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Avec un titre aussi provocateur et singulier, l'auteur ne risque pas de se faire que des amis !
Nous suivons Anatole, notre héros, depuis sa plus tendre enfance jusqu'à aujourd'hui. Des brides de souvenirs qui remontent à la surface: le papa instituteur trop exigeant avec son fils, la pension où les dimanches de colle étaient de mise, le service militaire, les copains, la découverte de la gente féminine... et les autres qu'il n'aime pas.

Tout est raconté sur un ton parfois léger parfois plus grave, tout en finesse et avec un brin d'humour. L'auteur, même s'il a inventé et arrangé un peu la réalité, a mis beaucoup de lui dans ce roman qui résume la place que prennent les autres dans notre propre vie. Que serions-nous finalement sans eux ? Avec une plume aérienne et concise, il nous montre finalement qu'il les aime les autres, doublement.

J'aime pas les autres...Rien de personnel !
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Avec un titre pareil, je m'attendais à un pamphlet virulent, aussi ai-je trouvé le titre assez inutilement provocateur et fallacieux, car dans ce petit texte , l'auteur s'appesantit sur son enfance et non sur les Autres : beaucoup d'humour et une écriture enlevée pour raconter des souvenirs d'école, de collège et de lycée somme toute assez banals mais empreints d'autodérision et de tendresse pour les "autres" qu'il a croisés.
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Une sorte de journal intime où n'auraient été sélectionnés que les épisodes douloureusement vécus de la vie. La guerre des quatre vérités est déclarée. Premier coupable : le père… On l'aura bien compris : " L'enfer, c'est les autres". Mais, écrasés par l'épaisseur de la couche de l'amertume et par la trop forte victimisation du personnage d'Anatole (Jacques A. Bertrand ?), les effets d'humour recherchés perdent en efficacité.

Bref, un bilan mitigé en ce qui me concerne.
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Quel beau titre ! Je ne pouvais pas ne pas m'y intéresser, comme s'il m'était personnellement dédié. Comme de plus l'auteur ne m'était pas inconnu, j'avais déjà prisé l'un de ses ouvrages précédents L'Angleterre ferme à cinq heures, je n'ai pas hésité à me plonger dans son nouveau bouquin. Nous sommes de la même génération ou peu s'en faut, ce qui facilite l'immersion dans le contexte et l'époque de son héros Anatole que nous suivons tout au long de sa vie. Son enfance avec un père instituteur, la pension, plus tard le service militaire et enfin les filles et le mariage. Tout est raconté sur un mode léger et plein d'humour, avec style, dans lequel viennent s'insérer –fort à propos malgré l'incongruité de l'idée- des dialogues imaginaires entre Sartre et Simone de Beauvoir. On se surprend à ralentir la lecture de ce mince ouvrage pour en faire durer le plaisir. Un pur régal.
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Anatole Berthaud n'aime pas les autres. Car c'est bien connu, c'est à cause des autres que l'on est comme on est.
Nous suivons linéairement la vie de cet homme de sa petite enfance avec les autres à l'école, à son adolescence avec les autres élèves et les autres encore plus mystérieuses que sont les filles. Puis au service militaire avec les autres gradés ou non. L'écriture est légère, fluide, drôle ou un peu plus réflexive, critique parfois acerbe, mais on comprend bien que sous la provocation du titre, il les aime les autres...

J'ai passé un bon moment, même si ce ne sera pas mémorable. On trouve de bons mots qui tombent justes, mais aussi beaucoup qui font flop! Je n'ai aussi pas su apprécier comme il faut les apartés mettant en scène Sartre et Beauvoir. J'ai trouvé cela inutile.
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J'ai connu Jacques A. Bertrand, il y a une petite quinzaine d'années avec un très beau livre : le pas du loup, écrit après la mort de sa mère. Dans J'aime pas les autres, Jacques A. Bertrand change de registre et nous livre, à travers la vie d'Anatole Berthaud de la petite école à la grande, une chronique sur l'apprentissage d'un jeune homme dans les années 50/60. La vie du narrateur aurait pu être heureuse s'il n'y avait pas... les autres. C'est un petit livre très plaisant, entre roman et autobiographie, bourré d'humour et de digressions très drôles, dans lesquelles l'auteur nous donne son avis sur des sujets aussi divers que la philosophie, le gruyère et le champagne, la cigarette, l'appartenance à un groupe, ... Si vous voulez vous détendre après une lecture difficile, voici le bon remède : lisez Jacques A. Bertrand.
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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Jacques A Bertrand nous raconte avec humour la difficile relation aux "autres".

Anecdotes et (auto)dérision rendent le roman bien agréable ; il y a même un aparté entre Sartre et Beauvoir. Ironie du sort : le personnage va vivre une véritable bigamie ! Alors pour quelqu'un qui n'aime pas les autres ...
L'auteur, atteint d'une maladie (dans la préface) se penche avec nostalgie sur son passé et nous met en garde : le bonheur est éphémère. «Ça file très vite, un peu comme le courrier électronique».
Ce roman a reçu le prix Georges Brassens en 2007.
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Quel beau titre ! Je ne pouvais pas ne pas m'y intéresser, comme s'il m'était personnellement dédié. Comme de plus l'auteur ne m'était pas inconnu, j'avais déjà prisé l'un de ses ouvrages précédents L'Angleterre ferme à cinq heures, je n'ai pas hésité à me plonger dans son nouveau bouquin. Nous sommes de la même génération ou peu s'en faut, ce qui facilite l'immersion dans le contexte et l'époque de son héros Anatole que nous suivons tout au long de sa vie. Son enfance avec un père instituteur, la pension, plus tard le service militaire et enfin les filles et le mariage. Tout est raconté sur un mode léger et plein d'humour, avec style, dans lequel viennent s'insérer –fort à propos malgré l'incongruité de l'idée- des dialogues imaginaires entre Sartre et Simone de Beauvoir. On se surprend à ralentir la lecture de ce mince ouvrage pour en faire durer le plaisir. Un pur régal.
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Voilà un titre qui m'a tout de suite bien plu et un roman que j'ai rapidement regretté d'avoir laissé de côté si longtemps.
Cette petite (toute petite) ode à la misanthropie peut faire sourire et c'est tant mieux, parce que pour le fond, c'est vrai qu'on en pleurerait.
Chacun ses autres, certes, mais c'est bien vrai que ce n'est pas tous les jours facile.
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Léger, drôle et court. Pas déplaisant, pas franchement utile.

Que dire d'autre... je l'avais dans la bibliothèque pour je ne sais quelle raison. Peut être parce que moi même je fais parti des autres? et pourtant, à la manière de Bertrand, le vrai, je n'aime pas les autres (non plus)...

J'ai accroché son bon humour, franc et simple.

Rien à signaler, roulez jeunesse.
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