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3,67

sur 80 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai découvert Lou Berney en août 2019, avec son premier roman "November Road". Je disais dans ma critique de l'époque que si l'auteur sortait un nouveau titre, je le suivrais. C'est désormais chose faite, grâce à Babelio et aux éditions Harper Collins, collection Noir, je les remercie de m'avoir sélectionnée pour cette Masse critique Privilégiée.
Le procédé est classique : deux histoires contées en parallèle, et sur deux époques. Mais tout est dans l'art de surprendre le lecteur en l'utilisant d'une manière différente, par exemple les deux histoires en question se croiseront, certes, mais de manière très fugace, contrairement à ce qu'on lit habituellement dans ce style de roman.
Bref aperçu des histoires en question : Oklahoma City, août 86, Michael surnommé Heinz par son collègue O'Malley travaille au cinéma Pheasant Run quand trois braqueurs font irruption et tuent tous les employés (âgés de 17 à 19 ans) ainsi que le gérant. Mais Michael est épargné...
Septembre 1986, dans la même ville : Julianna, 12 ans passe la journée à la foire avec sa grande soeur adorée, Genevieve, 17 ans. Elle est si belle, Genevieve, elle aime la fête, elle a certaines mauvaises habitudes, aussi...
et du mal à y résister. Aussi quand elle disparaît ce soir-là, après avoir laissé Julianna l'attendre seule près des manèges ("juste un quart d'heure"), certains penseront qu'elle l'avait bien cherché.
Vingt-six ans plus tard, Michael est devenu Wyatt, il travaille comme détective privé à Las Vegas. Il a plus ou moins remisé les événements de 1986 dans un coin de son cerveau, quand un ami lui demande d'aller enquêter pour lui à Oklahoma City, une parente de sa femme étant victime d'un mystérieux harceleur. Et dès l'atterrissage, boum ! Tout lui revient en pleine figure, et notamment cette question lancinante : pourquoi a-t-il survécu cette nuit-là, pourquoi lui ? Il va donc mener (mollement)l'enquête pour laquelle on le paye, mais surtout partir à la recherche d'explications sur ce drame qui le hante.
De son côté, Julianna est devenue infirmière, elle est restée dans sa ville natale et elle aussi est taraudée par le mystère qui entoure la disparition de sa soeur. Elle suit un groupe Facebook qui s'intéresse au passé d'Oklahoma City, espérant encore trouver des indices. Elle harcèle régulièrement un des anciens enquêteurs et tente de retrouver des témoins pour retracer le parcours de Genevieve ce fameux soir.

Lou Berney a l'art de planter l'atmosphère, on s'imagine très bien la ville en 1986 avec ce cinéma vieillot, la salle de concert pas loin où se produisent des groupes débutants, les petits trafics pour obtenir des disques ou de l'alcool en échange de places de ciné, ou encore cette foire, événement de l'année pour une ville très provinciale. Et on découvre tous les changements advenus en 2012 par les yeux de Wyatt, qui retrouve certains lieux complètement transformés par rapport à ce qu'il a connu autrefois. C'est très immersif, ça m'a fait penser à quand je me promène actuellement dans ma ville d'origine et que je me souviens du visage qu'elle offrait pendant mes années de lycée (bien lointaines !).
J'ai apprécié aussi qu'il soit fait référence à l'attentat de 1995 qui frappa la ville, on a tendance à l'oublier mais c'est quand même le plus meurtrier à part celui du 11 septembre (168 morts, 680 blessés). C'est comme une sorte d'hommage que rend l'auteur à ces victimes. Précisons que Lou Berney est né et vit toujours à Oklhoma City, on sent à travers les pérégrinations de son personnage Wyatt qu'il est attaché à sa ville. Ce qui rend le récit d'autant plus authentique.
Je me suis plus attachée à Wyatt qu'à Julianna, trouvant celle-ci trop obsessionnelle et souvent irréfléchie. Quelle femme irait retrouver un suspect potentiel en pleine nuit dans un endroit désert sans avoir prévenu personne ? Elle m'a fait penser à ces films d'horreur où les héros vont se jeter directement dans les ennuis alors que tout leur dit qu'il ne faut pas y aller, crétin(e) ! Wyatt s'égare parfois aussi, d'ailleurs il en paiera le prix, mais sa démarche est plus réfléchie, ou du moins je l'ai mieux comprise.
Concernant la fin, comme il y a deux affaires, donc deux épilogues. Je me contenterai de dire que l'un m'a plu, l'autre ne m'a pas convaincu. C'est le bémol sur ma note...

