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EAN : 9782258148185
272 pages
Presses de la Cité (20/09/2018)
2.64/5   119 notes
Résumé :
Nora, la petite trentaine, prend le train depuis Londres pour rendre visite à sa sœur dans la campagne. À son arrivée, elle découvre que Rachel a été victime d'un crime barbare. Atomisée par la douleur, Nora est incapable de retourner à sa vie d'avant. Des années auparavant, un événement traumatique a ébranlé sa confiance dans la police ; elle pense être la seule à pouvoir retrouver l'assassin de sa grande sœur. Mais isolée dans ce petit village qui chuchote et épie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (64) Voir plus Ajouter une critique
2,64

sur 119 notes
Comme je le fais après chacune de mes lectures , j'ai lu avec beaucoup d'attention les critiques des ami(e)s babeliotes et , tout en respectant parfaitement tous les avis , j'ai été un peu surpris de la sévérité de certains commentaires . Sans être un " chef d'oeuvre " , ce roman ne me semble pas dénué d'intérêt malgré , il est vrai , certains passages un peu obscurs qui m'ont parfois obligé à revenir en arrière pour situer ou resituer les personnages.
Bon , l'intrigue . Nora quitte Londres pour venir , comme souvent , passer le week-end chez sa soeur Rachel . A son arrivée, elle trouve celle - ci assassinée , gisant dans une mare de sang . Près d'elle , pendu à la rampe de l'escalier , son chien , un berger allemand , un chien de défense...La police arrive sur les lieux mais , curieusement , Nora ne semble pas avoir une grande confiance dans leur envie à retrouver le meurtrier et se lance dans une enquête qui va lui faire découvrir la face obscure d'une soeur qu'elle ne connaissait pas aussi bien qu'elle le croyait et ... elle - même ......
Alors , oui , je le reconnais , l'intrigue manque un peu de rythme, certaines attitudes , celle de la police notamment , semblent curieuses , mais l'acharnement de Nora , qui risque de se retourner contre elle , va nous tenir en haleine jusqu'à la fin , une fin pas si évidente.
Alors , oui , je le crois absolument , on aime ou on n'aime pas . Pour ma part , je reste assez neutre ( position peu courageuse , je sais ) mais si je vous laisse juges , je ne vous détournerai pas non plus de façon péremptoire de cette lecture qui nécessite une attention soutenue, et dans laquelle on ne peut pas se laisser " porter " par l'écriture ( traduction). J'ai choisi ce roman , attiré par sa superbe couverture et sa quatrième particulièrement alléchante....Attention aux critères " marketing"....C'est un premier roman , et bien ,ce n'est pas si mal ...Une auteure à suivre , sans aucun doute .L'obtention d'un prix , quel qu'il soit , n'est jamais anodine mais doit être confirmée , ce que l'on souhaite de tout coeur à Flynn Berry , et ce , pour notre plus grand plaisir .
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C'est un livre que ma fille a commencé puis abandonné , elle n'a pas " accroché" , ( "narration, personnage...Rien ") . Mine de rien, ça influence…

Et pourtant , tout partait bien..
Nora , jeune londonienne, prend le train afin de passer comme d'habitude, le Week - end chez sa soeur , laquelle , infirmière a fait le choix d'habiter une maison isolée à la campagne. Elles sont très proches.
Elle regarde à travers la vitre et l' on est dans la tête de ce personnage, entre ses pensées un peu décousues et la vision du paysage. Ce passage là, est particulièrement bien rendu et imprimera sa petite musique tout au long du roman (entre brouillard et réalité) .
Mais très vite, Nora arrive à la maison et là, une vision d'horreur l'attend : sa soeur a été sauvagement assassinée (ainsi que le chien).
Plus que le choc, ou la douleur du deuil, ce sera la recherche du meurtrier qui va occuper Nora . Prenant une chambre d'hôtel dans la petite ville proche de la ferme, elle posera des questions, recoupera les faits, suivra d'éventuels suspects, prenant des risques… Et pendant tout ce temps, l'inspecteur la tiendra au courant des avancées de l'enquête, tout en lui posant des questions. Il faut dire qu'à ce stade , on ne sait pas trop où on en est avec Nora. Elle est assez bizarre, légèrement paranoïaque. On découvre que sa soeur a déjà été agressée adolescente et que les deux filles , depuis , cherchaient à démasquer le coupable, cela va de la lecture des faits divers, à des choses moins anodines.
Et puis , on découvre que la grande soeur ne racontait pas tout à la petite… Et leurs rapports n'étaient pas aussi parfaits qu'on le souhaiterait : rivalité, culpabilité, coups bas, secrets, jalousie. Mais les deux soeurs ne pouvaient compter que sur elles, la mère est décédée jeune et le père alcoolique ,est aux abonnés absent. Alors Nora enquête , mais peut- on se fier à elle ?

