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EAN : 9782917689462
235 pages
Editions ActuSF (01/03/2013)
3.67/5   30 notes
Résumé :
l y a des nains furieux qu’on leur ait dérobé leur or, Jack qui n’est pas très pressé de monter à son haricot, Cloclo qui se réincarne dans le métro et des jeunes filles habillées de blanc qui hantent les routes la nuit...
Mais il y aussi des enquêtes glauques et angoissantes, l’enfer des combats à Falloujah et des ombres qui, chaque soir, dansent pour leur public. Entre fantasy et fantastique, Karim Berrouka nous propose un livre où le rire se mélange à l’ef... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Quel titre ! « Les ballons dirigeables rêvent-ils de poupées gonflables ? ». En voilà qui nous fait miroiter un aspect steampunk, ou bien robotisé, ou bien une sorte d'hommage à Philip K. Dick connu pour son « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? » (honteusement republié en « Blade Runner » d'ailleurs).

En effet, malgré cet avant-goût et sans spoiler aucun, promis, Karim Berrouka ne nous livre ni ballons dirigeables, ni poupées gonflables, et encore moins une quelconque référence au maître Philip K. Dick. « Mais que nous sert-il ? » me direz-vous. Ce recueil de nouvelles semble, au vu du quatrième de couverture, s'intéresser à tout et n'importe quoi, tant les sujets paraissent éclectiques. Je dis donc méfiance, mais surtout je dis pourquoi pas… au moins au début.
Neuf nouvelles s'offrent à nous et autant de mondes imaginaires débordant d'idées toutes plus farfelues les unes que les autres : d'une lutte écologique entre fées et humains dans « le siècle des lumières » à une enquête loufoque au milieu de nains sanguinaires dans « de l'art de l'investigation », en passant par nombre d'univers flippants ou déjantés, il y a de quoi s'amuser ici. Dans cet ensemble hétéroclite, s'amoncelle un amas de références extrêmement sympathiques, mais tellement hétérogène qu'il en devient chaotique à suivre et à lire.
Personnellement donc, je l'avoue, je n'ai pas apprécié cette lecture, du fait de ce style en constant décalage, qui se veut percutant mais est très dommageable, car sans pouvoir saisir tout l'intérêt de ses idées, on peut malgré tout sentir combien l'auteur est prêt à raconter quelque chose de fort, de captivant et de profond. Mais vraiment, cette manie d'être trop dans l'ironie constante, sans pause ni approfondissement, ne me convient pas : on trouve dans cet ouvrage des délires oui, certes, mais du rire non, certainement pas. Et quand je dis que l'auteur est continuellement dans le décalage, je ne sais pas si je suis bien clair pour tout le monde : essayez de discuter avec quelqu'un qui ne parle qu'en blague sans jamais se laisser comprendre un seul instant, le dialogue devient vite compliqué...
Même si je la trouve inachevée, c'est la nouvelle « Dans la terre » qui m'a le plus touché avec sa propension introspective et sa vague relation avec la fin de la saga Fondation d'Isaac Asimov (avis tout à fait personnel, je préviens). Pour le reste, l'auteur va vraiment dans des directions particulièrement compliquées et pour la simple raison de rendre difficile la lecture et la compréhension. Peut-être (et sûrement même, soyons humble) est-ce moi qui n'ai rien compris, mais véritablement la cohérence de ce recueil de Karim Berrouka fait peur ; lui-même, sur un ton sarcastique, déclare dans l'interview finale qu'il a proposé ces nouvelles uniquement parce qu'elles avaient été rejetées par d'autres maisons d'édition. L'effet de style est intéressant mais le résultat déjà nettement moins concluant. Ainsi, dans « Jack et l'homme au chapeau », l'auteur s'amuse des changements de style littéraire de manière assez lourde, et en plus c'est pour finalement nous dire que c'est son style le plus intéressant à utiliser et surtout le plus adulte de tous. La manie de répéter plusieurs fois un événement afin d'en tirer un effet comique devient rapidement tout aussi lourde : dans « Éclairage sur un mythe urbain : la Dame Blanche dans toute sa confondante réalité » comme dans « Concerto pour une résurrection », que j'ai pourtant apprécié avec toutes ses références ciblées, la situation initiale est répétée trois fois afin d'en tirer une morale toute relative, même si elle laisse augurer parfois des tendances intéressantes de l'auteur. C'est vraiment la style qui m'a un peu choqué, car pour le reste, même si c'est bien fumeux (dès « L'histoire commence à Falloujah », par exemple, nous nous intéressons à une histoire de sauvetage en plein champ de bataille urbain couplée à une histoire d'amour qui pointe le bout de son nez sans raison apparente), on peut au moins se dire qu'il fourmille d'idées et de centres d'intérêts.
Finalement, cette interview de Karim Berrouka, à la fin de ce volume, nous fait prendre (enfin !) conscience du sacré phénomène qu'est cet auteur : complètement barré d'une certaine façon, mais parfois trop à côté de la plaque pour vraiment revendiquer un humour ironique qui serait pourtant du genre à me convenir. Et pour le savourer, il faut (en tout cas, il ME faut) des pauses salvatrices permettant de se raccrocher péniblement aux branches, sans quoi on s'enfonce inexorablement et constamment dans le décalage vis-à-vis d'un sujet, d'une question ou d'une histoire, et tout ne revient finalement qu'à un délire trop personnel et trop intérieur pour être partagé. L'auteur l'avoue complètement dans cette interview et, à la limite, on pourrait même venir à reprocher l'ordre choisi dans ce recueil.

