AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,42

sur 321 notes
Thomas Spencer, le narrateur de cette histoire, nous raconte son enfance puis sa jeunesse dans les années 60 par le prisme de son amitié avec Paul.

Cette ambiguïté durant toute la lecture sur la relation de Thomas et Paul m'a plu. On ne sait si Besson se joue des interrogations qu'il suscitera chez le lecteur. Cette « amitié », cet « amour », dans la lignée des oeuvres de Besson.

Ils traversent la vie à travers l'Histoire et Besson raconte ses deux héros dans une Amérique tourmentée. Martin Luther King, Marilyn, les Kennedy en toile de fond … Et toujours l'eau, présente, via le Mississippi. Toujours cette sorte de torpeur si bien décrite, ces indolences du corps, propre à l'écrivain …

Thomas Spencer et Paul Bruder. Je ne raconterai pas quelle sera la fameuse trahison même si on la voit venir très rapidement, surement la faute, encore une fois au résumé au dos du livre.

J'ai aimé la lecture nostalgique de ce joli livre. Chaque mot est à sa juste place, chaque sentiment criant de vérité. Les hommes y sont en demi teintes, jamais manichéens. La vérité, pas toujours si simple à dire.

Toujours aussi amoureux des mots de Philippe Besson.
Commenter  J’apprécie          730
L'écriture riche de Philippe Besson, ses descriptions réalistes des personnes et de la nature, son évocation feutrée du racisme du sud des Etats-Unis n'ont pas suffi à rendre ce livre passionnant.

La fin quasiment annoncée dès le début, l'évocation de l'amitié trouble entre deux jeunes fils uniques, la recherche de paternité cliché total pour l'un d'eux, les amourettes, les aventures sexuelles, et puis un genre de Jules et Jim inabouti donnent un ensemble qui paraît long à lire malgré les chapitres courts.

Besson borde son histoire autour de la grande Histoire : d'abord la date de naissance des deux jeunes, le 6 août 1945, puis l'assassinat de Kennedy, de Martin Luther King, de Bob Kennedy, tous ces désastres humains en filigrane d'une jeunesse qu'ils croient vivre intensément mais qui n'est qu'atermoiements, jusque dans leur amitié.

Des personnages peu attachants, surtout le narrateur, les filles ne relèvent pas le niveau, les parents sont dans d'autres préoccupations ou difficultés, la guerre du Viet-Nam prétexte d'une fin annoncée, le dénouement bâclé après la démission de Nixon.