L'auteur a fait le choix de nous placer dans la tête du personnage principal. Confusion, personnalité dont on ne sait que penser. Confusion, maladresse, impression de tourner en rond. Une petite musique sinueuse et remplie de brouillard. Ça a son charme pour peu que vous l'entendiez…
Rien de spectaculaire au niveau de suspens, aucune sympathie particulière pour Nora, pas d'empathie, des inspecteurs de police un peu débordés ou border line (comme vous voulez…).
Je comprend les lecteurs qui n'ont pas accroché, d'autant qu'il est " survendu" sur la quatrième de couverture, ( comparé à Broadchurch et L'amie prodigieuse, future adaptation cinématographique ).
J'ai aimé la petite musique, et je n'ai pas deviné la fin. A vous de voir si vous êtes sensibles à ces aspects là...


Challenge Mauvais Genres

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Parfois, il y a des livres qui peuvent faire peur par leur volume et dans lesquels on est totalement aspiré dès les premières pages.
Impossible de décrocher un seul instant des pavés qu'étaient Bazaar de Stephen King, le vide de Patrick Senécal ou, plus récemment, Toute blessent, la dernière tue de Karine Giébel.
Trois titres parmi tant d'autres.
A l'inverse, il existe parfois de courts romans interminables.
L'assassin de ma soeur a pour moi fait partie de ceux-là.
266 pages, 68 courts chapitres, une présentation aérée, de nombreux dialogues ... et pourtant un polar qui m'a paru interminable.
Inintéressant au possible, lu dans la douleur petit chapitre par petit chapitre, j'ai cependant refuser d'abandonner en cours de route.
Pas par curiosité de connaître le nom du coupable, encore moins par masochisme.
J'ai simplement accepté ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée et, même si j'ai fait une mauvaise pioche, je m'étais engagé à aller au bout avant de rendre mon avis.
Merci malgré tout aux Presses de la cité pour leur envoi en avant-première.

Tout d'abord, rassurez-vous, ma soeur va bien.
Celle qui va beaucoup moins bien, c'est la soeur de Nora, dans le roman. Assassinée à trente-deux ans.
"Elle a reçu onze coups de couteau au ventre, à la poitrine et au cou, avec des lésions défensives aux mains et aux bras."
Cette infirmière, qui songeait à déménager, qui se sentait surveillée, qui avait préparé ses bagages avait même acheté un berger allemand pour se protéger.
La pauvre bête n'a pas non plus connu un sort très enviable puisqu'elle a été retrouvée pendue à proximité de la scène de crime.

Et ce n'est pas la police incompétente qui risque de résoudre cette tragique affaire de meurtre.
Elle n'était déjà pas parvenue à résoudre l'agression de Rachel, alors qu'elle était encore adolescente.
"Votre soeur a été victime de deux crimes presque identiques."
C'étaient les deux soeurs qui avaient alors épluché les journaux, à la recherche d'agressions similaires dans le voisinage, espérant retrouver le criminel.
En vain.
Cette fois, Nora est seule pour résoudre cette nouvelle énigme.
"Je dois sans doute chercher trois individus. Celui qui l'a attaqué à Snaith, celui qui l'épiait depuis la crête, et celui qui l'a assassiné."
Mais toutes ces personnes n'en forment elles pas qu'une seule ?

Vous vous souvenez de Jarod, dans la série "Le caméléon" ?
Nora est elle aussi un être capable de prendre n'importe quelle apparence.
Tour à tour détective, policière, juge ou bourreau, elle incarne également les rôles de soeur éplorée, de confidente. Elle enfile le costume de contrôleuse judiciaire ou de journaliste afin d'arracher des confidences aux habitants de la petite ville de Marlow et de reconstituer elle même les évènements, se plongeant également dans le passé, se faisant une idée très précise de l'identité du meurtrier.
Même la police la tient régulièrement des rares avancées de l'enquête.
Autant dire qu'on n'y croit pas un instant.

