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Critique de Marti94


Lors d'un “dîner artistique” donné par les époux Auersberger en l'honneur d'un vieux comédien du Burgtheater, le narrateur, assis dans un fauteuil à oreilles, observe l'intelligentsia viennoise, avec qui il avait rompu depuis presque trente ans. Comme la plupart d'entre eux, il a assisté le jour même aux obsèques de Joana, artiste en marge qui s'est suicidée, le dîner mondain ne s'annonçant alors comme rien d'autre qu'une sorte de requiem pour Joana. Alceste moderne, le narrateur, double à peine déguisé de l'auteur, ressasse son exaspération devant ce petit monde étouffant dont l'art semble la seule préoccupation, et rumine son besoin d'écrire enfin tout ce qui l'empêche de vivre.
Thomas Bernhard mène implacablement le procès des artistes et de leurs admirateurs. Un réquisitoire dont l'humour est désintégrateur car il règle des comptes avec un milieu qu'il a fréquenté jeune.
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