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Critique de marina53


Un père et son fils de 18 ans ont décidé de passer les vacances estivales ensemble. Ils se sont installés dans la maison atlantique. Celle qui regorge de nombreux souvenirs car c'est ici que sa maman s'est donnée la mort quelques années plus tôt. Il se demande encore pourquoi son père a décidé de séjourner ici, dans cette maison qui appartient à sa maman. Et surtout pourquoi il a accepté de passer ses vacances avec lui au lieu d'aller avec ses copains. Tente-t-il un rapprochement voué à l'échec? Tente-t-il de sauver ce qui est déjà détruit? Entre eux, c'est n'est pas l'entente cordiale. Bien au contraire. Il ne supporte pas le caractère de son papa, son machisme, ses frivolités, son air condescendant, son assurance, son égoïsme. de plus, il considère ce dernier responsable du suicide de sa maman deux ans plus tôt. le jeune homme fait la rencontre d'Agathe, une jolie jeune fille avec qui il passe de bons moments. Un jeune couple a loué la maison voisine pour quelques semaines. Des trentenaires, sans enfant à l'air plutôt sympathique. Lorsqu'ils sont venus se présenter, le père s'est empressé de les inviter à dîner. Une proposition qu'ils ont accepté de suite. La jeune femme est très attirante, ce qui n'échappe pas au papa qui, d'emblée, semble avoir jeté son dévolu sur elle. le narrateur voit alors le rapprochement se faire, les liens se tisser entre eux, malgré le mari présent.

Dès les premières pages, l'on sait qu'un drame s'est joué dans cette maison atlantique. le narrateur nous raconte les événements liés à cette tragédie, aux quelques jours qui ont précédé l'inévitable. Comme un coup du sort, il sentait les choses venir telles quelles et savait que cela allait mal se passer. Philippe Besson décrit ce huis-clos oppressant, sous cette chaleur écrasante et étouffante, et cette lutte sans merci que se livrent le père et son fils avec justesse, des mots brefs mais piquants. Sur fond de mer, entre les parties de tennis ou les baignades, la vengeance fourmille, les liens se font et se défont et les regards se font haineux ou au contraire aguichants. Les mots sont posés justement et habilement, glaçants le plus souvent. Et l'on referme la maison atlantique sans se retourner...

La maison atlantique... ou maison maudite?
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