Nora est à peu près aussi attachante qu'une porte de prison. La mort brutale de sa soeur provoque donc autant d'empathie chez le lecteur que si elle s'était fait piquer par un moustique. Elle est impertinente, agaçante, inintéressante.
Les autres personnages ne sont pas en reste. Ils ont tellement de personnalité et de traits caractéristiques qu'ils sont presque tous interchangeables et que même s'ils ne sont pas nombreux, on ne sait très vite plus qui est qui.
Mon rythme de lecture ne m'a certes pas non plus facilité la tâche.

Si l'écriture est assez belle, le style m'a quant à lui paru beaucoup trop haché. On passe régulièrement et sans transition du présent au passé, on est parfois noyé dans des descriptions sans intérêt, ce qui contribue également à rendre cette lecture très laborieuse.

Le livre a une ambiance. Ca je ne peux pas le lui retirer. le genre de climat inquiétant et glacial, typiquement anglais, qu'on peut retrouver dans les petits villes en bord de mer. Où chacun peut être suspecté.
Sans compter les secrets de la famille de Rachel, l'ombre d'un père alcoolique, la jalousie des deux soeurs.
"Rachel avait dit qu'il y avait quelque chose qui clochait dans cette ville."
"Le reste de la ville gardant sa sérénité tandis que quelque chose se déchaîne contre elle."

Ajoutez à ce tout indigeste une fin relativement prévisible, et vous comprendrez pourquoi ce roman m'a autant déçu.
Et même déplu.
"Impossible de le lâcher." vante Claire Messud en quatrième de couverture.
"Tendu de bout en bout et riche en retournements de situation." promet l'éditeur.
Je pense exactement l'inverse, pour vous donner une idée précise de mon ressenti à l'issue de cette pénible lecture.
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Voilà un livre parfait. Oui, parfait. L'intrigue est très bien menée. Il y a du suspense, on le lit vite car on a envie de connaître le fin mot de l'histoire (je l'ai lu dans les deux jours après l'avoir reçu !). C'est bien écrit, bien traduit. La quatrième de couv annonce "un thriller vorace sur le deuil, le poids des traumatismes et la puissance des liens du sang", on se précipite avec la crainte que ce soit juste une publicité pour appâter le chaland et ô merveille, pas du tout : on a bien un thriller vorace sur le deuil, le poids des traumatismes et la puissance des liens du sang. Le dénouement est habile : un peu surprenant, mais pas trop. Élégant, même : on le voit venir car on se dit qu'il doit y avoir "unité d'action", i.e. que tout ce qui a l'air périphérique finit sans doute par trouver sa place, donc on ne tombe pas des nues devant une fin abracadabrante surgie de nulle part ; mais pour ma part, je n'avais quand même pas tout deviné, et puis les informations sont distillées au bon rythme... le bon dosage, donc. La perfection.

Alors pourquoi suis-je restée sur ma faim, pourquoi cette impression de léger malaise qui me reste après avoir fini de dévorer ce livre ? Pourquoi est-ce que trois jours après, son souvenir a déjà commencé à s'estomper ? Pourquoi diantre suis-je hostile à la perfection ? Quelle ingrate je fais !

Eh bien ce n'est pas le premier polar (thriller, comme on voudra) que je lis sur ce même modèle. Comme d'autres avant lui, ce roman m'a donné l'impression un peu dérangeante de ne pas lire, mais de consommer un livre, nuance ; impression, donc, qu'il n'a pas été écrit, mais produit, calibré. Les personnages sont décrits juste ce qu'il faut pour qu'on comprenne qui ils sont ; ils ont une certaine complexité, qui n'est explicitée que dans la mesure où cela fait progresser l'intrigue ; bref, l'auteure donne l'impression de ne pas s'être intéressée à eux, mais à ce qu'elle pouvait en faire.