Il reste l'écriture qui aurait pu porter un grand roman en donnant plus d'étoffe à ses personnages et aurait dû sortir le lecteur de cette torpeur du sud dans laquelle il s'enlise assez vite malgré un début prometteur.
Commenter  J’apprécie          330
Ce roman est le quatrième ouvrage que je lis de l'auteur en peu de temps, le plus récent dans sa chronologie d'écrivain. le problème que j'ai avec P. Besson réside dans le fait que le premier roman que j'ai lu (son deuxième, datant de 2001), « Son frère », est admirable, et que plus j'avance dans les autres oeuvres qu'il propose, plus je suis déçue. Tout ce qui faisait la singularité de « Son frère » disparaît au fil des années.
Pourtant, je persiste à trouver un certain charme au style de l'auteur, mais ce roman ne m'a pas séduite car il ne m'a pas semblé tenir ses promesses.
L'histoire se déroule dans le sud des Etats-Unis, de 1945 à 1972, et nous conte le destin de deux « jumeaux mais pas frères », sous la plume de Thomas Spencer. Paul et Thomas, voisins, sont nés le même jour et dès leur venue au monde leurs vies sont inextricablement liées. Leurs existences vont être traversées par l'histoire avec un grand H des Etats-Unis qui sert de toile de fond au roman. Impossible pour la lectrice que je suis de ne pas penser à Pat Conroy, mais ici le souffle épique fait cruellement défaut.. Pas de doute, c'est bien un français qui écrit sur l'Amérique, avec cette fascination un peu béate qui empêche tout esprit critique, une absence de lyrisme qui paraît démontrer que l'échelle du pays est trop grande pour l'européen qui se confronte au mythe qui l'aveugle.
Au début du roman, toutefois, le duo Paul-Thomas est intéressant, attachant, par sa singularité, ses ambivalences, ce domaine un peu trouble de l'adolescence que Philippe Besson excelle à décrire.
Jusqu'à l'arrivée du personnage féminin De Claire, la lecture est plaisante. Ensuite, j'ai eu le sentiment que l'auteur ne nous racontait plus la même histoire, délaissant l'exploration un peu sulfureuse des relations entre les deux amis pour se détourner vers une histoire banale d'un trio amoureux, de deux garçons épris de la même fille jusqu'à la trahison de l'un d'eux, scénario maintes et maintes fois rabâché sur le plan littéraire ou cinématographique. La suite du roman, jusqu'au dénouement, est ultra prévisible, et la surprise que j'escomptais n'est jamais venue.
Oui, ce roman ferait un parfait scénario pour un film du dimanche soir, bien calibré, vite oublié.
Pour moi, avec en mémoire ce magnifique texte qu'est « Son frère », Philippe Besson est un auteur paresseux, qui écrit dans la facilité des histoires qui n'intéressent plus la vieille lectrice que je suis.

Lien : http://parures-de-petitebijo..
Commenter  J’apprécie          250
Bof !
Voilà comment je résumerais en un mot mon impression sur ce livre.
Bon allez, je vais essayer de développer un peu.

Le début est accrocheur, les personnages de Paul et Thomas m'intéressent, la lecture est agréable, et je sens qu'il va se passer quelque chose. Tenue en haleine, j'avance, je tourne les pages, attendant impatiemment ce qui va arriver... et qui n'arrive pas.
Une fois le livre terminé, je me rends compte qu'il ne s'est pas passé grand-chose (à part un survol de l'histoire américaine, qui fait assez "cliché"), que l'évènement attendu n'est pas venu, que la fin est banale et prévisible.
Une chose sauve un peu l'ensemble : l'écriture est agréable, le livre se lit très bien, trop bien sans doute. Sitôt fini, sitôt oublié.
Commenter  J’apprécie          241
Thomas et Paul sont nés le même jour. Inséparables, ils passent leur enfance et leur adolescence dans le Mississipi. Très proches l'un de l'autre, ils atteignent l'âge adulte mais une fracture va se produire.
C'est une très forte et très belle histoire d'amitié, proche de l'amour, sur fond d'actualités des Etats-Unis jusqu'aux années 70.
La lecture est très agréable, fluide, nostalgique. On sent le mal-être à travers les lignes, en même temps que la beauté de la relation de ces deux garçons.
Commenter  J’apprécie          190
ce livre raconte l'histoire de 2 enfants Paul et Thomas qui sont nés le même jour dans la même ville le jour de la bombe lancé sur Hiroshima. cela va créer chez eux 1 lien très fort. ils se considèrent comme frère jumeaux, font tout ensemble découvre la télévision ensemble, Elvis Presley...ils se protègent mutuellement à l'école.
le grand frère de Paul est mort en héros lors de la guerre de Corée à l'âge de 18 ans. la famille tient une épicerie et elle est très rigide.
ils vont découvrir le racisme (leurs parents leur interdisent de jouer avec 1 petit garçon car il est noir dans cet état du Sud où le racisme est ancré profondément, il y a les restes encore présent et actifs de l'esclavage)
ils vont grandir ensemble et on découvre en même temps l'évolution de "l'Amérique" l'élection d'un jeune président JFK les fait rêver, l'épisode de la baie des cochons détester le communisme. l'assassinat de JFK les traumatise: comment cela peut-il arriver dans notre pays.
elles ont des expériences avec les filles Thomas obtient une bourse à l'université il fait un parcours littéraire milite contre l'injustice avec une amie de l'époque puis décide de rentrer tou lâcher pour rentrer dans sa ville.
leur destin continue avec leur amitié solide et une fille Claire qu'ils avaient connue enfant revient dans leur vie et devient la compagne de Paul
bouleversement à nouveau avec la mort de Martin Luther King puis de Bob Kennedy et la guerre au Vietnam.
le trio vit normalement pourrait -on dire mais Paul est rongé: il s'engage pour le Vietnam....
le 3ème héros du livre est le Mississippi,ce fleuve dans lequel ils ont connu leurs 1ers émois et qui est aussi capricieux que la vie.
c'est un livre sur l'amitié pure entre 2 garçons et le fait que l'on peut trahir alors qu'on aime. que à la vie à la mort ce n'est pas si simple que cela et qu'on le découvre en grandissant.

