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EAN : 978B004SP4DVK
Fleuve Editions (30/11/-1)
3.33/5   3 notes
Résumé :
FLEUVE NOIR Anticipation fusée Brantonne (SF) n° 210 (1962) - RICHARD-BESSIÈRE Micro-invasion.
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Le petit Bud, quatre ans, est difficile à canaliser. C'est un gamin hyperactif et il vient de se faire renvoyer de la garderie pour la deuxième fois. Ce qui n'empêche pas ses parents, surtout son père, Sidney Gordon, de lui gagner au tir une jolie soucoupe volante. Un objet qu'il emmène chez leurs amis, Archie et Gloria Brent, qui ne pouvant se déplacer leur propose de les rencontrer chez eux dans la campagne new-yorkaise.

Archis Brent qui vient de démissionner de la présidence de la Commission Atomique Internationale veut leur montrer sa nouvelle invention. Une machine avec laquelle il a mis au point un système qui, je résume vite fait, lui a permis de créer ou isoler l'atome originel de la création de l'univers. Il est fier de son bébé et ils peuvent tous voir une sorte de galaxie confinée dans une cage en verre.

Alors qu'ils examinent cette invention dans l'espèce de hangar qui sert de salle d'expérience au professeur, un point noir s'échappe, tournicote dans la pièce, grossit, vole, et bientôt se transforme en soucoupe volante. Ils tentent d'échapper à cette manifestation fantastique mais en passant la porte, ils se rendent compte qu'ils ont devant eux un paysage différent de celui qu'ils avaient admiré avant d'entrer dans cette grange.

Ils sont devenus des Gulliver au pays de Brobdingnag, ils sont réduits à ne taille encore plus petite de celle d'une fourmi. D'ailleurs ils manquent de se faire écraser sous le pied de Funnigan, le patron de Sydney Gordon, le directeur du journal New Sun, qui devait leur rendre visite. Un épisode représenté avec justesse par Brantonne en couverture.

Et voilà les deux couples ainsi que le jeune Bud entraînés dans une aventure totalement délirante, pour le lecteur mais pas pour eux, ayant le micro-univers pour décor. Ils sont fortement conviés à s'installer dans la soucoupe qui prend son envol et ils se retrouvent dans une galaxie qui leur est totalement inconnue. le chef de bord et les membres d'équipage, qui ressemblent, à quelques particularités près, à des êtres humains, sauf que la pigmentation de leur peau est entièrement rouge. Sauf Zog, qui est un peu leur serviteur, qui est de la couleur des épinards.

Zog leur fournit quelques explications et ils apprendront plus tard qu'il est prisonnier. Les diverses entités qui peuplent cette galaxie sont en guerre les uns contre les autres, mais que sur l'une d'elle, les habitants et les prisonniers s'attèlent à une tâche éreintante. Ils cassent des pierres, les broient, les réduisant en poussière. Des pierres qui ressemblent à des diamants. D'ailleurs Bud en a trouvé une dans la soucoupe. Or ces pierres ont la particularité de grossir, d'envahir, de se multiplier comme le coronavirus (ou tout autre virus dont la composition n'est encore connue) et de réduire à néant la planète sur laquelle elles sont arrivées et les autres par un système de propagation infernal.

Mais ça, ce ne sont que les débuts de leurs péripéties qui comportent de nombreux dangers. Une histoire dans laquelle ils se perdent un peu, car Margaret, la femme de Sydney Gordon et mère du petit Bud, sous le coup de l'émotion, devient daltonienne. Ce qui fait qu'elle confond les couleurs rouge et verte et ne sait plus distinguer les amis des ennemis. D'autant que leurs amis ne sont pas forcément ceux qu'ils prétendent être.



Une histoire invraisemblable, débridée, délirante mais amenée de façon scientifique, ou pseudo-scientifique, et dont la tonalité change parfois en cours de route. de sérieux le récit prend des chemins de traverse ponctués d'humour et de situations improbables. de grave le ton passe à un humour bonasse, débonnaire, comme s'il s'agissait d'un pastiche.

Le rôle de Bud, ce gamin qui essaie d'attirer l'attention des adultes souvent en vain, n'est pas négligeable. Mais un autre aspect du roman n'est pas négligeable non plus : c'est le rejet de la guerre et l'espoir d'une paix universelle. Seulement, pour préserver cette paix fragile, il faut des armes de guerre pour combattre la guerre. Une antinomie semblable au serpent qui se mord la queue.

Seulement cette antinomie dans la rédaction et dans le contexte même des tribulations de Sydney Gordon, de sa famille et de ses amis, laisse penser sérieusement qu'il y avait bien deux auteurs pour rédiger ce roman, ce dont François Richard Bessière s'est toujours défendu. Mais il est vrai aussi que les dénégations concernant l'implication de François Richard, le directeur de la collection et romancier lui-même, n'étaient pas toujours convaincantes.



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