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EAN : 9782957460311
341 pages
Hiver Nucléaire (02/02/2021)
4.7/5   5 notes
Résumé :
Livre hommage à Jules Verne et à Jack London, l’Île merveilleuse est un roman d’aventures actuel, écologique et scientifique qui restitue à merveille l’étonnement et le dynamisme de nos lectures de jeunesse. C’est le dixième roman de Benjamin Berton.Fraîchement diplômé en aquaculture, le jeune Léo Mars est embauché pour participer au développement d’une ville clandestine et pionnière, construite sur une plateforme flottante naviguant au large du Cap Vert. Financée p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'ai découvert cet auteur à l'occasion d'une opération Gallimard pour le roman La chambre à remonter le temps (qui se passe au Mans où j'ai habité il y a 15 ans) et le suis depuis.
Ce roman n'a rien à voir avec les précédents et se veut un roman d'aventure comme ceux de Jules Verne mais dans une perspective moderne, presque futuriste et très écologiste. On suit pendant les 350 pages du livre un jeune homme qui s'occupe du développement de fermes aquatiques sur une ville (l'ile merveilleuse du titre) qui a été fondée par un milliardaire indien et qui flotte au large de l'Afrique. C'est un livre assez envoûtant qui fait voyager et qui ouvre des horizons surtout en ce moment. Les descriptions de l'ile et de la société qui s'organise sur celle-ci sont magnifiques, bien qu'un peu denses comme dans les livres de Jules Verne, mais les péripéties l'emportent sur cette partie plus scientifique et on suit aussi avec beaucoup de plaisir les sous intrigues amoureuses et les luttes entre les personnages. C'est à la fois un roman d'anticipation et une sorte de chronique didactique et c'est bien mené.
L'auteur part (c'était le cas dans la chambre à remonter le temps) dans des délires qu'il faut suivre en mélangeant architecture, histoire, musique (les Beatles, un vieux rockeur dont j'ai déjà oublié le nom) : ça peut désarçonner mais c'est passionnant si on accroche.
Le livre est aussi illustré par des dessins en noir et blanc qui suivent l'intrigue. J'aurais aimé qu'il y en ait plus car ils permettent de visualiser ce qui est décrit.

Le livre est un bon divertissement et dans l'air du temps parce qu'il propose une société plus verte, plus démocratique. Je ne suis pas intéressé par la politique mais peut-être que d'autres trouveront aussi un intérêt sur cet aspect.
C'est une excellente surprise et je recommande vivement cet auteur qui est toujours surprenant.
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J'aime la mer même si je n'ai jamais vécu au bord de mer et c'est ce qui m'a conduite à lire ce livre que m'a recommandée une amie qui l'avait reçu par l'auteur lui-même. Je l'ai lue en deux jours tant j'ai été fascinée par l'univers décrit par Benjamin Berton. le livre raconte l'histoire de Léo Mars, un garçon d'une vingtaine d'années, qui est embauché par une grosse société pour aller travailler sur une ville cachée qu'on découvre posée en pleine mer. Pour arriver sur cette île (qui s'avérera merveilleuse mais aussi dramatique pour certains), Léo et ses amis vont devoir passer par la Mauritanie où ils vont être pris à partie par des bandits sur un marché : scène vraiment incroyable et horrible. Par la suite, le roman se situe sur la fameuse île qui regroupe 8000 habitants dont des réfugiés climatiques et aussi des travailleurs sélectionnés pour leurs compétences. L'île est un bijou de technologie, écologique et qui recherche l'autonomie. le livre raconte les premières années de l'aventure. C'est comme un western. La fondation, la survie et le tout est émaillé d'incroyables aventures. J'ai aimé la découverte d'une cité perdue qui ressemble à l'Atlantide mais aussi le personnage de l'Anglais Lemon Curd qui s'appelle ainsi car il ne mange que de la confiture au citron. le livre est très engagé sur l'écologie avec un chapitre qui met en scène ce qu'on appelle le Continent de Plastique qui est très beau. C'est bien écrit, très facile à lire et on voit que l'auteur a voulu expliquer les choses (plutôt bien), se documenter tout en essayant de raconter une histoire puisque Léo va tomber amoureux de plusieurs personnes. Il y a un côté romantique aussi.
Je ne vais pas raconter la fin mais c'est surprenant et assez inattendu, ouvrant sur un 2ème tome sans doute que j'attends avec impatience. C'est une belle invitation au voyage.
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Toujours à l'affût des romans qui parlent de voyage ou d'exploration, je suis tombée via internet sur la description de ce livre. Bien m'en a prise car j'ai trouvé ce roman merveilleux comme son titre. le début est assez lent et donne le sentiment que le roman peine à démarrer mais tout cela converge vers un débarquement spectaculaire en Afrique qui se termine par une scène incroyable de marché, horrible et que j'ai ressentie dans ma chair. Je suis allée à Nouakchott pour le travail (oui, ne me demandez pas pourquoi) et ce qu'en décrit Benjamin Berton m'a rappelé la sensation de découvrir cet autre monde, flippante et fascinante. Après ça et encore sous le choc, le livre part sur une île et les personnages deviennent de plus en plus intéressants. Il y a des descriptions scientifiques qui sont très Jules Verne et qu'il faut aimer mais surtout tout un univers qui est posé, qui m'a empli la tête d'images, de possibilités. Mais surtout une idée originale qui est géniale et que je ne dévoile pas. L'île, la vie sur l'eau, les péripéties. Ce roman m'a tenu éveillée pendant une bonne partie de la nuit. Je ne dévoile rien, à part peut-être que la fin aurait pu être différente. C'est traité rapidement sur 10 pages. Bien fait mais trop rapidement conclu. Je pense que cela aurait pu être plus long, meme si le livre fait 300 pages et plus. J'aurais aimé rester sur cette île plus longtemps. Et ça c'est vraiment dommage. A part, c'est le plus beau roman de voyage imaginaire que j'ai lu depuis un certain temps.