Commenter  J’apprécie          180
Paul et Thomas sont deux gamins quand ils se rencontrent au bord du Mississipi, dans l'Amérique de l'après-guerre. Ils partagent tout, des jours d'ennui aux petits secrets de l'enfance et leur amitié sera indéfectible jusqu'à l'âge d'homme. La rencontre avec Claire va infléchir le cours de leur destin. Sur fond de guerre du Vietnam, le drame couve.
La narration à la première personne crée d'emblée une intimité avec le lecteur. Cette forme d'autobiographie spontanée et sincère donne toute sa force au texte, le tout servi par un style limpide et sobre. L'auteur introduit dans l'intimité du récit les grands évènements d'un pays en pleine mutation : Assassinat de Martin Luther King, élection puis assassinat de de John Kennedy, lutte contre la ségrégation, mort de Maryline Monroe, rien n'est épargné au lecteur et ces jalonnements historiques ont parfois un côté plaqué et artificiel.
Dans ce roman psychologique, Philippe Besson traque le meilleur et le pire qui se côtoient en chacun d'entre nous
Un roman que j'ai pris plaisir à lire mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable
Commenter  J’apprécie          110
Philippe Besson, fait parti de ces auteurs français dont j'apprécie la plume. Ses textes sont souvent décrit de manière simple et nous permet de relever la tête de lecture bien trop « hard » tout en savourant une histoire qui demeure agréable.

J'aime la simplicité avec laquelle il nous dresse des vies toujours compliquées. On pénètre dans des univers vraies de la vie, qui semblent parfois complexes, parfois durs mais toujours criantes de vérités. Avec des personnages toujours un peu perdus. Des vies qui se cherchent, s'entrechoquent, s'apprivoisent. Des vies qui se bousculent car elles sont parfois bien trop dur pour ce monde ci. Des vies réelles, qui savent nous rappeler la joie ou la détresse de notre propre vie, comme regarder dans un miroir. J'aime sa capacité à nous montrer ces bouts de vies, à nous plonger dans un monde similaire ou bien différent du notre, mais toujours assez proche des réalités.

Ce texte dont j'en avais entendu aucun échos, m'a tout de même semblait en dessous de ce que j'avais pu lire de cet auteur. Sans rien vous dévoiler, l'intrigue va monter petit à petit jusqu'au dénouement final qui permet de tout comprendre, de tout expliquer. Mais si celui-ci est attendu, il en reste très banal. Je ne m'attendais pas un retournement de situation de folie, mais j'avais apprécié dans d'autres de ces textes, sa capacité à sortir des chemins battus et nous proposer une situation plus juste.
Ici le livre reste donc un ton en dessous par rapport à ce que j'ai pu lire d'autres. Même si on apprécie toujours ce style, on ne peut que souligner le récit qui demeure un peu trop facile à mes yeux. L'auteur traîne en longueur sur une situation qui tarde un peu à venir. J'ai trouvé que faire monter la pression, tout cela juste pour ça, c'était un peu trop faible. En résumée, je me suis lassée par cette mise en scène et le dénouement n'était pas à la hauteur de ce que je m'imaginais.