Un recueil totalement incohérent donc, misant beaucoup trop sur l'ironie constante, sans aucun temps mort pour apprécier quelque chose en particulier, et qui ne permet malheureusement pas de cerner correctement le style de Karim Berrouka qui, au premier coup d'oeil de lecteur, serait pourtant du genre à me convenir. Un bon gros dommage comme on essaie d'en éviter.

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Pour nous faire patienter en attendant la parution reportée en raison de la crise sanitaire de le jour où l'humanité a niqué la fantasy prévue le 19 février 2021, les éditons Actusf ont décidé de rééditer un recueil de nouvelles de Karim Berrouka, Les ballons dirigeables rêvent-ils de poupées gonflables ?. Cependant, les éditeurs ne se sont pas contenté de ressortir ce recueil paru précédemment en 2013, ils y ont rajouté les textes de 2 recueils numériques parus aussi en 2013: Théâtres de cendre et Enfances de poussières. Ce sont ainsi 20 textes navigant entre la fantasy et le fantastique avec un soupçon de science-fiction qui nous sont proposés ici, de quoi se faire une bonne idée de l'univers de Karim Berrouka.

Je connaissais Karim Berrouka chanteur et parolier du groupe punk Ludwig von 88 qui m'avait fait danser et rire avec de nombreuses chansons dans Houlala 2 : La Mission particulièrement. Je connaissais le romancier Karim Berrouka qui m'avait beaucoup fait rire dans le Club des punks contre l'apocalypse zombie. J'ai donc eu envie de découvrir le nouvelliste Karim Berrouka, afin de voir ce que donnait l'écriture de l'auteur dans la forme courte. Et j'ai sacrément bien fait car je me suis régalée avec ce livre à la fois original, varié, contrasté, vraiment réussi et qui permet de connaitre toutes les facettes du talent de l'auteur. le recueil alterne les textes sombres et d'autres drôles, jouant avec nos émotions, Karim Berrouka varie les styles, les ambiances avec brio. Alors 20 textes c'est beaucoup il est vrai et tous ne sont pas du même niveau mais il y a plusieurs perles à découvrir.