Est-ce que j'exagère ? Sans doute. le roman a beau être parfait, il ne plaira pas à tout le monde (tout le monde n'ayant pas envie de lire un "thriller vorace, etc."). Inversement, mon avis est isolé, puisque la quatrième de couverture nous apprend que les professionnels ont déjà couronné le livre : il a reçu un prix "prestigieux" et il a été "encensé par la presse". En outre, il a été traduit de l'américain : signe qu'il s'était suffisamment bien positionné dans sa première vie outre-atlantique pour donner envie de le vendre ici. Très bien, alors peut-être est-ce juste moi qui suis dans une phase désabusée... faites-vous votre avis !

Et merci aux Presses de la Cité et à Babelio pour cet envoi dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée.
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La couverture, très esthétique, a tout de suite titillé ma curiosité ; en effet, la maison sous la neige sur fond noir semble tellement mystérieuse, voire inquiétante même – presque du Stephen King ! … Quant à la 4ème de couve, elle est dithyrambique et pleine de promesses: « thriller vorace tendu de bout en bout et riches en rebondissements de situation » cela ne pouvait que me plaire, moi qui suis une grande amatrice de polars et de thrillers en tout genre. J'étais donc plutôt bien disposée et même impatiente de plonger dans le vif du sujet.

Mais voilà, je redoutais ce moment où j'allais tomber sur LE roman de la sélection Babelio pour l'opération Masse Critique qui me décevrait vraiment et sur lequel je devrais émettre un avis assez négatif. Ce « grand moment de solitude » est hélas arrivé pour moi ….

J'avoue en effet, que là, je suis un peu décontenancée par cette histoire qui s'annonce haut et fort comme un thriller haletant mais qui est tout juste un polar un peu trop poussif à mon goût. En effet l'intrigue se met en place tellement lentement que l'on arriverait presque à s'ennuyer ; pourtant ça partait très fort avec la découverte par Nora d'une Rachel assassinée de manière particulièrement violente ainsi que le chien de cette dernière pendu au bout de sa laisse ; en effet sa soeur venait la voir comme tous les weekends depuis Londres. Et, que Rachel ne vienne pas l'accueillir à la descente du train ne l'a pas inquiété outre mesure, mais de là à découvrir elle-même ce tableau terrifiant, il y a une marge !!

Pour autant, Nora semble assez insensible et même distante par rapport à ce drame. On peut cependant lui accorder le bénéfice du doute en attribuant cette attitude au choc traumatique que cette découverte a dû induire. Très vite, pourtant, celle-ci se dirige vers une quête toute personnelle dans la recherche de la vérité sur cet assassinat.

L'enquête officielle menée par l'inspecteur Moretti, en fin de carrière, piétine rapidement devant l'absence de preuves évidentes pouvant amener à la découverte d'un coupable potentiel. Moretti décide donc de partager ses informations avec Nora qui continue quant à elle ses investigations de son côté.

L'impression qui se dégage au fil de la narration peut prêter à confusion : en effet, malgré les circonstances atténuantes évoquées plus haut, Nora devient rapidement bizarre, voire paranoïaque de par ses actions et son cheminement de pensées – et donc suspecte aux yeux de la Police à un moment donné – et même antipathique, ce qui ne favorise par l'empathie que peut ressentir le lecteur à la lecture du roman ainsi que son identification à l'héroïne.

En fait, il apparait, plus loin dans l'histoire, qu'elle trimballe une vieille culpabilité vis-à-vis de Rachel par rapport à l'agression que celle-ci avait subie à l'adolescence. Il en ressort que Rachel était complètement traumatisée et Nora assez empêtrée dans ses remords, pour l'entrainer à la recherche du coupable en épluchant infatigablement tous les faits divers dans les journaux afin d'y trouver des actes similaires, aux alentours de Snaith – leur lieu de résidence d'enfance et lieu de l'agression – et de le débusquer à des fins de vengeance personnelle allant même jusqu'à rendre visite en prison à un détenu pour vérifier sa ressemblance avec l'agresseur.