L'avantage, c'est que malgré que celle-ci fût à mon avis un peu en dessous, on reste sur des lectures sans chichis, qui font passer de bons moments et de temps en temps j'aime trouver cette simplicité.
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
Commenter  J’apprécie          100
N°608– Décembre 2012.
LA TRAHISON DE THOMAS SPENCERPhilippe Besson - Juillard

Le décor tout d'abord : les bords de ce fleuve-frontière, le Mississipi, des maisons isolées, des routes, des champs puis au début, la période bénie de l'enfance pour deux garçons Thomas Spencer et Paul Bruder, bref un récit de Marc Twain dans un tableau d'Edward Hopper !
Ils sont nés tous les deux le jour de l'explosion d'Hiroshima mais n'appartiennent pas à la même famille, ils ont donc jumeaux de hasard, vivent dans la même petite ville de Natchez, ont des distractions d'enfants de leur âge mais dans un contexte familial différent. Si Paul a une famille ordinaire, Thomas lui n'a pas de père, c'est à dire qu'il a quitté sa mère en apprenant qu'elle était enceinte. Ils partagent pour autant l'idée d'absence puisque Paul a perdu son frère aîné à la guerre de Corée. C'est sans doute ce qui les a rapprochés. Ils ont quand même brûlé cette enfance insouciante au bord du fleuve, dans l'ombre parfois inquiétante d'adultes, la réalité du racisme, et au rythme de l'histoire du pays et de la trace laissée par ses célébrités. Il y a eu une attirance réciproque entre eux, des expériences féminines plus ou moins sérieuses, plus ou moins gauches, toujours un peu frustrantes et fantasmées qui se terminèrent bien souvent par une fuite, un refus, des regrets et un sentiment curieux qui va du désespoir, de la solitude, de l'abandon à l'envie irrésistible de recommencer tout en étant capable de rire de tout, même de ses échecs. Pour Thomas comme pour Paul, elles se sont succédé sans pour autant que l'un face de l'ombre à l'autre.

Puis ils se sont séparés, Thomas parti pour l'université et Paul appelé à succéder à ses parents dans l'épicerie familiale de Natchez. Claire MacMullen apparaît qui s'installe avec Paul. Tout semble dès lors figé dans un sud indolent et traditionnel. le retour de Thomas pour un petit emploi de bibliothécaire ne change rien à l'ordonnancement des choses qui s'établissent dans une routine quotidienne pesante. Tout aurait pu être ainsi immobile jusqu'à la fin mais Paul, en bon américain, choisit de s'engager pour aller au Vietnam combattre le communisme, laissant Claire à la garde de son ami !

Qu'est ce donc que cette trahison et n'y en a-t-il pas plus d'une en réalité ? Est-ce celle d'un jeune fils égoïste qui refuse à sa mère célibataire et qui vit seule « l'autorisation » de refaire sa vie avec un autre homme ? Est-ce le même qui, parti à la recherche de son père naturel, choisit lâchement de fuir la rencontre avec lui ? Est-ce toujours lui qui, devenu adulte, laisse glisser son désir vers une femme qui en principe ne lui est pas destinée et qui ainsi transgresse une amitié, une complicité de toujours, plus qu'une fratrie de hasard ? Est-il possible, dans ces circonstances d'accuser la fatalité, les circonstances, un improbable amour alors qu'on ne devrait parler que d'une attirance charnelle, que d'une volonté partagée de profiter de l'instant dans le secret et même dans l'absurde.

