co-écrit à quatre mains, "Petits désordres", chez Liana Lévi.
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