Le premier des 3 recueils qui composent ce livre alterne texte sérieux et textes humoristiques, c'est beaucoup moins le cas dans les 2 suivants. L'Histoire commence à Falloujah, le texte qui ouvre le recueil surprend par son aspect sombre, son sujet terrible. le récit est poignant, parlant de la guerre dans un pays musulman. La plume de l'auteur se fait émotive et violente pour conter la rencontre entre un djinn et une femme prise dans une guerre. Elle propose une enquête plutôt glaçante sur une série de meurtres et vaut surtout pour son mode de narration original. Dans la terre est un très beau texte dans un univers post-apocalyptique avec une écriture qui se fait poétique. le Cirque des ombres se déroule dans un univers étrange et onirique en explorant l'histoire d'un directeur d'un cirque un peu particulier, proposant un spectacle d'ombres. Un texte où l'écriture est emplie de beaucoup de sensibilité.

On retrouve aussi l'humour et le côté décalé de Karim Berrouka dans plusieurs textes. Dans Concerto pour une résurrection, on retrouve la musique et le côté punk, avec un héros rencontrant des musiciens morts dans le métro, un texte délirant qui donne envie d'écouter des vieux tubes. Éclairage sur un mythe urbain : la Dame Blanche dans toute sa confondante réalité présente la dame blanche avec de l'humour et un côté totalement déjanté. Jack et l'homme au chapeau s'intéresse aux contes de fées avec une relecture loufoque et hilarante de Jack et le haricot magique. La verve de l'auteur y fait merveille. de l'art de l'investigation, propose une enquête sous forme de parodie et de fantasy avec un détective privé engagé par 3 frères nains pour retrouver leurs trésors volés. le texte est très drôle, très bien construit et on en redemande. Un des meilleurs textes du livre, à lire sans hésiter. L'enfant rouge est moins drôle que les précédents mais présente un côté décalé avec l'histoire d'une jeune femme qui accouche d'un enfant tout rouge et doit faire face à de nombreux illuminés qui voient en son enfant un futur messie ou un être exceptionnel.

Les nouvelles de Karim Berrouka sont extraordinairement variées tant au niveau longueur, avec par exemple un texte comme Charbon qui en à peine 3 pages parle de l'enfer de la guerre et des tranchées, qu'en atmosphère, passant du délire, à la noirceur ou à la violence avec notamment Clothilde court dans la forêt. Ce texte parle d'une femme rejetée par tous qui pourtant se laissera séduire par un homme, une histoire de vengeance violente et qui marque. …Comme un ange gardien est une nouvelle fantastique horrifique avec l'histoire d'un couple se rendant à la maternité pour la naissance de leur enfant et prenant la mauvaise route où ils rencontreront de nombreux fantômes tous plus effrayants les uns que les autres. Un très beau texte à la fin émouvante. Conjonction nous convie à un repas de famille assez spécial entre le soleil et les 9 planètes du système solaire. Une très belle nouvelle, triste, touchant, et faisant osciller le lecteur entre plusieurs émotions.

Les fées sont à l'honneur dans deux textes très réussis. le premier, Les sombres met en scène des créatures vivant loin des hommes, malheureusement l'une d'elle va partir à la recherche de ses soeurs disparues. le Siècle des lumières est un des textes que j'ai préféré, son univers est particulièrement réussi et j'espère que l'auteur y reviendra. L'histoire se déroule dans un 18° siècle très différent de celui que l'on connait, où les fées sont connues des hommes qui les utilisent pour éclairer les rues. Les humains et les fées se livrent ainsi un conflit sans merci où chaque camp pense l'autre responsable de tous ses maux, engendrant incompréhension et souffrance entre les deux peuples. L'espoir viendra peut-être ou pas d'un jeune homme et d'une fée qui arrivent à se comprendre. Un texte émouvant, très bien écrit, qui parvient à faire garder une lueur d'espoir dans une situation des plus désespérées. Une véritable perle.