Je vois dans la bibliographie de Lou Berney que ce roman a été écrit avant November road, mais je l'ai néanmoins trouvé plus abouti. Je vous encourage à découvrir cet auteur si ce n'est déjà fait, et si vous aimez les histoires où l'atmosphère compte au moins autant que l'enquête.
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Quel est le point commun entre Julianna à la recherche de sa soeur depuis longtemps disparue et le private detective Wyatt missionné à Las Vegas (pour bâillonner la Dion, il est permis de rêver), un endroit particulièrement douloureux aux vrais airs de tragédie adolescente encore et toujours vivace ?
Aucun.
Bien joué.
Fermeture du ban.

Lou y es-tu ?
Oh que oui et plutôt deux fois qu'une.

Comme dans le cochon, tout est bon.
N'étaient ces deux minuscules points noirs que furent les doubles résolutions respectives et incroyablement aisées de ces traumas privés endurés par nos protagonistes au karma noir charbon, cette lecture fut aussi vivifiante qu'une balade iodée en bord de mer sise en ce Morbihan si cher à mon coeur.

Très agréable ce ton distancié qui, sans forcément vouloir vendre du bonheur par paquet de douze, on l'aura vite compris, ne viendra jamais plomber vos longues journées automnales. Vifs remerciements à Wyatt et à sa verve aussi désabusée que dévastatrice.

Lou Berney fait dans la résilience sobre, la repentance dépouillée, nous évitant ainsi l'écueil du pathos rapidement gonflant et donc du parasitage en règle d'un roman alors prometteur.

Et puis il y a cette histoire, enfin ces histoires écrites en mode infortune par Julianna et Wyatt.
Aussi différentes intrinsèquement que similaires sur le plan de la reconstruction personnelle suite à une épreuve dévastatrice.
Deux trajectoires résolument volontaires avides de vérité cicatrisante.

