Paul et Virginie sont un peu des Adam et Ève post-bibliques. L'un et l'autre élevés par des mères célibataires rejetées par la société, et dont l'amitié s'est forgée dans l'adversité, ils grandissent purs et naïfs au sein d'une nature luxuriante et paradisiaque sur l'île Maurice, autrefois île de France.
Tout est beau, ils sont bons et généreux, de véritables âmes charitables qui s'épanouissent loin de la civilisation. Leur amour se développe avec une telle évidence, pour eux qui ne se sont jamais quittés depuis leur naissance, que leur séparation, par la force du destin, en devient insupportable.
Un roman un peu ennuyeux alors qu'il ne dépasse pas les 150 pages. J'en ai peu apprécié les personnages qui, sur leur île, sont tous dans un excès de sentimentalisme et de bienveillance. A contrario, la métropole se réserve des caractères bien plus froids et intransigeants. J'aime bien les romances et j'en ai appréciées des très fleurs bleues mais là, non.