Enfin pour terminer, deux textes qui parlent de la mer et des marins. Naufrage met en scène une femme réputée maudite dans son village suite à de nombreux naufrages dont elle est à chaque fois la seule survivante. Un texte sur les superstitions dans les villages qui conduisent les gens à faire des actes répréhensibles et qui offre un beau portrait de femme. Enfin, D'or et de diamant est une superbe nouvelle mettant en scène un personnage principal particulièrement touchant et réussi. Les légendes sur une île réputée maudite sont au centre de cette histoire, qui aborde plusieurs thèmes comme la quête de richesses, l'amour impossible et le fait de trouver ce qu'on ne cherchait pas forcément au premier abord. A nouveau un texte qui vaut le détour, une perle brillant au milieu de l'océan.

Les ballons dirigeables rêvent-ils de poupées gonflables ? est ainsi un recueil très varié, d'une très grande richesse, alternant entre humour, émotion et sujets graves. Il contient plusieurs textes vraiment excellents et incontournables qui valent à eux seuls la lecture de ce livre. Les 20 textes de cet ouvrage montrent à quel point Karim Berrouka est un auteur qui excelle dans la forme courte, capable de nous faire rire, de nous horrifier, de nous émouvoir et de nous enchanter. Ce livre prouve que la nouvelle est une forme de lecture à ne pas négliger, qui offre des émotions, des moments de rêve et que l'on peut lire et relire. Ce recueil fera un cadeau parfait et pas cher à déposer sous le sapin ou à s'offrir. Un gros coup de coeur en ce qui me concerne.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Chanteur de longue durée de Ludwig von 88, Karim Berrouka écrit aussi et on le sait. Et notamment beaucoup de nouvelles, dont un bon nombres sont rassemblés dans ce recueil…

Alors autant dire qu'on trouvera de tout ici. Un détective dans un monde de fantasy, la dame blanche, des revenants musiciens dans le metro, les combas à Fallujah ou encore un théatre d'ombres, dans compter une discussion de famille entre les objets de notre systéme solaite ou 5 sens qui tentent une évasion (mais est-ce bien ça ?). Bref, il y a de quoi faire. Et de quoi passer du rire à la tristesse tant le ton des nouvelles varies de l'une à l'autre. Leur longueur aussi d'ailleurs. Berrouka à voulu s'essayer à tout et il fait avec un brio certains.

Pour tout dire, aucunes des histoires ne m'a paru spécialement en dessous des autes. Toutes ont leurs avantage, et savent proposer des choses différentes. Parfois délirantes, parfois plus sérieuses, et par moment carrément touchantes, ces histoires profite aussi d'une plume marqués, rappelant parfois évidemment celle que l'on trouve dans l'écriture des morceaux de Ludwig. Au final, on ne peut qu'être positivement impressionné par ce recueil !
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Des stars trépassées en route pour la révolution ; un peuple fée que ravage l'industrie électrique ; Freud passé au crible par Jack et son haricot magique ; un Djinn amoureux sous les bombes irakiennes; le béguin d'une Dame Blanche pour deux hippies défoncés…
Entreprendre la lecture des neuf nouvelles qui composent Les poupées gonflables, c'est comme s'égarer dans une fête foraine surréaliste ou dans la roulotte d'une diseuse de bonne aventure. Et gare à la carte que vous tirerez ! Humour et paranormal, drame et poésie, paillettes et chars d'assaut: l'art de Karim Berrouka, conteur - prestidigitateur, c'est d'être à même de nous faire passer du rire au larme ou encore à la rêverie d'une histoire à l'autre.
On est tour à tour troublé par la tristesse qui émane de « Falloujah », ravi par la réinterprétation de contes et légendes vieux comme le monde, fasciné par l'hypnotique « Cirque des ombres » dont le souvenir reste en tête longtemps, bien longtemps après lecture.
Du très bel ouvrage de la part de l'ex-chanteur des LV88, qui nous avait déjà séduits avec ses deux précédentes publications, Cyclone (2011) et La Porte (2008).