Merci à Babelio et aux éditions Harper Collins NOIR pour ce Lou qui m'aura bien Berney.
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Deux ans après le très réussi "November road", l'auteur américain Lou Berney est de retour avec "Seuls les vivants" qui paraît aux éditions Harper Collins. Un roman noir avec une galerie de personnages principaux ou secondaires haut en couleurs. L'ambiance générale de cette histoire est très travaillée. le récit développe un certain classicisme, ce qui est ici un gage de qualité. Lou Berney prend son temps pour nous tisser une histoire tragique où les rebondissements sont nombreux. Parlons de cette histoire justement. Nous sommes en 1986, et cet été là deux événements tragiques vont bouleverser Oklahoma City. Dans un cinéma, alors que la journée s'achève pour les six employés, des individus armés entrent par derrière et, après avoir pris l'argent, abattent froidement les employés. Tous sauf un. Wyatt est hanté par le syndrome du survivant. Pourquoi moi et pas eux ? Que c'est il passé ce jour là ? Vingt-cinq ans plus tard, Wyatt, qui est devenu détective privé, va tenter d'éclaircir les différents points d'une enquête non résolue où beaucoup de questions demandent des réponses. Pour Wyatt ce plongeon dans le passé ne sera pas de doux repos. En ce même été 1986, Julianna alors enfant, attend sa soeur aînée Geneviève. Elle a dit qu'elle reviendrait très vite. Dans cette foire annuelle de l'Etat, Geneviève disparaît. L'enquête ne permet pas d'en apprendre davantage. Pour Julianna, il faut, vingt-cinq ans après les faits, chercher des réponses. Deux personnages attachants, hantés par leur passé et voulant connaître la vérité. Deux enquêtes bien distinctes et nous lecteurs de suivre Wyatt et Julianna de façon séparée avec des chapitres alternant les avancées de l'enquête de chacun d'eux. Si vous aimez les romans noirs bien écrit, les ambiances travaillées et les histoires qui prennent leur temps, ce livre vous plaira énormément. Lou Berney confirme tout le potentiel ressenti dès son premier roman. Laissez vous doucement dériver et plonger dans un roman au classicisme élégant. Un roman noir sur la rédemption, la résilience, la culpabilité, une quête de vérité très bien écrite et diablement efficace.
Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Harper Collins pour cette lecture et leur confiance.
Lien : https://thedude524.com/2021/..
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Lou Berney, je le connaissais déjà car j'avais lu et apprécié « November Road » grâce à une opération Masse critique de Babelio.
Coïncidence, c'est à nouveau grâce à une Opération masse critique que j'ai eu « Seuls les vivants « entre mes petites mains.
C'est la ville d'Oklahoma-city qui va servir de décor à cette histoire.
Si cette ville est malheureusement surtout connue pour être le théâtre d'un terrible attentat en 1995, l'auteur en fait aussi le décor de deux autres tragédies.
En 1986, un massacre dans un cinéma fait six victimes parmi les employés, et un seul survivra. A la même période, une jeune fille disparaitra…
Nous allons suivre les deux personnages tout au long de cette histoire.
Wyatt, qui est détective privé et Julianna, infirmière, qui n'a jamais accepté la disparition de sa soeur vingt-six années auparavant.
Ces deux personnages vont se croiser dans le présent certes, mais leurs souvenirs vont-ils finir par avoir des points communs ?
Le style de Lou Berney est tout en nuances et l'histoire avance tranquillement tandis que les deux personnages centraux égrènent leurs souvenirs pour comprendre…Comprendre et accepter ce qui est arrivé…Entre syndrome du survivant et interprétation des souvenirs, nos deux personnages se débattent dans le présent pour mieux vivre avec le passé et enfin connaitre la vérité.
Encore merci à Babelio et son opération Masse Critique et aux Editions Harper Collins pour l'envoi de ce livre.


Challenge Mauvais Genres 2021
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Wyatt est détective privé à Vegas, un client lui confie une mission à Oklahoma City, cela fait 26 ans qu'il n'y a pas mis les pieds. En ce temps-là il ne s'appelait pas Wyatt et dans le cinéma où il travaillait, un casse avait fini en bain de sang, toutes les personnes présentes étaient mortes, sauf lui, pourquoi les autres étaient morts et pas lui ? À cette même époque, la soeur de Julianna s'était volatilisée. Geneviève avait l'air d'une fille qui cherchait les ennuis. Était-ce surprenant qu'elle les ait trouvés. Julianna, continue 26 ans après de chercher ce qu'elle est devenue.

Un bon polar comme on les aime, deux personnages rongés par la culpabilité et qui n'ont de cesse de chercher à découvrir la vérité. Avec une narration captivante, Lou Berney nous raconte l'impact que des évènements tragiques peuvent avoir sur les survivants et les efforts que chacun déploie pour comprendre enfin ce qui s'est passé. L'auteur alterne les deux enquêtes avec bonheur et le lecteur ne perd jamais le fil de ces deux histoires. Un roman noir classique mais bien ficelé, pas de descriptions inutiles, tout est dans l'action.
Un grand merci aux éditions Harper Collins et à Babelio pour leur confiance.

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Pendant l'été 1986 à Oklahoma City, deux évènements vont secouer la ville, un braquage dans un cinéma ou il y aura qu'un survivant et puis la disparition d'une jeune fille, Geneviève, pendant la foire annuelle.
Ces deux événements vont hanter les deux personnages principaux Julianna, la soeur de Geneviève et Wyatt le seul survivant du cinéma.

