Bernard Besret/5
5 notes
Résumé :
Moine cistercien à dix-huit ans, Bernard Besret a connu une fulgurante ascension qui l'a mené jusqu'au concile Vatican II, où il a joué un rôle non négligeable dans les réflexions sur l'évolution de la vie religieuse. Initiateur d'un immense mouvement rénovateur qui aurait pu devenir le Printemps de l'Eglise, il a créé, dans l'illustre abbaye-pilote de Boquen en Bretagne, un lieu ouvert aux foules ferventes venues de tous horizons et aux étudiants de l'été 68... Cib... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Profession de foi d'un homme de tête ce témoignage est émouvant et constructeur. Il interroge autant qu'il éclaire. Depuis mon enfance bretonne, issue d'une famille mi-laïque athée mi-catholique fervente, j'entendais parler de cet homme hors-norme des deux côtés. La découverte ce livre m'a ouvert les yeux sur les religions, sur la spiritualité et peut-être un jour je le relirais et trouverais enfin comme lui, peut-être, la sérénité.
Citations et extraits (3)
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Personne n’a le droit de s’approprier Dieu sans risquer le plus grave des dénis de justice.
Dieu n’appartient à personne en particulier et n’a pas passé de contrat d’exclusivité avec aucune agence de communication.
Il est présent en tous et potentiellement accessible à tous. Il est le dedans de nous, et nous n’avons aucune raison de laisser une religion, quelle qu’elle soit, nous en spolier au profit de son institution et de son système.
Dieu est le fondement de notre liberté, non de notre aliénation.
(page 189)
Dieu n’appartient à personne en particulier et n’a pas passé de contrat d’exclusivité avec aucune agence de communication.
Il est présent en tous et potentiellement accessible à tous. Il est le dedans de nous, et nous n’avons aucune raison de laisser une religion, quelle qu’elle soit, nous en spolier au profit de son institution et de son système.
Dieu est le fondement de notre liberté, non de notre aliénation.
(page 189)
Jésus nous apprend qu’il faut accepter de se perdre pour être libre et se trouver, que le vrai bonheur n’est pas dans la possession mais dans le don, non dans la domination mais dans le service, non dans la destruction mais dans la création, non dans le jugement et la condamnation mais dans le pardon, non dans le paraître mais dans l’être et dans l’action.
(page 141)
(page 141)
Il est d'ailleurs probable que le XXIe siècle sera comme tous les autres : porté par quelques hommes et quelques femmes éveillés, dans un océan de somnolence et de médiocrité. (page 202)
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