A lire pour le plaisir des cinq sens et de l'esprit et plus si affinité, puisque deux nouveaux recueils sont annoncés en numérique pour 2013, toujours chez ActuSF.
Lien : http://moshituc.wordpress.co..
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Un recueil de nouvelles très éclectiques. Dans toute une gamme de style, l'auteur nous livre ses histoires qui n'ont comme point commun qu'une certaine originalité. Un regard décalé par rapport à ce qu'on peut lire habituellement dans la littérature de l'imaginaire. Si les récits graves et parfois assez poétiques m'ont plu, c'est surtout les quelques nouvelles très amusantes et franchement déjantées qui sont pour moi le point fort de Karim Berrouka. J'ai passé un bon moment et c'est bien écrit. Un livre idéal pour découvrir cet auteur intéressant.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Oh, fait Ségolène en montrant de son index une forme blanche qui agite un pouce que le froid aura tétanisé. Mon Dieu Tout Puissant Qui Nous Berce En Son Cœur Miséricordieux, répond du tac au tac l’homme qui conduit, une auto-stoppeuse ! Quelle inconvenance vestimentaire ! Les yeux je dois détourner. Ségolène, tenez le volant pendant que nous dépassons cet objet sacrilège et que, de nos mains, je cache à mon regard cette ignominieuse vision. La femme dresse son menton et, d’un air qui l’a rendue célèbre dans les garden-parties de Saint Nicolas du Chardassaut, toise son mari avec condescendance. Voyons, ne faites pas votre sainte-nitouche. Et profitons de l’occasion que notre Seigneur Qui Nous Protège De L’Orgueil nous offre pour nous mêler au petit peuple, au peuple d’en bas, de très, très en bas (elle glousse de ses couronnes d’ivoire plaquées or poncées saphir rehaussés d’une fluctuation diamantifère discrète, le trésor des templiers sur le simili-émail de ses prothèses dentaires). Vous n’y pensez pas, répond son mari d’une voix outrée. Mais bien certainement, continue-t-elle, pleine de défi, j’y pense. Cela sera notre bonne action du millénaire (elle sursaute d’un petit rire contenu en se tenant l’extrémité des lèvres du bout des doigts, des fois que le démon de l’hilarité profite de cet instant de relâchement pour lui éjaculer quelques onces d’espièglerie dans le gosier).

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Ma fureur me consume. Ma folie me brûle. Comme une langue qui m’enlace et me pousse vers d’horribles horizons. Je suis le meurtre, la haine incarnée, la jalousie pérenne qui ne s’assouvit même pas dans l’acte criminel. L’abjection qui ne se résout pas. L’infinie tourmente que l’effondrement des cités n’affaiblit jamais. Je suis, certainement, créateur et rédempteur, juge et exécuteur. Tout le reste n’est que poussière. Et de la poussière j’élèverai un empire vertueux.

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J’ai cru qu’il allait m’insulter, mais non. Il a juste dit que cette année-là le rock’n’roll venait d’ouvrir ses ailles. Je lui ai répondu que j’avais plus d’appétit qu’un barracuda. Je ne sais pas pourquoi. C’était plutôt con mais ça m’était venu comme une envie de pisser. […] « Je sais, et ta sœur Bélinda passe son lundi au soleil. »

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Dans la terre, il y a la terre. Et je ne suis que son plus pitoyable ver. Je joue les lombrics à fouiller sa mémoire, à digérer les témoignages qu’elle conserve. J’y plante mes graines, qui ne rejaillissent de sa matrice que sous forme d’enfants mort-nés.
Je préserve son passé, je rêve de son futur.

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Quand un ogre a une idée en tête, elle y reste longtemps, vu qu’elle n’est pas prête d’en rencontrer une autre qui la délogerait.

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Vidéo de Karim Berrouka
Parfois notre psyché ne résiste pas aux pressions qu'elle subit, ou bien notre corps à la naissance ou à un accident ultérieur… de Jekyll & Hyde à Miles Vorkosigan en passant par Hulk, petit traité de la pathologie mentale ou physique en science-fiction.
Avec : Killoffer, Jean Baret, Claire Duvivier, Karim Berrouka Modération : Olivier Gechter
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