C'est en voyant la couverture et le résumé (oui j'ai regardé pour une fois le résumé) que j'avais très envie de lire ce livre.
Ce qui est bien avec ce livre, c'est qu'ayant affaire à deux histoires avec ces 2 personnages, on a l'impression de lire 2 livres en même temps, bien que tout se passe au même moment et endroit.
En revanche, au début, j'avoue avoir eu un peu de mal avec l'écriture qui m'a semblé un peu brouillonne, mais une fois habitué j'ai plus su lâcher le livre et l'histoire m'a tenu en haleine.
L'ambiance du livre assez sombre et lugubre (avec un brin d'humour quand-même), et en tant que lecteur on ne sait finalement pas grand-chose, l'auteur mène avec brio ce mystère qu'on n'a absolument envie d'élucider.
J'ai aussi bien aimé les 2 personnages et leur humour, bon pas au point de m'y attacher complètement mais quand même assez pour que toute l'histoire m'intrigue.

Pour moi ce fût donc un livre intrigant et captivant, qui m'a tenu en haleine et que j'ai beaucoup aimé lire.
Merci à HarperCollinsFrance.
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J'avais beaucoup aimé le premier roman de Lou Berney, "November road". J'ai donc été particulièrement heureux d'être sélectionné dans le cadre d'une récente opération Masse critique, pour recevoir "Seuls les vivants", son nouveau livre (un immense merci à Babelio et aux éditions Harper Collins !).

Ce roman se focalise sur une ville et deux personnages hantés par leur passé. La ville, Oklahoma City, est encore traumatisée par le terrible attentat de 1995. Wyatt et Julianna sont, quant à eux, marqués par des tragédies plus personnelles remontant à l'été 1986 : une tuerie dans un cinéma dans laquelle Wyatt était employé, et dont il le seul rescapé ; la disparition de Geneviève, la grande soeur de Julianna, dans une foire annuelle. Deux personnages, deux drames, mais une quête commune de la vérité...

Les trajectoires de Wyatt et Julianna n'ont pas vocation à se rencontrer, les deux affaires étant distinctes l'une de l'autre. On suit avec intérêt chacune d'entre elles, captivé par l'atmosphère installée par l'auteur. C'est cette ambiance, mais aussi les deux personnages principaux qui font de ce roman noir une réussite. Et ce, en dépit d'une fin pas forcément à la hauteur du reste du récit. On peut en effet regretter la résolution un peu précipitée et trop aisée des deux affaires sur lesquelles des enquêteurs chevronnés ont pourtant buté durant tant d'années. Au moins, les deux protagonistes (et le lecteur au passage) obtiendront les réponses attendues...
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Construction intéressante avec deux intrigues : une disparition, non résolue, et une tuerie, résolue. L'originalité réside dans le fait que la question pour la tuerie n'est pas de savoir qui, puisque l'affaire a été résolue, mais de savoir pourquoi, pourquoi il y a un survivant. Plus précisément pourquoi lui, est-il épargné ? Hasard ou vraie raison ?
Pour la disparition, il y a plus d'enjeux puisqu'elle peut être synonyme de mort, ou pas, avec un responsable, ou pas.
Ah, et j'oubliais le prétexte à raviver une partie des souvenir du personnage principal, Wyatt, qui est un enquêteur privé, c'est une petite affaire d'intimidation, ou de harcèlement à la rigueur, s'il y a vraiment une affaire d'ailleurs.

Bon, on voit bien qu'en donnant juste le sujet en quelques phrases, cela met en évidence le nombre non négligeable de coïncidences sur lesquelles repose tout cela. Parce que tout s'est passé dans la même petite ville, et l'on se doute que les histoires vont à un moment donné se rejoindre, se télescoper, ou juste se croiser.

C'est pourtant un livre qui m'a bien tenue et cela pour quelques raisons : d'abord l'alternance des histoires et points de vue des personnages ; ensuite le suspense savamment ménagé (même s'il y a là quelques bémols à avoir) ; enfin, et c'est là la raison essentielle, LE personnage principal, Wyatt, à l'humour sympathique, au ton agréablement désinvolte en surface seulement, qui donne vraiment envie de passer un peu de temps en sa compagnie.

Quand le livre est terminé et qu'il faut décider le nombre d'étoiles Babeliesques à lui attribuer, c'est là qu'on hésite entre le bon moment grâce à Wyatt, ou les bémols, parce que certaines révélations, on les a vu arriver de vraiment loin.
Bon, 4 étoiles. Au suivant !

