Les neuf gardiennes des arts est un roman fantastique écrit par
Rachel Berthelot et publié au édition
Sharon Kena.
Ayant beaucoup aimé
En apesanteur que l'auteur avec co-écrit avec
Rose Darcy, j'avais très envie de découvrir la plume de l'auteur dans un autre genre et avec un autre univers.
Je vais être honnête; Les neufs gardiennes des arts est une lecture sympathique, avec lequel j'ai passé de bons moments mais elle présente à mes yeux quelques petites failles.
Dans ce livre, on y suit l'histoire de Beth, étudiante en fac, qui par sa rencontre avec Adrien voit sa vie basculer et découvre un univers qu'elle n'avait même pas imaginé. Très vite, elle se rend compte qu'elle fait partie intégrante de cette univers et qu'elle a un rôle à y jouer.
Ce livre au premier abord, m'a étonné. Je m'attendais à un roman vraiment axé fantastique. Mais comme Dentelles & Nécromancie de
Georgia Caldera, l'aspect fantastique de ce livre est secondaire. Pour moi, Les neufs gardiennes des arts est, avant tout, une romance. Mais une romance saupoudrée d'éléments fantastiques.
Dès le début, la romance s'installe rapidement. La rencontre entre Beth et Adrien marque une connexion, une tension dès les premières pages. Très vite, leur relation se met en place. C'est parfait, très idyllique, presque fleur bleue à mes yeux. Finalement, en tant que lectrice de romances, je ne mets jamais des attentes extraordinaires. Ce que je demande à une romance, c'est de me faire encore une fois rêver au prince charmant, à l'homme parfait... Ici, cela à été le cas. Et la romance a parfaitement rempli sa mission.
Cependant, l'auteur ajoute du piment à leur relation, en construisant de nombreux obstacles sur le chemin de ces deux amoureux. Et cela ajoute de l'intérêt au lecteur. de vous à moi, je pense que l'aspect romance de ce livre ne plaira pas à tout le monde. Nous avons des héros "In love" qui sont souvent en train de s'embrasser, de se faire des câlins, de se chercher gentiment l'un l'autre. Mais j'avais envie d'une lecture légère et sans prise de tête, et de ce point de vue, ce livre a été parfait.
Le côté fantastique m'a finalement beaucoup plu. Je déplore peut-être de ne pas assez en avoir par rapport à la romance. Il lie de nombreux éléments de la littérature de l'imaginaire (comme les fantômes, les vampires, les nymphes) avec des personnages inventés par l'auteur: les gardiennes. Grâce à ses personnages, l'auteur met en place une mythologie bien menées. Mais il manque des informations. En tant que lecteur, on veut en savoir plus. J'aurais aimé que cette partie-là soit encore plus développé.
Rachel Berthelot est, je pense, une amoureuse des livres et de la littérature en générale. Cela se ressent dans son propre livre. Comme
En apesanteur, elle fait de nombreuses références et liens avec des lectures fantastiques. Ainsi elle évoque
JK Rowling ou d'autres auteurs de livres fantastiques...
Mais cela se ressent aussi dans le caractère de son héroïne, qui je pense doit lui ressembler. L'amour des livres que possède Beth nous l'a rend extrêmement attachante. C'est le genre de personnage qu'on apprécie d'instinct. Elle a son petit caractère et est loin d'être effacée. Et pour cela, je l'ai beaucoup aimé.
De même que la romance, le personnage masculin est ce que nous définirions mesdemoiselles, comme parfait. Il est prévenant, beau, attentif, fort... Je vous mettrais presque au défi de trouver le même dans la réalité. Cela en est même un peu trop à mes yeux. J'ai tendance à être préférer les bad-boys. Mais c'est une question de gout personnel.
Rachel Berthelot nous propose un panel de personnages secondaires tout aussi sympathique les uns que les autres. Ce sont des personnages très hétéroclitiques. Et cela ajoute beaucoup de diversité.
Concernant le style d'écriture, l'auteur utilise un registre assez courant. On lit ce livre sans se prendre la tête, on déconnecte totalement. Cependant, afin d'éviter de nombreuses répétitions,
Rachel Berthelot utilise les noms de familles de ces personnages (comme par exemple Miss Stockwell ou Miss Blackstone) Et j'ai trouvé cela un peu déroutant quand ce fut toujours le cas au bout d'une centaine de pages. Cela ne m'aurait peut-être pas dérangé dans un classique anglais ou dans un dialogue, mais dans une narration, j'ai été un peu dérouté.
La fin de ce roman est assez rapide. Je ne l'ai vraiment pas vu venir. Je ne m'attendais pas du tout à cette chute. L'auteur m'a vraiment surprise et c'est une bonne chose. Sachez qu'au vu des deux livres que j'ai lu de
Rachel Berthelot, elle est un peu sadique envers ses lecteurs. (Excusez-moi d'avance du terme mais je n'en vois pas d'autres). Cependant, j'apprécie ce genre de fin et cela à relever mon intérêt pour ce livre.
Malgré tout, cette fin n'a pas répondu à toutes les questions que je me posais en tant que lecteur et je trouve cela dommage.
Je ne sais pas si ce livre est un premier tome ou un one-shot, mais si c'est un one-shot, il me manque quelques éléments en main pour apprécier entièrement l'univers.
En Bref,
Les neufs gardiennes des arts fut une lecture agréable et sans prise de tête. Cependant en tant que lectrice régulière de fantastique, il m'a manqué des cartes en main pour entièrement apprécié l'univers. Il y avait de l'idées mais j'aurais aimé plu. En tant que lectrice de romances,
Rachel Berthelot m'a fait rêver et je n'en demandais pas plus.
Ce qu'il m'a donc manqué est un juste équilibre entre les deux, dont je pardonne volontiers si ce livre est un premier tome.
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