Anatole Berthaud nous raconte son histoire, de la cour d'école, avec un père enseignant particulièrement sévère, en passant par le pensionnat, avec des pions tortionnaires et sadiques, jusqu'à l'école militaire. Décidément, la vie n'est pas une partie de plaisir pour ce pauvre Anatole qui a de plus en plus de mal à supporter « les autres ». Passé le moment où l'on veut absolument être aimé par autrui, vient celui où l'on se fait une raison et où l'on accepte l'idée d'être plus heureux seul. Comme l'a si bien dit
Sartre : « L'enfer, c'est les autres », alors, à partir de là, pourquoi s'embêter ?
Voici un livre bien écrit, plein de finesse et d'humour mais qui me pose un sérieux problème de jugement puisque je n'ai rien retenu de ma lecture… Aussitôt lu, aussitôt oublié ce qui risque de poser problème pour une critique ! Finalement, la lecture a beau être plaisante sur le moment, elle se révèle assez creuse et insipide. Ce personnage de vrai/faux aigri manque de saveur et aurait gagné à être plus acariâtre. En refermant le livre, on s'aperçoit que le sujet manque de profondeur et ne paraît pas assez abouti, ce qui est vraiment dommage parce que le ton y était. le texte aurait vraiment pu être plus savoureux, mais ne laissera au final qu'un maigre souvenir…