Merci à Babelio d'organiser masse critique et aux éditions Harper Collins d'y participer.

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Voilà, c'est fini, je suis allée au bout de ma lecture.
Et j'ai été déçue.
Je l'ai été presque tout de suite, en comprenant que le personnage auquel je m'étais le plus attaché ne réapparaitrait pas dans les pages suivantes - je veux parler de M. Bingham, tué avec cinq de ses employés dans un vol à main armé. Il serait question de lui, cependant, de temps en temps, mais il ne serait jamais vraiment montré de manière positive, comme si le seul employé qui avait survécu n'était jamais allé plus loin.
Il faut dire qu'il est totalement englué dans son passé. Il a eu beau devenir détective, changer de prénom, il est resté bloqué en 1986, se demandant : "pourquoi moi ?"
Il n'est pas le seul à être resté dans le passé. Juliana est infirmière. Elle avait douze ans quand sa soeur Geneviève a disparu en 1986. Depuis, elle veut inlassablement savoir ce qui s'est passé ce soir, ce qu'est devenue sa soeur.
Les deux personnages se retrouvent à Oklahoma City, se croisant sans véritablement se rencontrer. Wyatt accomplit ses fonctions de détective, Juliana prend soin de ses patients. J'avais relativement apprécié le précédent opus de Lou Barney, cette fois-ci, je n'ai pas ressenti grand chose, je n'appréciais véritablement que les moments passés en compagnie de Candace, jeune femme déterminée, et de Lily, sa fille, déjà mûre pour ses cinq ans - sans doute parce qu'elle en a déjà trop vue. J'ai moins apprécié les chapitres qui étaient consacrées à Juliana, parce que j'ai eu l'impression de rencontrer trop souvent ce genre de personnages, des femmes (souvent) qui ne se remettent pas de la disparition d'un être cher et se retrouvent incapable de construire une vie personnelle. J'ai préféré Wyatt même si, pour l'un comme pour l'autre, le dénouement est un peu trop abrupte.
Merci aux éditions Harper Collins noir et à Netgalley pour ce partenariat.
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Oklahoma City, 1986, deux tragédies vont venir bouleverser la vie de Wyatt détective privé et celle de Julianna, infirmère. Un braquage qui tourne mal et c'est six employés du cinéma qui sont tués, seul Wyatt s'en sort indemne et cette question insoluble le hante encore vingt-cinq ans plus tard, pourquoi moi ? Julianna, attendra en vain sa grande soeur Geneviève à la foire où celle-ci lui avait donnez rendez-vous. Deux personnes dont la vie a été irrémédiablement bouleversée. Toutes deux ne se connaissent pas et l'auteur nous dresse deux histoires parallèles dont on ne sait si elles seront amenées à se rejoindre ou pas. On alterne principalement des chapitres nominatifs entre Wyatt, Julianna et Geneviève, on fait ainsi le grand écart entre les temporalités et les personnages. Une petite gymnastique à laquelle on s'habitue rapidement. Wyatt qui quitte Las Vegas pour revenir à Oklahoma City où le scénario s'enrichie d'une nouvelle enquête qui replongera le détective dans son passé. Ce qui m'a passionnée le plus ce sont les répercussions que peuvent avoir des affaires non résolues, non jugées pour ceux qui en sont les victimes. En ce qui concerne Julianna, cela frise l'obsession, on peut même parler de traumatisme et lorsque un nouvel élément apparaît, elle ne peut s'empêcher d'aller jusqu'au bout dans sa quête de vérité. Tout cela nous donne un roman noir où drogue, alcool, criminalité se côtoient sans que l'on sache si leurs quêtes respectives les apaisera où au contraire les fera plonger encore plus loin. le personnage de Wyatt est intense et très attachant, il est drôle et intelligent et donne du punch à un récit qui démarre lentement. Un roman que l'on dévore tant il est bien écrit et dont j'ai apprécié l'action, les enchaînements et bien entendus les révélations bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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