Alors même que Rachel avait déclaré à Nora avoir abandonné sa quête, il s'avèrera qu'elle n'y avait pas renoncé du tout ; Se sentant même tellement en danger parce qu'elle aurait finalement dépisté son agresseur, ou du moins s'était approchée trop près de la vérité, qu'elle avait acquis un chien de défense et s'apprêtait même à un déménagement éminent vers d'autres horizons. Elle aurait aussi eu un amant marié dans le village qui l'aurait peut-être suivi dans sa fuite. Autant de découvertes pour Nora qui reste perplexe devant cette face que Rachel lui avait cachée et se sent même trahie et démunie devant ces vérités-là en même temps que remontent lentement tous ses souvenirs d'enfance enfouis au plus profond d'elle-même jusqu'à la fameuse journée fatidique…

Les chapitres courts alternant passé et présent peinent à tenir le lecteur en haleine ; les descriptions des différents personnages me sont apparus superficiels et assez peu fouillés. Je pense que ce roman aurait mérité un approfondissement plus précis ce qui lui aurait apporté un peu plus de matière.

Pour autant les intrigues lentes, qui prennent le temps de s'installer, ne sont habituellement pas pour me déplaire au contraire – j'adore les Indridasson ou Peter May par exemple, pour ne citer qu'eux ! – de ces histoires permettent au lecteur de bien assimiler les faits et de savourer le cheminement psychologique des personnages, de s'y attacher, de vibrer et d'avoir peur pour eux éventuellement si la situation s'y prête, ou de les détester tout autant au contraire ; tous ces ingrédients m'ont cruellement manqués dans ce roman malheureusement et j'en suis toute dépitée autant par la forme donnée à l'ouvrage que par le fond lui-même et aussi et surtout par la fin qui surgie d'un coup sans cohérence avec tout le reste. Pour le coup, je ne l'ai pas vu venir du tout mais ce twist final n'est pas d'une originalité sidérante et l'effet tombe un peu à plat à mon sens. C'est dommage car la fin à elle seule aurait suffi à masquer les failles du roman pour peu qu'elle eut été vraiment surprenante et inventive. le fait aussi qu'on ne sache ce qu'il advient des personnages secondaires m'a aussi un peu déçue.

Cependant, malgré cet avis plus ou moins négatif et l'impression d'être « passée à côté de quelque chose », je remercie chaleureusement les Editions des Presses de la Citée ainsi que Babelio qui m'ont fait découvrir l'auteure à l'occasion d'une opération Masse Critique privilégiée et je les rassure car je ne m'avoue jamais vaincue sur une première impression et j'ai bien l'intention de persévérer dans la découverte celle-ci lors de la sortie de son prochain roman.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Une femme a disparu dans l’East Riding. Elle s’est volatilisée à Hedon, non loin du quartier de notre enfance. Si Rachel en entend parler, elle croira que c’est lui.
L’enseigne du Surprise, une goélette voguant sur une mer verte, grince avec le vent. Ce pub se trouve dans une rue tranquille du quartier de Chelsea. Après avoir fini mon boulot dans Phene Street, je suis venue y déjeuner et prendre un verre de chablis. Mon job : assistante d’une paysagiste. Ma patronne est une spécialiste des prairies paysagères. On ne croirait jamais qu’elles ont été « paysagées ».
À l’écran, un reporter traverse le parc où la femme a été vue pour la dernière fois. Policiers et chiens renifleurs se déploient dans les collines derrière la ville. Je pourrais en parler à Rachel tout à l’heure, mais ce serait gâcher notre soirée. Il n’y a pas forcément de rapport avec ce qui lui est arrivé. D’ailleurs, il n’est peut-être rien arrivé à cette femme.
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J'ai aimé les Cornouailles d'un amour passionné. (…) La liste de tout ce que j'y aimais était longue, mais non exhaustive. (…)
Daphné du Maurier et " J'ai rêvé l'autre nuit que je retournais à Manderley" - oui, bien sûr, comment ne pas y retourner ?
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Nous voulions revenir année après année, jusqu'au jour où nous serions vieilles.
L'escalier s'évanouit au bas de la falaise, et j'imagine Rachel remontant les marches. Dans quarante ans. La mer en contrebas, les ruissellements sur la paroi. Une vieille dame formidable, les cheveux humides après son bain matinal...
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Le train est une capsule spatiale qui traverse ce paysage au fusain.
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- Elle n'avait pas la foi. Selon elle, toutes les religions étaient des sectes, même si certaines, comme la vôtre, s'y prenaient mieux que les autres pour faire oublier qu'elles l'étaient.
(p 88)
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