Le suspense est savamment entretenu jusqu'à la fin (le titre est déjà une mise en bouche) avec peut-être certaines longueurs notamment dans le catalogue des nombreuses conquêtes féminines de Thomas qui n'est peut-être là que pour annoncer l'épilogue et en souligner le désastre. Paul, devenu l'ombre de lui-même, abandonné et trahi par la femme qu'il aime, ne trouve d'issue que dans la mort qui est une délivrance. Elle est l'ultime étape de la vie, la seule consolation valable face à la désespérance parce qu'après il n'y a rien que le néant. C'est, certes, l'histoire d'une trahison qu'on aurait tendance à qualifier « d'ordinaire » tant les choses humaines finissent par être banales. Moi, je choisis d'y voir une sorte de message, celui de ne faire confiance à personne, de ne croire rien de ce qui est proclamé ou écrit surtout quand tout cela est solennel et juré, que l'espèce humaine est définitivement infréquentable, et que nous en faisons tous partie. Cette histoire met en évidence ce côté obscur de Thomas, et cela nous concerne tous.

Ce récit est celui de Thomas, le narrateur. Il le fait pour le lecteur sur le ton de la confidence.
Tout semble écrit depuis le début, comme la marque d'un inexorable destin. Je sais bien que nous sommes dans une fiction, que l'auteur nous raconte une histoire et j'ai dit dans cette chronique à plusieurs reprises combien cela me plaisait, comme j'y trouvais de l'intérêt et de plaisir. Il y a peut-être ici, comme dans tout récit imaginé une part de vérité que l'auteur choisit de déguiser à sa convenance, mais j'ai quand même ressenti dans cette histoire une sorte de libération par l'écriture. On ne dira jamais assez l'action cathartique des mots et Besson en est, à mes yeux, un exemple flagrant d'autant qu'il sait, dans le même temps, passionner son lecteur et lui faire partager à la fois les espoirs, les angoisses et les passions des personnages.

L'écriture pourrait parfaitement être considérée comme une confession camouflée qui demanderait, non pas au lecteur mais à la propre conscience de l'écrivain, une impossible rédemption au seul motif que la faute a été confessée, même à la feuille blanche. Je ne suis pas sûr que l'accusation devant un improbable dieu ou son représentant qui, comme le soutiennent les religions judéo-chrétiennes allège l'âme et permet surtout de recommencer, mais, à coup sûr ici, cela produit une oeuvre d'exception animée d'un souffle authentique.

J'ai rencontré cet auteur par hasard à cause de mon intérêt pour le peintre américain Edward Hopper dont il avait si bien parlé. J'ai plaisir à lire chacun de ses romans et j'apprécie son style fluide et agréable à lire, son sens à la fois de la simplicité et de la musicalité de la phrase.



©Hervé GAUTIER – Décembre 2012.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
Commenter  J’apprécie          90
C'est une histoire simple, tout compte fait, que celle que nous dépeint Philippe Besson dans "la trahison de Thomas Spencer": Celle de deux amis inséparables, depuis leur petite enfance, dans l'Amérique des années 50-60.
Des sentiments bien traduits entre ces deux êtres, grandissants dans ce pays en pleine croissance, lui aussi, et tout ce monde-là vit des événements historiques retentissants, décrits à petites touches.
Leur vie de jeunesse est celle de tous les jeunes, mais la façon de Philippe Besson de nous la raconter la rend particulièrement attachante. Déjà, cet auteur m'avait séduit avec "ceci n'est pas un fait divers". Il renouvelle ici cet exercice simple et riche à la fois.
Bien sûr, le dénouement est dans le titre du livre.
A mon sens, la réussite de ce roman tient au talent d'écriture de Philippe Besson.
C'est un très beau roman très touchant.
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (633) Voir plus



Quiz Voir plus

Philippe BESSON

Quel est son tout premier roman ?

Un instant d'abandon
Se résoudre aux adieux
Un homme accidentel
En l'absence des hommes

12 questions
146 lecteurs ont répondu
Thème : Philippe BessonCréer un quiz sur ce livre

{* *}