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En tant qu'amateur d'anticipation, je ne pouvais pas ne pas lire ce livre d'un auteur que j'ai découvert chez Ring avec le Nuage Radioactif. Les deux romans n'ont rien à voir mais ont pour point de départ une analyse que je partage : le monde qui est le nôtre est à bout de souffle. Dans le nuage radioactif, c'était un père désorienté qui fuyait une future catastrophe écologique sans qu'on sache s'il était fou ou encore raisonnable. Ici, c'est un jeune homme bien sous tous rapports qui part pour travailler... sur un projet de reconstruction : une île flottante (pas le dessert!) qu'un milliardaire indien a financé près de l'Afrique. le constat est que la vie sur l'eau est plus prometteuse que la vie sur Terre. Benjamin Berton m'a rappelé les livres de Dantec en plus optimiste et moins complexe. C'est moins bien car moins sombre, moins violent et ici très "tous publics" mais il y a des idées passionnantes et des scènes dingues qui mélangent la musique, le terrorisme, des personnages fous (le vieil Anglais, l'architecte, l'Américain sportif et violeur) avec toujours un vrai souci du réalisme et une belle écriture. En gros, c'est un scénario de super film de cinéma mais avec une langue de roman du XIXème siècle. le livre se lit en 2 jours (1 jour et demi en ce qui me concerne) et c'est le genre de livres qu'on aimerait décliner en série, en BD presque immédiatement tant les promesses graphiques sont évidentes.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La première impression était qu’il s’agissait d’une ville en apparence assez semblable à d’autres villes construites au bord de l’eau. New Cap avait de faux airs de Venise et de Miami. Elle n’avait pas de bords à proprement parler, pas de remparts ou de murs d’enceinte mais une série de bâtiments, de jardins et de pontons qui venaient s’abattre directement sur l’océan. Depuis l’Apollo, on distinguait les plateformes alvéolaires qui abritaient les constructions, attachées les unes aux autres, et constituant le corps même de la ville. New Cap était composée sur sa longueur, qui dépassait le kilomètre, de cinq ou six modules de deux ou trois cent mètres de long et dont la forme géométrique n’était pas perceptible depuis le navire. Ses compartiments abritaient eux-mêmes des cellules plus petites d’une soixantaine de mètres de côté qui recevaient chacune une destination. Une cellule était composée d’un immeuble de deux ou trois étages ; une autre abritait un jardin ; une autre encore ce qui ressemblait à un ensemble commercial. L’ensemble de ses constructions formait une alvéole, associée à une alvéole voisine et à une autre encore pour donner vie à la ville. Le style des constructions était moderne, lumineux et aérien. Les immeubles étaient bas, deux ou trois étages au maximum, graciles et bâtis à partir de formes simples avec des matériaux qui paraissaient légers, en carbone ou en bois. L’alignement des maisons qui donnaient sur le front de mer évoquait pêle-mêle les maisons de brousse de l’époque coloniale, la légèreté et l’insouciance de Pondichéry, mais aussi les bungalows faussement élégants d’un Center Parcs ou les résidences écologiques des Pays Bas. Le tout était peint ou couvert de couleurs claires : des gris légers, du blanc et des teintes boisées. Des arbres et une végétation touffue, de très belle taille, prospéraient un peu partout, ce qui ne manqua pas bien sûr d’intriguer les navigateurs.
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La journée de navigation se passa ainsi dans un environnement paisible et détendu. Nouakchott était loin, l’Europe, l’Amérique encore plus. Ils avaient l’impression d’avoir quitté la civilisation depuis des semaines alors qu’à peine trois jours s’étaient écoulés. Les derniers relais téléphoniques avaient disparu avec les côtes mauritaniennes et avec eux les dernières possibilités de contact avec le monde. Léo avait rangé son téléphone dans le sac une fois débarqué à l’aéroport. Incapable de s’en passer complètement, il l’avait ressorti le soir à l’hôtel pour vérifier une dernière fois ce qui se passait sur Facebook, examiner les quelques mails qu’il avait reçus. Cette routine lui paraissait déjà lointaine. S’en détacher ne lui coûterait pas grand-chose.
Après le déjeuner, il s’assit sur le pont avec le roman que lui avait offert Fabrice. L’air du large était plus frais que celui, brûlant et sec, qui baignait Nouakchott. Il manquait une ligne de transats pour qu’on se croie sur un bateau de croisière, au lieu de quoi Léo s’était installé comme ses camarades à même le pont, ramenant depuis la cabine de larges oreillers qui rendaient la posture confortable.
Dans le livre de Jules Verne, l’île à hélice, les héros étaient un quatuor européen de musiciens classiques, facétieux, effectuant une tournée de prestige aux Etats-Unis. Le quatuor rencontrait un certain succès et évoluait ainsi de ville en ville en voyageant en train, en chariot ou comme il le pouvait. Après s’être retrouvés en mauvaise posture, perdus au milieu de nulle part et incapables de rejoindre le lieu de leur prochain concert, un type élégant et venu de nulle part leur proposait un engagement dans une grande ville inconnue. A l’issue de celui-ci, il promettait de les remettre sur le bon chemin.
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